Cela faisait maintenant trois mois que je vivais avec Ayate. Nous partagions mon ancien appartement dans la joie quotidienne. J'avais envie de calmer un peu ma vie, et j'avais décidé de former les jeunes recrues qui arrivaient par flots en ce moment. Cela faisait à peu près un an que j'étais entré dans le système de la Marine, et il me plaisait davantage depuis ma rencontre avec Ayate, qui avait depuis réussi à devenir Lieutenant médecin. J'étais très apprécié dans la base pour avoir fait tomber le système dictatorial qui régissait cette forteresse, et c'est avec confiance qu'on m'avait confié la lourde tâche de former les bleus. J'étais en train de superviser un entraînement au tir quand on m’appela dans le bureau du Commandant. Je m'y rendais en toute hâte, et une fois entré, le commandant m'invita à m'asseoir. Il pris alors la parole sur un ton jovial.
" Bon, il fallait que je vous vois pour votre mariage, je vous rappelle qu'il est à la fin de la semaine "" oh, je ne l'avais pas oublié "" Encore heureux ! J'ai pensé à faire une haie d'honneur avec les gradés de la base pour vous et votre futur épouse "" Tout le monde en uniforme ? "" Bien évidemment "" Alors ça me va. Mais juste une question, où compter vous l'organiser ? "" Dans la salle des fêtes de la salle, qui est assez grande pour contenir tout les hommes de la base. "" Nous sommes en parfait accord mon commandant. Mais puis-je demander une chose ? "" Allez-y."" Je voudrais que trente-huit navire tire un coup de canon chacun, et qu'on décore les douze survivants de Karakuri. "" Ce sera fait."Je sortais donc de la salle, après ce dialogue assez court, et je retournais auprès de mes hommes, qui étaient avachis contre un mur, se reposant. Je générais des lames de la taille d'une aiguille et leur piquait le postérieur avec. Il se levèrent immédiatement, au garde-à-vous; Je les examinais, et j'éclatais de rire. Eux, ils étaient décontenancés par mon attitude. Je leur donnait le reste de la journée en quartier libre. Je rentrais chez moi, et je me reposais longuement, jusqu'au retour d'Ayate. Je lui rapportais mon entrevue avec le commandant, et cela semblait lui convenir. La veille du Mariage, tout était prêt, et je me couchais seul.