| | | Retour au pays ! [PV Zaza] |  |
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![Retour au pays ! [PV Zaza] Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif) | Sujet: Retour au pays ! [PV Zaza] ![Retour au pays ! [PV Zaza] Icon_minitime1](https://2img.net/i/fa/m/icon_minitime1.gif) Lun 4 Mar - 16:15 | |
| Précédemment![Retour au pays ! [PV Zaza] 30851410](https://i.servimg.com/u/f76/15/50/36/23/30851410.png) Combien d'année depuis mon départ de Logue Town, ma vile natale? Je ne saurai précisément vous le dire. Il faut avouer que je n'ai jamais eu vraiment de remord d'avoir quitté cette île. Pourquoi en aurais-je eu? Cet endroit est un lieu où la seule chose qui m'attend est la peine. Fut un temps où elle était synonyme de beauté, de majesté. Mais les rêves d'enfants de durent qu'un temps et je suis bien le premier à pouvoir le dire! Je mettais juré de ne pas chercher à savoir, mais la curiosité est un vilain défaut, surtout quand elle implique des gens qu'on aime, ou qu'on a aimé. Ainsi nous approchons de la ville où tout a commencé et où tout termine. L'île de Gold D Roger était aussi la mienne fut un temps, et voilà que nous nous préparerons à débarquer. Les souvenirs de ce jour me reviennent, cuisants, douloureux, mais je ne détourne pas le regard. Sur le pont, les hommes s'activent autours de moi. Je devrai faire de même, mais un instant de nostalgie s'est emparé de moi et je n'arrive pas à me détourner de ce paysage.
Heureusement, il n'en est pas de même pour tout le monde et un torchon lancé en direction de mon visage me sort de ma torpeur. Le colonel n'a pas l'air très fier de me voir ainsi, géant torturé par un si petit sentiment. Je lui lance donc un signe pour lui dire que ça va, que je vais me ressaisir. Sans attendre, je rejoins le reste de l'équipage et les aide à terminer les aide à terminer le travail. Nous nous dirigeons tous ensuite vers nos quartiers pour récupérer mon barda. Les hommes sont tous heureux de retrouver leur foyer et la terre ferme, c'est donc dans une atmosphère de franche rigolade que se passe le débarquement. Pour ma part, avec mon sac trop petit à l'épaule, j'ai du mal à me joindre à eux. Il n'y aurait pourtant pas plus beau moment que ce débarquement viril d'hommes en blanc, attendus pour la plupart par des jolies demoiselles qui se jette dans leur bras. Mais je me contente de sourire, essayant d’apprécier moi aussi l'instant. Il n'y aura personne pour m'attendre, étant donné que j'ai moi même fait enfermer ma seule famille. Rendre ce monde plus beau est une tâche qui demande d'énormes sacrifices et j'en ai fait les frais. Mais c'était pour une cause juste et donc une belle cause.
Une fois tout le monde débarqué, je lève la tête vers mon supérieur, cherchant de loin son approbation. Ce dernier m'observe un instant puis m'adresse un simple signe de tête, m'autorisant par la même à prendre congé. En principe, j'aurais dut faire parti des quelques hommes qui ne rentraient pas chez eux et qui restaient au camps de base afin de rendre compte de ce qu'il s'était passé en mer. C'est une tâche que je réalise à chaque fois que nous rentrons à Logue Town, même si ce n'est qu'une fois l'an, et que je fais normalement avec un enthousiasme non dissimulé. Mais cette fois j'ai demandé à en être dispensé afin d'avoir l'occasion de m'occuper de quelque chose de plus personnel, quelque chose qui, même si je ne voulais l'avouer, m'avais longtemps travaillé. Jamais depuis leur arrestation, je n'avais demandé de nouvelles de mes parents, et je faisais tout pour ne pas y penser. Cependant, pendant les longues nuits sur la mer, il est difficile de ne pas trouver l'ennui et donc de se perdre dans les méandres de ses souvenirs. J'ai tenu comme ça pendant un temps, mais, il y a quelques jours, j'ai craqué et demandé à savoir. Le colonel m'a donc autorisé à quitter le service en rentrant à Logue Town et avait passé un coup d'escargophone pour demander au général établit sur l'île s'il pouvait me recevoir. Ce à quoi ce dernier avait répondu par la positive.
