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[FlashBack] Le début d'une Aventure [PV: William Fly ]

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[FlashBack] Le début d'une Aventure [PV: William Fly ]  Vide
MessageSujet: [FlashBack] Le début d'une Aventure [PV: William Fly ] [FlashBack] Le début d'une Aventure [PV: William Fly ]  Icon_minitime1Dim 2 Juin - 13:32



- Un révolutionnaire à St Urea -

Mon voyage sans but m'avais conduit à me diriger sur une île qui n'était plus sous le commandement du gouvernement mondial, pour moi c'était une réussite total bien que ce soit un de ses pirates qui étaient maintenant le chef. Par curiosité je voulais voir ce que cela donnait. Une île plutôt isolée du reste, le royaume de Saint Urea était autrefois dans le ciel, mais des anges avait réussi à gouverner pendant quelques temps, puis un empereur venu et imposa sa domination. A vrai dire je ne portais pas les pirates dans mon coeur, ils étaient pour mon clan et moi des nuisible qu'on écraser comme des blattes avec le plat du pied. De toute façon cela faisait plusieurs jours que je naviguais et je me devais de réparer ma barque à voile et trouver quelques provisions.

J'aperçus alors l'île se détachant de l'horizon, elle semblait être plutôt petite comparée à mon île natale. On pouvait voir que la végétation était abondante et verdoyante, il y avait également un sommet qui dominé tout Urea. Le côté nord de l'île semblait être déserté par les hommes, ils étaient surtout implantés sur la côte est et sud de l'île. Il était impossible pour d'accosté au nord à cause des nombreuses falaises et récifs. Je longeai alors la partie ouest, pour pouvoir rejoindre le port installé dans une baie à l'abri du vent et des grosses vagues. J'arrivais alors à l'intérieur, il y avait pas mal de bateau mais étrangement il avait tous des drapeaux noirs et blanc, des pirates, beaucoup de pirates, surement des alliés du Yonkou. J'accostais alors, j'attachais avec un cordage, mon navire à la bitte d'amarrage du ponton. Je sortis alors en prenant avec moi quelques affaires, de l'argent mon sabre et mes herbes séchée. Je sortis mon calumet et tassa l'herbe dedans, je tirai une grande bouffé et une épaisse fumée blanche sortis. Bien. Trouvons d'abords une auberge, j'avais très faim et je n'avais pas mangé de viande depuis des lustres et bon saké sera bienvenue également.

Je me mis en route vers le centre urbain où il semblait avoir pas mal de piétons dans la rue. Mes getas résonnèrent sur les pavés des rues, j'en profitais pour observer les bâtiments. Je n'avais jamais vu ce type d'architecture auparavant, il avait des trucs étranges, comme des sortes de temples ornés de croix. Intrigué par ses vitraux multicolores et toutes ses colonnes je décidai d'aller jeter un coup d'oeil. Je poussai alors la grande porte et un spectacle des plus particuliers s'offrit à moi. Des gens étaient tous assis à écouté les paroles incompréhensibles d'un homme en robe blanche et tout ça sur un fond sonore d'un orgue.

C'était surement une sorte de cérémonie religieuse. Je préférais faire demi-tour, atmosphère était vraiment angoissante dans ce bâtiment étrange. Je continuai mon chemin en quête de vivres. Les rues résonnèrent alors subitement, des cloches se mirent à sonner du bâtiment que j'avais quitté plus tôt. Une attaque ? Un incendie ? Un tsunami ? Pourquoi ses cloches fessaient t'elle un boucan pareil, il y avait surement une catastrophe en prévision, les gens sortirent alors tranquillement du grand bâtiment lugubre. Ce bordel insupportable ne semblait pas les affecter plus que ça, il semblerait que la messe était fini, je vois plutôt étrange cette île...

Je trouvai alors un bar non loin d'où je me tenais. Le sourire je me dirigeais alors vers le lieu où j'allais enfin pouvoir manger, le temps était au beau fixe et nombreux clients profitait du soleil dehors avec leur consommation. Cette île un petit coin de plaisance et de loisir. Je rentai alors dans le bar et je commandai alors un bon steak cuit à point accompagné de quelques crudités ainsi qu'une coupole de saké. Je dévorai mon repas rapidement et je ne tardai pas à recommander une bouteille de saké que je décidai d'emporter avec moi, j'allais la siroter tranquillement sur la plage, c'était une belle journée pour ne rien faire et contempler la mer azure. Mais je me rendis vite que cette île n'était pas aussi idyllique que ça. En effet il avait sur mon chemin des gars plutôt intimidant qui emmerdaient un jeune couple et plus particulièrement la jeune demoiselle. La barbe mal rasé, des habits déchirés, des chicots en moins, des tatouages et des bandanas, ses types là étaient surement des pirates où des types peu recommandables. Je décidais de continuer mon chemin, puisque qu'ils avaient finalement laissé tranquillement les jeunes amoureux. De toute façon je n'étais pas d'humeur à vouloir jouer les justiciers. Mais j'étais un vrai aimant à connards, ils avaient décidé de venir vers moi.

