Je suis sûr qu’après avoir lu les aventures sanguinaire et morbide de notre cher faucheur vous devez vous demandez comment cet instinct sadique et démoniaque est venu en lui je me trompe ? Comment ça vous vous en foutez ? ! Assis ou sinon je dis à Andrew de venir vous voir dans votre chambre ! C’est bien, gentils petits. Bon, ou j’en étais moi, ah oui c’est vrai, les penchants démoniaques de notre ami. Au départ, il n’était pas comme cela. Bien sûr, il avait déjà un esprit torturé et diabolique mais pas développés et cet esprit dormait tranquillement en lui, bien enfouis tout au fond de son ame. Au départ, dons son enfance, il n’était qu’un pauvre enfant n’aimant pas les autres et restant chez lui à étudier la médecine, il n’aurait fait du mal à personne, même pas à une mouche, c’est pour dire ! Mais, comme dans toute histoire, il y a un élément déclencheur et le sien fut ses parents. En effet, alors qu’il restait seul dans son coin à lire des livres sur la médecine, ses géniteurs pensèrent que de l’envoyé dans une grande école de médecine était parfait pour lui, voilà comment commença cette histoire.


Andrew se souviendra toute sa vie du jour où il est arrivé à cette université. Son père l’avait emmené par bateau et durant tout le voyage aucun des deux n’avaient prononcé un seul mot, tout simplement car ils n’avaient plus rien à se dire. Quand il arriva devant les portes de cette université, Andrew put voir le portail d’entrée, un portail de fer forgé immense et remplit de gravure faites au fil des années par les différentes générations d’élève s’étant succéder au sein de cette école. Il marcha lentement vers les grands escaliers blancs qui menaient au hall d’entrée, il n’avait qu’une valise lui permettant de prendre quelques affaires de rechanges. Le directeur, un monsieur d’un âge certain l’accueillit chaleureusement mais au moment où il allait serrer la main du jeune Andrew, il recula en croisant son regard, ce fameux regard de tueur. Voyant cela, Andrew replaça ses cheveux devant ses yeux et partit directement dans sa chambre grâce à la clef que le directeur lui avait donnée.


Arrivant devant la porte de sa chambre, Andrew put remarquer qu’elle était assez éloignée des autres chambres et ce n’était pas plus mal, il avait horreur des autres, horreur de devoir leurs parler ou de tout simplement se trouvait en leurs présences. Il entra alors la clef dans la serrure et la faisant tournée lentement, l’engrenage se déverrouilla la porte s’ouvrant alors toute seule. La chambre en elle-même était assez simple, il y avait un lit, une penderie un bureau et une salle de bain. Seule chose qui pouvait attirer l’attention, une porte condamnée à côté de la penderie. Faust essaya de l’ouvrir mais en vain, il ne chercha pas longtemps à essayer aussi. Il fit alors ce que tout le monde faisait en arrivant dans une nouvelle habitation, il rangeât ses affaires dans l’armoire et mit les livres qu’il avait réussi à emporter sur son bureau. Après, cela, il se mit sur son lit et ferma les yeux, c’était une chose qu’il faisait souvent, comme pour parler à son esprit mais cela ne marchait pas, la seule chose qu’il entendait, c’était des bruits inaudible et des paroles incompréhensible.


La nuit passa lentement, le sommeil de ce cher Andrew ayant était parsemer de cauchemars affreux se terminant tous dans une seule et unique chose : un bain de sang. Andrew se leva aux aurores, il fit comme si les rêves sanglants ne lui avaient rient fait, il était indifférent, ne montrant aucun sentiment, ce qui lui valait le mépris de certains élèves. En effet, la première altercation qui l’opposa à l’un des élèves arriva lors de son premier jour alors qu’il était à la cafétéria en train de prendre son petit déjeuner. Il s’était mis à l’écart des autres à une table qui normalement n’était pas utilisée car trop loin du centre de la pièce, là où les élèves aimaient bien prendre le temps de discuter. Andrew, qui n’aimait pas être en compagnie de trop de personne appréciait d’être seul en tête à tête avec son plateau dans le quelle un bol de céréale reflétait son regard n’ayant aucune émotion.

Pourtant, alors qu’il n’embêtait personne, qu’il était dans son monde à l’écart, un des élèves de première année s’approcha de lui et dans un mouvement rapide et puissant, enfonça la tête d’Andrew dans son plateau la fracassant si violement qu’un mince filet de sang commença à couler de son crâne. Andrew, qui releva la tête presque tout de suite entendait l’élève rigoler comme si il était l’homme le plus puissant du monde, le seul problème, c’est qu’après quelques secondes, les rires se transformèrent en cris de douleur, il avait le couteau d’Andrew qui lui transperçait la main droite tandis que notre ami Faust finissait d’une traite son bol de lait, voilà comment commençait la première journée de cours. Avant de partir, Andrew prit la parole en regardant l’élève mort de peur :