C'est donc d'un pas lourd que j'arpente les rues à la recherche de la demeure de ce fameux général. Sur le navire, je n'ai encore jamais vraiment entendu parler de lui, mais d'après mon superieur, je ne vais pas pouvoir rater sa maison. Et en effet, j'ai pas pu la louper! L'immense bâtisse est inratable, presqu'autant que moi à vrai dire! Laissant de côté mon admiration pour la beauté de la chose, je me dirige vers la grande porte principale et y frappe doucement. M'enfin, doucement pour quelqu'un mesurant presque trois mètres comme moi, c'est quand même assez fort pour une simple porte! C'est donc à grand renforts de "Klonk klonk" que j'annonce mon arrivée. Je me demande qui va m'ouvrir? Le général lui même? Un subordonné? Ou bien peut être quelqu'un qui aurait été engagé pour s'occuper de la maison...
- Hum hum... Il y a quelqu'un? Je suis le Caporal Bradford, j'ai été convoqué par le Général afin de discuter d'une affaire importante.
Bon, d'accord, cette affaire n'avait certainement rien d'important pour un haut gradé comme lui. Mais il s'agt de ma famille et quelque part, je veux vraiment savoir ce qu'il leur est arrivé. Ont-ils été relâchés? Ont-ils été emprisonnés, ou pire, exécutés? L'ignorance était un fardeau de plus en plus difficile à porter.
Dernière édition par Théodore Bradford le Mer 6 Mar - 15:58, édité 1 fois |
| | | | | | Sujet: Re: Retour au pays ! [PV Zaza] Mar 5 Mar - 17:13 | |
| "Condamnés à Mort.."
Des coursives de prêt de cinq mètres de haut découpent en quatre la court du maitre des lieux ; non point pour séparer celle-ci mais pour permettre leur surveillance et leur protection ; mini fortin au milieu de la ville… Chacun des murets rejoint la demeure au niveau de sa porte d’entrée, elle-même donc à cinq mètres de hauteurs, après donc deux escaliers, l’un à gauche, l’autre à droite. Les deux premières cours sont plus des jardins publics et donnent sur l’avant, d’assez faible superficie, ils permettent l’accès donc au devant du manoir du maitre. Au derrière, les cours est et ouest font elles chacune presque deux hectares de superficies. Aujourd’hui cependant, personne pour surveiller l’extérieur du domaine de notre bon propriétaire. Aucun Marine stagiaire, juste le personnel permanent. Ils ne sont pas bien nombreux ; tout juste une quinzaine. Il y à le personnel des Jardins, composé de quatre personnes. Le personnel de cuisine, composé d’autant de membres. Enfin vient le personnel de garde, pas moins de six personnes pour cette ‘escouade’ comportant un gouteur et un conseiller, donc deux personnes suivant ce général richissime constamment. Et enfin, le service de Nettoyage et.. De service. Composé d’une personne. Etrangement, personne pour ouvrir cette double porte en chaine massif d’environs trois mètre vingt de haut… Des portes justes normales pour l’inviter qui est attendu. Un invité attendu de pied ferme par Kyu’, le général et maitre dont on parle depuis le début. Une petite moustache discrète, un bandeau sur l’œil droit et une belle tignasse rouge pourvue dans sa continuité de deux jolis favoris bien entretenus. Cet homme n’est pas le plus grand du monde, un mètre vingt tout au plus. Il n’est d’ailleurs pas non plus le plus puissant du monde… Bien loin de là, mais l’argent à sa raison, que la raison ne connait pas.
