• Etre ou ne pas être un boucher ? Telle est la question ~..

---------------------------------------------------------------------------------

La journée était magnifique sur les mers de South Blue, les oiseux chantaient, les dauphins sautaient gaiement tout en éclaboussant les gens sur les bateaux et un homme seul sur sa barque était en train de jouer avec un œil ! Quoi ? J’ai dit jouer avec un œil ? Ben oui c’est bien cela, Andrew était dans sa barque et il s’amusait à faire rouler un œil, il n’y a rien de mal à cela je crois non ? Bon bref, si Andrew se trouvait sur cette mer, ce n’était pas pour le tourisme même si apparemment il y avait de très beaux endroits par ici ! Non, si il était là c’était surtout car il avait besoin de se ravitailler en nourriture et en fournitures médicale, son combat à Logue Town contre cette bande de pirate ayant utilisé tout son stock de scalpels et de poche hermétique il devait en retrouver. Bien sûr comme il était un homme, il devait aussi manger donc en même temps il irait faire ses courses.


Andrew était sur la mer depuis trois jours, il ne faisait rien, il passait la journée à parler à sa faux ou à jouer avec les organes humains qu’il avait récolter à Logue Town, autant dire que son navire empestait légèrement la mort. Après quelques heures de voyage de plus, il décida de camper ici pour la nuit. Il jeta donc l’ancre et regarda le soleil se couché. Il était seul sur cet immensité d’eau noire dont la seule lumière venait des étoiles… Seul ? J’ai dit seul ? Je me suis trompé, car il n’est jamais sel, sa chère tata Gertrude est toujours là pour lui tenir compagnie, il entend sa voix dans sa tête, une voix sombre et mélodieuse, comme une mère le réconfortant dans les moments sombres. Pour le moment elle ne parlait pas, elle regardait son ange dormir, son ange de la mort…


Le soleil se leva tôt et Andrew par la même occasion, après cette légèrement lavé avec l’eau douce qu’il lui restait. Et après avoir chanté une comptine pour enfant, il reprit la mer en direction de l’ile la plus proche de lui, c’est-à-dire l’ile du Karaté. La fin du voyage fut rapide grâce au vent qui allait dans la même direction que notre cher faucheur, il ne mit qu’une heure à arriver à sa destination. Accostant au port, il sortit de son embarcation en sifflotant, les gens le regardant bizarrement, comme s’ils n’avaient jamais vue quelqu’un comme lui. Enfaite, ils n’avaient sans doute jamais vu quelqu’un comme lui sinon, ils ne seraient plus là pour le regarder. Bref, Andrew se fichait complétement de ce que les autres pouvaient penser de lui, la seule chose qu’il voulait, c’était que sa tata soie fière de lui. Après une marche dans la ville, et avoir fait ses courses qu’il avait rapporté au navire, il entra dans une boutique sombre dans une ruelle, une boutique qu’il connaissait bien.


Entrant à l’intérieur, il regarda sur les étagères, il y avait beaucoup de bocaux dans lesquels se trouvaient des organes, des membres, des animaux et certaines petites potions miracle. Arrivant au comptoir, il commanda trois boites de scalpels et une trentaine de sac hermétiques pour ses expériences. Le gérant, le connaissant assez bien, lui apporta vite tout ce qu’il lui avait demandé et lui donna, ils avaient un petit arrangement qui permettait à Faust de ne pas payer ses achats. Sortant de la boutique, il arriva sur les quais et là, une vingtaine de personne l’attendait chacun muni d’arme et le regardant d’un mauvais œil. Un des membres de ce groupe, surement le chef lui adressa la parole :

« Les mecs c’est lui ! C’est ce taré qui à torturer nos amis à Logue Town ! Faust, tu ne vas pas t’en tirer aussi facilement ! Je vais te tuer et je ferais fondre ta faux pour en faire des fourchettes ! les mecs en joue !»

Andrew ne bougeait pas, il attendait quelques choses, quelque chose de précieux. Alors que les pirates commençaient à le visait avec leurs fusil, la chose qu’Andrew attendait arriva enfin. Dans sa tête, la voix mélodieuse de sa tata commençait à se faire entendre : « Mon tout petit, tata Gertrude n’aime pas voir des gens s’en prendre à toi mon ange, tue les tous et rapidement, ils ne méritent que cela… » Suite à cela, Andrew commença à sourire avant de parler à son tour tout en empoignant sa faux :

« Vous savez, vous n’êtes pas très gentils… Vous voulez me tuer alors que je ne vous ai rien fait à vous… Ce n’est pas juste… Mais ce n’est pas grave… Tata ma donnée la permission de vous tuer… alors voilà… Chimei-tekina ame !

D’un geste rapide, Andrew donna un coup de faux vers le ciel, sa lame d’air noire fonçant alors vers le haut. Les pirates, croyant qu’Andrew avait raté son coup commencèrent à rigoler. Mais Andrew savait très bien ce qu’il faisait. Quand la lame arriva haut dans le ciel, elle se divisa en cinq et retomba sur cinq des pirates leurs tranchant la tête au passage, le combat était donc lancé ~

---------------------------------------------------------------------------------

• Massacre..

