Poilozer Menton

Le soleil était à son zénith lorsque je décidais de me sortir de mon lit, cela faisait longtemps que je n’avais pas fait une bonne grasse matinée comme il le fallait, réveil à midi, il est vrai que ces derniers temps je m’étais beaucoup surmené, je me tuais littéralement à la tâche, il est vrai aussi qu’en ce moment, il y avait une montée de la piraterie et le travail des marins était constant. Après un bon étirement qui réveilla tous mes muscles et une bonne douche bien froide qui celle-ci réveilla mon esprit, j’étais paré à aller boire un bon tonneau du meilleur saké du coin. Enfin, avant cela je pris un petit déjeuner et m’habilla toujours de la même manière.

Sorti de chez moi, je fis la rencontre de mon grand-père qui me raconta qu’il y avait eu du grabuge sur le port, après quelques explications, je compris qu’il s’agissait seulement de deux ivrognes qui s’étaient battus parce que l’un pensait que lorsqu’on rajoutait du gingembre avec du rhum, on avait un barreau pas possible et l’autre disait que c’était faux et qu’on était au contraire, ramolli du cul. Enfin, ce genre d’histoires ne m’intéressaient guères et de toutes façons, ma boisson préférée m’attendait, oui attends-moi ma chérie j’arrive.

Je marchais les mains dans les poches tout en sifflotant, les gens dans la rue me regardaient d’un air surpris car ils n’avaient pas l’habitude de me voir appliqué ce genre d’attitude, j’étais généralement beaucoup plus froid et distant avec les autres, mais aujourd’hui je me sentais bien et je voulais le faire savoir à tout le monde. Enfin arrivé au bar, le barman prit ma commande et me servit rapidement, il savait qu’il ne fallait pas me faire attendre, surtout si c’était pour servir des mecs déjà ivres morts alors qu’il n’était que treize heures trente.

Arrivé à ma troisième bouteille, je commençais à ressentir les effets de l’alcool sur mon corps et je pris la décision de m’arrêter là pour l’après-midi. C’est à ce moment-là qu’une femme, très charmante d’ailleurs, me rentra dedans alors que je sortais à peine du bar, elle se vautra comme une merde suite au choc avec mon torse musclé et je titubais suite aux effets de l’alcool. Malgré tout, étant un bon soldat de la Marine, je pris quand même le temps de l’aider à se relever et je lui demandais pourquoi elle était aussi presser. Je lui demanda son nom, elle s’appelait Caroline alors, « Jolie nom pour une si jolie fille », lui avais-je lancé avec un sourire ravageur qui ferait tomber laquelle de son genre, elle, ne réagit tout simplement pas, elle s’en foutait royalement de ce que j’avais à dire, je savais qu’elle était là pour me faire chier car elle m’avait dit auparavant qu’elle me cherchait.

Après avoir écoutée ce qu’elle avait à dire, je pris connaissance des faits, elle était naturellement en train de faire ses courses lorsqu’une bande de voyous bousculaient tout le monde sur leur chemin tout en rigolant comme des porcs, elle n’avait pas échappée à la règle, mais elle avait tout de même répondue à ce geste en leur demandant des excuses, c’est alors que ce qui semblait être le chef de la bande lui colla une beigne et lui dit

« Tu crois que tu parles à qui, femelle ? Je suis le Capitaine des Pirates aux Mentons Poilus, primé à sept millions de Berrys, le grand Poilozer Menton ! »

Je pensais tout d’abord à une blague, elle devait se foutre de ma gueule c’était pas possible, c’était quoi ce nom d’équipage, et ce nom ?! Personne n’oserait appelé son enfant comme ça, c’est une diffamation, que dis-je, un blasphème aux droits d’avoir un nom correct, ses parents l’avaient insultés dès sa naissance, le pauvre, je comprends pourquoi il a choisi la voie de la piraterie, pour surement trouver des loosers comme lui. Malgré tout ce désespoir, un détail ne m’échappait pas, c’était la prime de « Poilozer », sept millions de Berrys, pas mal pour un gars qui a un nom pareil. Allez c’était décidé j’en ferais ma cible à coup sur et pris la direction du quartier général afin de l’informer de la situation.

Arrivé là-bas, je vis les avis de recherche, et oui il était bien là « Poilozer Menton », sept millions de Berrys, j’étais outré, comment on pouvait avoir un blase pareil, ha la société de nos jours, alarmante et inquiétante. Je le pris alors en chasse, vu que le QG ne vit pas d’inconvénients à ce que j’attrape ce malotru, je pris d’abord la direction de la grande place, là où avait été exécuté Gol D. Roger, ou plus communément appelé Gold Roger. C’est là que je revis Caroline, elle m’avait dit qu’elle m’indiquerait le chemin pour aller la où ce cher « Poilozer » s’était installé, elles les avaient suivies, c’était super, j’allais me faire un looser facilement et peut-être que j’allais tirer un coup, que demandait de mieux ?