Assis dans un siège dont la hauteur est adaptable, au bout d’une immense table, une serviette fine autour du cou, sur sa droite un énorme garde du corps, son conseiller. Plus de deux mètres de haut, de belles épaules et le teint mâte. Un beau costard sombre pour le couvrir, de l’autre coté, son gouteur. D’un mètre quatre-vingt probablement ; blond et revêtant le vêtement de la marine. Enfin, derrière lui, un Barbie de chez la célèbre famille de tailleur de Barbe et de Moustache, schruller & fils. Ils c’est installés récemment à Logue Town, tout juste six ou sept ans. Sa famille, composée de ses frères jumeaux au nombre d’une centaine,les barbiers les plus émérites, exerce à travers le monde. Et présentement, ce monsieur s’occupe de la moustache du maitre. Car qui dit expert en barbe, dit émérite en moustache. Dans cette grande salle à manger, non loin de l’immense hall d’entrée sur trois étages ; résonnent soudain deux grands coups aux portes. Ce doit être lui. D’un ronchonnement, son conseiller comprend et hurle qu’on aille ouvrir. Mais pas de portier.. Deux nouveaux coups ; on hurle de nouveau d’aller ouvrir les portes : C’est en cuisine que l’action ce situe finalement, d’un simple : « Zaza, va ouvrir la porte ! » du chef de cuisine à la servante qui glande à observer, inexpressive et sans broncher, les cuistots, histoire qu’ils ne fassent pas un mouvement de travers.
… La porte grince, mais ne s’ouvre sans aucune réelle difficulté, malgré ses démentions, son poids aussi optionnellement. Assez grandement ouverte pour que la petite demoiselle se retrouve face à une montagne de presque trois mètres, à vingt centimètres, il aurait fait le double de sa taille. Son regard reste prostré un instant… Fallait dire que, dans les dossiers ils disaient deux mètres, probablement une faute de frappe. Finalement la cyborg releva son regard, constatent que le visage était le même que sur les dossiers, elle constata pour elle-même et oralement : ‘C'est bien lui.. Le fils des condamnés à mort. » Oui, c’était bien lui, malgré l’écart de taille affiché. Une courbette rapide. Puis se décala d’un pas tout en reprenant la parole : ‘Le maitre vous attend. » C’est qu’il n’avait plus le choix maintenant qu’il était ici. Alors la petite demoiselle, pas si petite que ca pourtant ! L’amena dans al salle à manger. Un escallier et une porte plus-tard, ils arrivèrent donc dans l’énormissime salle à manger tout aussi richement décorée que le reste. Le maitre, le ptit mec aux cheveux rouges, avait un cigare en bouche. Le barbier taillai avec une précision d’orfèvre les favoris maintenant qu’il c’était attaqué à la moustache. Il prit d’ailleurs la parole alors qu’Izayoi d’une courbette bien basse ce recculai jusque dans un coin de la salle.
« Bien .. Bien.. Un grand homme fier et vigoureux. Votre capitaine m’à vanter vos mérites de bien des façons, asseyiez-vous… J’espère que vous avez faim ! » Il n’était pas encore l’heure de manger, mais elle ne tarderez pas. De toute façon, ils étaient presque prêts en cuisine et la servante avait déjà discrètement rejoint l’endroit. Puisque de toute évidence, ce serait à elle de garnir la table des plats préparés toute la matinée.
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| | | | | | Sujet: Re: Retour au pays ! [PV Zaza] Mer 6 Mar - 19:01 | |
| Précédemment
Heureusement pour moi, la porte a l'air d'être assez grande pour me laisser passer. Bon, comme toujours, je vais voir l'encadrement d'assez prêt, mais j'ai encore de la marge avant de me cogner. Oui, oui, je suis bien en train de parler de la porte vu que le service semble mettre du temps à m'ouvrir la porte. Mais bon, c'est une belle porte, elle mérite qu'on parle d'elle dans ce chapitre! mais au final, elle finit par s'ouvrir lentement pour laisser apparaître une petite femme qui devait mesurer environ 1m50 habillée comme une serveuse de Maid Café. Comment je connais l’accoutrement des serveuses dans les Maid Café? Ne me le demandez pas, je ne vous le dirais pas! Quoi qu'il en soit, cette petite femme est assez jolie même si elle ne semble pas vraiment décidée à me sourire. A vrai dire, son visage semble totalement dénudé d'expression et cela me met instantanément mal à l'aise. Et comme si cela ne suffisait pas, elle prononce les mots qui m'achèvent...