---------------------------------------------------------------------------------

Andrew était donc là, face à face avec la troupe de pirate, il souriait, faisant tourner sa lame dans sa main. Il n’avait qu’une envie, celle de trancher tout ce qui pouvait être à sa portée, et à dire vraie, il n’allait pas se faire prier. Pas qu’il soit croyant bien sûr, c’est une expression. Pourtant, malgré le fait qu’il soit complétement taré, il n’en restait pas moins un homme et un homme face à une vingtaine d’adversaire, il avait très peu de chance de s’en sortir. C’est alors, que venu des enfers, une femme surgit, une femme dégageant une aura menaçante et meurtrière. Elle se plaça directement entre deux pirates et d’un coup d’épée bien placé, leur trancha la tête. Son œuvre finie, elle attrapa la tête d’un des deux pirates qui venaient de passer l’arme à gauche et commença à s’abreuvait du sang qui en coulait. Andrew était subjugué par cette femme, une personne comme lui capable des pires atrocités, il n’était pas venu pour rien finalement. Par la suite, un des pirates annonça que maintenant ils avaient à faire à deux monstres, deux personnes pouvant faires des choses horrible, il traita la femme de folle et apparemment cela ne lui à pas vraiment plu.


En effet, à peine l’homme eu t’il finit sa phrase qu’elle répliqua en lui arrachant l’œil, quelle belle femme, dangereuse et sadique, tout ce qu’Andrew aimait, il pourrait sans doutes réalisait des expériences sur elle quand tout ceci fut terminer. Ensuite, dans un large mouvement, elle envoya la tête à Andrew qui finit de boire le précieux liquide qui en sortait avec délectation. Elle lui demanda son nom tout en lui disant qu’elle lui laissait les dix pirates restant alors qu’elle s’occupait des autres. Andrew ne refusa bien sûr pas cette invitation funeste. Son attention fut alors complétement fixée vers le combat qu’il allait avoir, il avait du sang qui dégoulinait de sa bouche et bien sur ce n’était pas le sien. Un sourire sadique sur le visage, il restait debout sans bouger comme s’il attendait un mouvement de la part des pirates.


Pendant quelques secondes, rien ne se passa, comme si le temps lui-même retenait son souffle. Le bruit des oiseaux étant le seul son entrant dans le champ de bataille. Ne supportant plus cette interminable attente, un des pirates qui n’était sans doute pas très patient commença à courir vers Andrew dans un grand cri pour se donner du courage. Sa course était rapide mais ses pas hésitant et son arme placée au-dessus de lui pour donner un coup vertical était tremblants. Quand il arriva devant Andrew, il n’eut même pas le temps de rabattre son épée car la main de Faust traversée sa cage thoracique et ressortait de l’autre côté le cœur encore palpitant dans la main. Laissant le corps tomber et former une mare de sang, il croqua dans le cœur encore chaud de l’homme faisant couler du sang sur ses vêtements.


Pour ne pas salir encore plus sa veste qu’elle l’était déjà, notre fossoyeur préféré l’enleva el la faisant tomber à terre révélant son torse musclé remplit par des dizaines de cicatrices qu’il s’était infligées lui mêmes ou des souvenirs de combats ardents. Bref, voyant le corps de leur ami se vider peu à peu de son sang, les autres criminels rageaient, ils savaient bien qu’ils ne pouvaient rien faire et pourtant, ils essayaient quand même de s’en sortir, comme c’est mignon et Andrew vas se faire une joie de briser leurs espérances et leurs corps par la même occasion. Alors qu’il commençait à sourire sadiquement tout en sifflotant une chanson pour enfant, un des pirates prit la parole pour se donner du courage :

« De toute façon tu es fichu ! Tu es seul et nous sommes encore neuf ! Si tu te rends maintenant on te ferra pas souffrir tu as ma parole ! Mais ne cherche pas à résister ! »

On pouvait bien voir et surtout entendre grâce à l’intonation de sa voix que le pirate ne croyait même pas en ce qu’il disait, il avait peur et une très grande peur. C’est à ce moment qu’elle commença à se faire entendre dans la tête d’Andrew : « Andrew… Mon enfant… Ces enquiquineurs empéchent Tata Gertrude de pouvoir se reposée, tue les sauvagement mon amour… » Après cela, le sourire d’Andrew grandit encore et d’une voix simple et chantante, il prit la parole :

« Vous savez, ma chère tata Gertrude vient de me dire que vous l’empêchiez de dormir. Alors je vais simplement vous demandez de ne pas faire de bruit pendant que je vous tuerais dans d’atroce souffrance et que allez-vous videz de votre sang. Merci beaucoup. »


Après ces quelques mots, Andrew lança une lame de vents qui trancha en deux huit des neuf pirates restant tout en aspergeant abondement le dernier de sang. Celui-ci, qui avait peur de mourir, ne pouvait plus bouger, il était figé par la peur et il savait bien qu’il allait mourir. C’est en fermant ses yeux qu’il eut la gorge arraché par les dents d’Andrew qui s’abreuva dans cette source de sang. Voyant que la femme était pleine de sang, il lui lécha le cou tout en la relevant.

« Moi je me nomme Andrew Faust, le faucheur… »

---------------------------------------------------------------------------------