Méfiance

Arrivé à l’endroit où était installé Poilozer Menton, je me rendis que le petit enfoiré avait les moyens, à moins qu’il ne se soit installé sans payer, j’allais bientôt le savoir de toutes façons, il était dans une villa tranquille, au bord de mer, ça ne collait vraiment pas avec nom. « Poilozer Menton », j’arrivais en face de la grille et je sonnais tout simplement, une vingtaine de personnes sortirent de nulle part et m’interpellèrent en beuglant sans que je ne puisse comprendre ce qu’ils disaient, ils ouvrirent la grille et ils me menacèrent de me tuer, de me lacérerait comme un pigeon, je souris à cette remarque, ce qui les énervaient encore plus que ce qu’ils étaient déjà. Ils dégainèrent leurs épées et étaient prêts à en découdre. Je pris tout simplement une grande impulsion et sauta dans le ciel, et je commença à me transformer en Phénix, je voyais dans leurs yeux qu’ils étaient surpris et l’un d’eux s’écria.

« C’est… C’est Sting le Phénix ! Attention courrez la Marine est après nous !»
« L’ENVOL DU PHENIX ! »

Je m’écrasais sur mes ennemis après m’être à une cinquantaine de mètres au-dessus du sol, ce qui provoqua une énorme soulevée de poussière et de sable, après que toute cette saleté se soit dissipée, j’aperçus les dégâts de mon attaque et je vis que tous les ennemis aux alentours, c’est-à-dire la vingtaine qui était venu m’accueillir était tous KO, j’avais dit à une patrouille de me rejoindre afin de pouvoir arrêter nos chers pirates, mais avant je devais être sur que leur boss était toujours là et on me confirma que celui-ci était en train de faire une sieste, oh le malheureux, il est fatigué ? Il aura tout le temps de se reposer en prison tiens.

Après avoir attendu la patrouille une bonne demi-heure, celle-ci arriva et je leur fis un sermon mémorable pour m’avoir fait perdre mon temps, pas que ça à foutre quoi, j’avais une petite frappe à arrêter. Pendant qu’ils embarquaient les malfrats, j’entrais dans la villa à la recherche de « Poilozer » lorsqu’un homme portant une épée vint à moi, celui-ci ne chercha pas à comprendre et dégaina et m’attaqua directement, j’esquivais aisément ses coups car ils étaient d’une lenteur phénoménale, ça me blasait, puis en même temps que j’esquivais je lui entrais un uppercut monumentale, qui lui fit traverser le couloir que j’avais engagé. J’entendis alors un bruit énorme, c’était Poilozer qui essayait de s’échapper, alors comme ça on voulait me fuir hein ? Pas de chance pour toi mon pote, personne ne me fuit dans ma ville. Je sautais alors de l’étage à l’entrée et c’est là que j’entendis un bruit dans mon dos, je me retournais et je vis Poilozer.

"Merde…"
"Quoi t’es pas encore sorti ? Je pensais que tu t’étais barré suite au boucan que tu faisais."
"Tshh pas le choix alors"
"Hé bah lors Poilozer, tu veux que je te botte le derrière ?"

Il pointa alors son menton vers moi et hurla « Demon Menton », c’est alors que tous les poils qu’il avait au menton m’attaquaient tous en même temps, je sautais sur le côté pour esquiver et me transforma en Phénix, j’arrivais rapidement à son niveau et lui infligea ma technique des « Serres du Phénix » qu’il prit de plein fouet et il chuta comme la merde qu’il était. Je l’attrapais alors par les poils de son menton et le trainait dehors. Je le balança alors à mes officiers qu’ils l’embarquèrent lui aussi. Je retrouvais Caroline qui n’était pas très loin de ma position actuelle, lorsqu’il l’a vit Poilozer semblait choqué, ses yeux semblaient dire qu’est-ce qu’elle faisait là ? Et je connaissais ce genre de regard qu’elle lui renvoyait, c’était le regard de ce que qui disait « La ferme, je gère, fais-moi confiance. », je devais mener mon enquête.

Surprise

J’étais méfiant, et c’était normal, maintenant que j’étais seul avec elle, Caroline me faisait un peu flipper, non seulement elle me faisait flipper mais en plus j’étais sur mes gardes, et ça c’était mauvais, elle allait tout de suite remarquait ma méfiance, c’était relou j’en avais marre, et j’avais envoyé un message avec des signes à la seule fille de ma patrouille, Sylvia, très jolie elle aussi, elle était ma subordonnée depuis que j’étais devenu Caporal, elle nous suivrait moi et Caroline pour voir si les mouvements de celle-ci sembleraient suspects.