- C'est bien lui.. Le fils des condamnés à mort. Le maître vous attend.
Condamnés à mort. Ces trois mots me font l'effet d'un coup de poing dans le ventre (un bon coup de poing, pas un poing de tantouze!) et mon visage se transforme illico. L'inquiétude se lit un instant sur mon visage avant que je ne me reprenne. Je suis un Marine, je ne dois pas craquer maintenant! je la suis donc après avoir simplement acquiescé de la tête et traverse avec elle les luxueux couloirs et escaliers de la villa. Nous arrivons enfin dans une espèce de salle à manger géante joliment décorée. Tout ici est signe de richesse et, pendant un instant, celas me rappelle mon enfance aisée. Autrefois, j'avais cette même salle à manger, mais c'est un temps révolu. Je fais donc la rencontre de ce fameux Général, un bonhomme tout petit avec des cheveux rouges et une jolie jolie moustache surplombée de favoris tandis que la Maid disparaît avec une jolie courbette.. Ce petit homme prend alors la parole et commençe par me flatter, faisant allusion à des compliments qu'il aurait reçu à mon sujet. Il m'invite ensuite à m'asseoir en me demandant si j'ai faim. Bien entendu, après une annonce du genre "ha, t'es le fils des gens qui vont ou ont été exécutés", je n'avais pas vraiment faim, ni vraiment l'envie de me poser sur une chaise. Mais je me trouve devant un supérieur et je n'ai qu'un choix possible: lui obéir et faire en sorte de lui plaire. Je lui répond donc en posant mon illustre postérieur sur la chaise qu'il me montre:
- Ma foi, Mon Général, c'est trop d'honneur. Je suis heureux d'entendre que le Colonel Sandfire vous a parlé de moi en ces termes. Je rajoutai ensuite, poliment, Malgré les circonstances, c'est un plaisir de me retrouver à votre table...
J'affiche alors un petit sourire poli en observant le Général et ses hommes. Ce n'est pas simple vu ce que j'ai sur le coeur, mais depuis que je suis dans la Marine, j'ai appris à respecter une certaine forme d’Étiquette. Malgré mes doutes et mes questions, je devais m'assurer de ne pas manquer de respect à cet homme qui m'accueillait chez lui alors que le nombre de grades qui nous séparait était assez immense. Cette visite avait pour principal objectif de savoir quelle était la situation du couple Bradford, mais plein de choses dépendaient de cet entretien. Non seulement je risquais ma carrière si je faisais une bêtise, mais je risquais aussi la vie de ceux qui m'avaient élevés. En effet, même si je ne comptais pas négocier leur peine, une petite partie de moi espérait que cet entretien déboucherait sur une petite remise de peine... Je reste donc bien droit, les épaules fières, afin de ne pas avoir l'air d'avoir l'esprit ailleurs. Pourvu que tout se passe bien!
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| | | | | | Sujet: Re: Retour au pays ! [PV Zaza] Jeu 7 Mar - 11:53 | |
| "Condamnés à Mort.."
Enfin il est assis. Le général fait sonner une clochette pour que les plats soient apportés. Son ventre étant sur le point de gargouiller inutile d’attendre plus longtemps. Le petit homme plein de pouvoir contemple de son unique œil le géant dépourvu d’influence… Il est grand, puissant, son avenir semble tout tracé. Ce genre de personnes l’intéresse. Être bon avec des gens qui sont les futurs hauts gradés de la marine n’à rien d’illogique ou de contraire à ses habitudes. Bien au contraire… Se faire des amis alors qu’ils ne coutent pas grand-chose à manipuler. Un petit ordre de sa part pourrait faire annuler la sentence, un rendez-vous avec le chef de la prison pourrait même les faire sortir… Bien entendu, le rouquin serait mal vus de faire ainsi, faire sortir des criminel pourrait lui valoir quelque mauvaise réputation, non..
Il avait prévu de négocier le retrait d’une peine de mort qu’il avait lui-même ordonné en apprenant la venue du géant. Affublant anonymement les pauvres gens de crime qui n’étaient pas leurs, appuyant ceci de preuves. Quoi de plus intelligent à faire après-tout ? Enfin bref. Pendant un court cheminement logique et alors que le moustachu blond parlait, la maid ainsi qu’un des commis habillé comme il se doit pour le service, posaient de nombreux plats, il semblait impossible que les deux personnes a cette énorme table finissent en un seul repas ne fut-ce que la moitié. M’enfin bon… Ensuite, le commis partit contre un mur, posture droite et attendant sans mot dire. La maid elle avait un bon vin dans la main, dé bouchonné assez rapidement et servait déjà l’invité sans lui laisser le choix, et puis, il achevait tout juste ses propos, il ne pouvait pas s’arrêter juste pour refuser un petit verre de vin.
« Des circonstances que votre capitaine n’à que vaguement évoqué ; Mr Bradford..’ il posa ses coudes sur la table, ses mains l’une dans l’autre et y apposa son menton, l’air intéressé.’ Dites m’en plus sur les raisons de votre venue. » Son ventre gargouilla alors et il fit mine de ne rien avoir entendu, un second gargouillis l’obligea à s’attaquer à la nourriture, assez sauvagement pour un homme aussi riche. D’ailleurs, le simple fait d’avoir posé les coudes sur la table l’instant d’avant posai les bases de son caractère sur de lui. La maid le servait d’ailleurs alors en vin puis rejoignait le commis. De sorte à être présente tout le repas en cas d’un besoin quelconque. La bouche pleine et sans vraiment lui avait laissé le temps de répondre il insista « Allez allez, je vous écoute. Mon temps est précieux. Ensuite… »
visiblement vexer d’avoir eu ses mots d’estomac en public. Il fit un geste vers la servante, tenant une cuisse de poulet a la main : « Elle vous conduira a vos quartiers et s’occuperas de votre séjour, qu'il soit au plus agréable possible, avant notre prochaine entrevue, Monsieur Bradford. » Lorsqu’il aurait terminé de parler, le nain avait en prévision de quitter la table sans rien dire, faire mijoter son convive, et aller faire un golf avec d’autres personnes de son rang social, accompagné bien entendu de ses deux ‘garde du corps’.
Dans son coin, Izayoi qui, bien entendu, venait d’entendre les propos de son propriétaire, ne les approuvas pas totalement : Plus important à faire ! Le ménage de l’étage supérieur n’était pas tout à fait terminer et en plus ; bah… Déjà qu’elle ne savait pas trop quoi faire pour occuper son propre temps alors s’occuper de quelqu’un d’autre qui n’est pas son proprio’ ! Quelle connerie. Devait-elle s’occuper de lui comme elle s’occuper de son maitre ou bien aviser de manière différente et donc sans la moindre référence sur le pourquoi du comment ? En tous cas, son visage restât totalement inexpressif, ce qui n’envisageait rien de bon pour l’hôte qu’elle ne daigna même pas regarder. Aucun intérêt pour ce semi-géant ultra baraqué. Outre peut-être celui de faire un bras de fer avec lui, et encore !
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| | | | | | Sujet: Re: Retour au pays ! [PV Zaza] Ven 15 Mar - 0:40 | |
| Précédemment
Je n'arrive toujours pas à croire que je me retrouve là, à table, avec l'homme qui va devoir finir par m'annoncer que mes parents ont été condamnés à mort. Pour lui, tout semble tout à fait normal, son barbier le bichonne, les cuisiniers s'affairent et lui reste tout à fait serein dans son fauteuil. Dès que les plats arrivent, il se met à manger avec une voracité surprenante pour un homme de son acabit. Pendant un moment, je n'ose le regarder manger, de peur de le vexer. Il faut dire qu'il n'a rien d'un grand général. Je me surprend en effet à mépriser cet homme dont la laideur m’apparaît clairement. Cet homme est mauvais, je le sais. Aussi, quand il fait mine de se lever pour me laisser en plan, je me lève à mon tour et m'incline pour lui demander de m'accorder quelques secondes de plus avant de partir.