Après quelques temps, nous nous rendions au bar qui n’était pas très loin du port de Logue Town, un nouveau bar, qui venait d’ouvrir il n’y a pas très longtemps, vu que je ne le connaissais, je ne sais même pas si je l’avais vu hier soir, j’étais passé par le port et je ne me rappelle pas avoir vu un port, je rentrais en premier et le bar était bondé, oui c’était surement un tout nouveau qui venait d’ouvrir, car généralement il n’y a pas autant d’affluence a dix sept heures, c’était rare, j’en conclu donc qu’il venait d’ouvrir ses portes.

Comme à mon habitude, je pris du saké, une bouteille entière, que je devais partager avec cette meuf la, je savais même pas si il n’était pas une pirate elle-même, c’est alors que Sylvia entra elle-même dans le bar et s’installa pas très loin de nous afin d’écouter la conversation. Elle essayait de me charmer, ça se voyait mais je ne tomberais pas dans le panneau, le regard qu’elle avait lancé a Poilozer m’avait mis la puce à l’oreille, elle était loin d’être réglo celle-là.

Vingt-deux heures, l’heure à laquelle nous quittions le bar, j’avais fait signe à Sylvia de quitter celui-ci avant nous, enfin c’était aussi l’heure à laquelle j’étais censé sortir de ce bar, mais enfin je voyais le vrai visage de Caroline, juste avant de sortir, un homme pointa la lame de son épée au niveau de ma gorge et me fit signe de me retourner, je jouais le jeu, je la vis alors avec un grand sourire, elle fit un signe au barman qui lui balança une sorte de paire de griffes d’aciers, surement ses armes, elle se retourna et m’adressa la parole.

« Surpris ? Mon nom est Caroline Menton, la sœur de Poilozer, le véritable capitaine des pirates aux Mentons Poilus.»
« Je me doutais que tu le connaissais, mais j’aurai une question : Pourquoi ? »
« Car te faire tomber est le meilleur moyen pour nous d’être primé avant d’atteindre Grand Line. »
« Non pas ça, je vais tous vous défoncer de toutes façons. Mais pourquoi ? Pourquoi Poilozer ? Qu’est-ce qu’il s’est passé dans la tête de tes parents pour lui donner un blase pareil ? Et pourquoi vous avez pas changé le nom de famille, je suis outrée »
« Grrrrr… TUEZ-MOI CE BATARD !!!! »

L’homme qui tenait son épée sous ma gorge essaya de me la trancher, mais avant qu’il n’ait eu le temps de faire un geste, je lui planta mon poing dans la gueule et il s’effondrait KO, ce qui eut pour effet d’exciter le reste des pirates présents qui m’attaquèrent tous en même temps, c’est alors que Sylvia entra, je lui dis de tout simplement se faire Caroline Menton, lorsqu’elle entendu nom de celle-ci, elle explosa, ce qui me fit exploser de rire moi aussi, elle, qui nous écoutait s’énervait de plus en plus et décida d’attaquer, elle se fit contrer par Sylvia qui l’amena plus loin.

Moi je m’occupais des autres sans recourir à mon pouvoir car j’avais la flemme de le sortir pour le coup, j’étais un petit peu comme Jin’Ichi, mais bon c’est pas comme si j’avais besoin de l’utiliser, je les défoncerai sans. Les adversaires tombaient comme des mouches mais il est vrai qu’ils étaient nombreux, j’utilisais les armes à ma disposition, étant dans mon jour de congé, malgré avoir pris la décision d’attraper Poilozer, je n’avais pas pris mon Katana de service. Enfin j’utilisais des bouteilles cassées et mes poings, je cassais des bouches avec.

Un quart d’heure plus tard, je mettais KO le dernier de mes adversaires et je tapa sur mes habits pour enlever la saleté qui était dessus, ce bar était vraiment dégoutant, mais je voyais la détermination de ces pirates à travers lui car construire un bar en une nuit seulement était assez incroyable, j’avais tout de même du mal à y croire, mais bon, j’avais appris une leçon : « Avoir un blase dégueulasse n’empêche pas d’être déterminé. »
Je me retourna vers l’autre Car Fight qui faisait rage et qui venait de se terminer avec la victoire de Sylvia, qui l’avait tout simplement éclaté, après les avoir amené en prison, je pris la décision de rentrer me coucher. Voilà comment se terminer ma journée de congé, le lendemain je reprendrais mon boulot de Caporal de la Marine.