- Mon Général, je me dois de refuser votre offre. Je ne suis pas ici pour quelconques négoces à propos du sujet qui nous intéresse. J'étais venu avec une seule idée, celle d'apprendre ce que sont devenus les accusés Bradford. Loin de moi l'idée de vous offenser, mais Je ne compte pas m'attarder sur ce cas, d'autant que votre employée m'a déjà laissée entendre ce qui a été décidé à propos de leur sort...
Le petit homme a l'air surpris par mon audace, mais il finit par sourire et s'approcher de moi. Le voir de près me confirme la laideur de cet être que je ne peux que mépriser en cet instant. Je ne suis pas un as des rouages de la politique, mais j'ai assez souvent vu comment fonctionnaient les gens aisés pour savoir quand on me prend pour un con. Et ce petit homme, là, il me prend pour un bon gros pigeon. Mes poings se resserrent et je frissonne quand il pose une main sur mon bras, le regard plein de fausse compassion.
- Oui, oui, je conçois que vous ne puissiez attendre. Vous disiez donc que vous aviez déjà eu vent de la nouvelle? Oui, vos parents ont étés condamnés. Mais sachez qu'il est tout à fait en mon pouvoir d'y remédier..
Le pouvoir. Ce petit homme en détient un max et ses petits yeux de porc me laissent entendre que son ambition est plus grande encore. Je sais tout à fait ce qu'il est en train de faire. Essayer de m'acheter, utiliser une corde sensible pour faire de moi un pantin. Mais je ne me laisserai pas faire! Il ne sait pas que rien ne peut me détourner de mon but ultime: atteindre la perfection. Pour cela, je ne dois pas me faire salir par ce genre de crapules! J'écarte donc sa main d'un geste rapide et l'observe dignement. J'écarte ensuite les bras et contracte mes muscles pour déchirer mon haut, révélant ainsi mon torse de rêve et mes bras puissants. Je pose sur lui un regard neutre en prenant la pose, tel un dieu faisant fuir la laideur à bras le corps.
- Voici la seule beauté que m'a légué la famille Bradford! Je n'ai nul besoin d'autre chose et, comme je vous l'ai dit, je ne suis pas venu pour négocier quoi que ce soit concernant leur peine. Ma seule volonté était de savoir ce qu'ils devenaient et, c'est ainsi, maintenant je sais. Si la justice en a décidé ainsi, c'est que c'est nécessaire pour rendre notre monde plus beau!
Je brille de milles feux devant ces ignorants! Ces derniers ont l'air abasourdis par ma beauté et il faut quelques instants au Général pour retrouver l'usage de la parole. Il commence à bredouiller quelques petites choses pour tenter de m'amadouer, mais les muscles de mon torse semblent lui faire perdre un peu de sa superbe. Il m'autorise donc à partir, me laissant seul avec ses gorilles. Ceux-là m'indiquent la sortie, et je retourne donc ainsi au camp de base, laissant tout Logue Town admirer ma douce musculature. Le colonel m'accueille chaleureusement et se retrouve assez peu étonné par ma tenue. Il me demande comment s'est passé l'entretien et parait troublé quant à mes réponses. Et pour cause! Quelques jours plus tard, alors que nous nous préparons à repartir en mer, il revient me voir avec d'étranges informations selon lesquelles la condamnation à mort aurait été décidée le jour avant mon arrivée et serait en ce moment même en train d'être levée. Je savais que le petit homme cachait des choses, mais de là a prévoir ça depuis le début, c'était ignoble! Et pourtant, il n'était pas possible de remonter directement à lui. Je n'avais donc aucune possibilité d'ôter cette tâche de ce monde sans risquer de gros ennuis. C'est donc le coeur lourd que j'embarque à nouveau sur notre fier navire pour repartir sur les blues.
- Je reviendrai petit homme.. Et cette fois, j'aurai la force et le droit de rendre ce monde plus beau en t'exterminant.. C'est une promesse..
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| | | | | | Sujet: Re: Retour au pays ! [PV Zaza] | |
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| | | | | | Retour au pays ! [PV Zaza] | |
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