« Hey, mec t’es qui toi ? T’es quoi un foutu okama en kimono ? Allez répond enfoiré ! »

«« Je ne suis que de passage, je ne veux pas de problème, laissez moi passer, s’il vous plait. »

« Ouais bien sûr mon gars, tu peux passer mais avant ça, envoie la ferraille que tu à la ceinture ! »

Ferraille ? Il semblait qu'il parlait de mon sabre. Je le sorti de mon ceinturon de toile. Et je lui enfonçai mon katana encore dans son fourreau dans le bide. Il s'écroula à genoux le souffle coupé.

« Bien, maintenant pousse toi et tes potes aussi, sinon je vous couperais en carpaccio »

Le type fît un geste de la main encore incapable de parler correctement. Je continuais mon chemin vers l'étendue sauvage de sable. Je m'assis alors et déboucha ma bouteille de saké, je bu quelques gorgées, puis j'entendu des bruits de pas venant vers moi, encore des enfoirés de pirates ?




Dernière édition par Fujiiro Eishi le Mer 5 Juin - 10:24, édité 1 fois
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[FlashBack] Le début d'une Aventure [PV: William Fly ]  Vide
MessageSujet: Re: [FlashBack] Le début d'une Aventure [PV: William Fly ] [FlashBack] Le début d'une Aventure [PV: William Fly ]  Icon_minitime1Dim 2 Juin - 20:09




South Blue – Royaume de Saint Urea



Ah William, entre et prend un siège. Tu sais que depuis ton entrée dans le CP9, tu es devenu un agent tout terrain travaillant pour le gouvernement. Tu sais pourquoi tu en fais partie mais tu sais aussi que tu manques d’expérience. C’est la raison majeure qui fait que tu ne peux aller sur grandline pour l’instant, étant donné que tu n’es encore qu’un volcan en ébullition. Tu ne te rends pas compte des aspects diverses de la profession et de ce que cela importe. Discrétion et couverture sont les maîtres mots du Cipher Pol et sont ceux que tu dois apprendre et retenir dans ton crâne à tout instant. Pour se faire et pour que tu apprennes, je vais t’assigner une mission différente des autres que tu as pu remplir auparavant. Autrefois, tu étais utilisé comme agent de suppression, mais il faut que tu comprennes le sens de la couverture. Tu vas rejoindre par navire un royaume que tu connais particulièrement bien, Saint-Urea. Tu sais par ailleurs qu’il s’agit désormais d’un territoire pirate gouverné par un empereur, et qui est donc une zone de non-droit. Les ordres sont clairs. Tu te rends sur place et tu te fonds dans la masse. Tu fais comme tu veux, tu te débrouilles, tu agis comme un pirate s’il le faut ! Tu es venu avec ton sens de la justice, mais tu dois maintenant penser comme un assassin, un agent double. Et à ton retour, tu me feras un rapport de ce que tu auras vu. Des questions ?


Le commandant du quartier général était un sacré homme, quand même. Il pensait toujours à tout, comme une progression vers un but final, alors même si je lui en voulais de ne pas me laisser aller sur la mer de tous les périls je devais me rendre à l’évidence qu’il forçait le respect. On m’avait déposé sur une autre île de South Blue qui était toute proche de ma destination. De là, je pris un navire marchand qui me conduisit jusqu’au large de Saint-Urea, proche de mon ancien village. D’après eux, le royaume avait bien changé depuis que les pirates l’occupaient. Cela faisait quatre années que je n’y étais pas retourné, quatre année que je voguai sur les mers bleues à traverser diverses aventures. En posant le pied sur le quai après avoir rendu la barque aux moussaillons, je sentais une bouffée de nostalgie m’envahir, repensant à tout ce que j’avais vécu ici. La prise de position de ces minables, oui, j’étais là mais bien trop jeune pour lever le petit doigt. Première chose que je remarquai, c’était le nombre de navires qui arboraient un drapeau noir avec une tête de mort. Je ne pouvais pas tous les compter, cela me faisait froid dans le dos. Sur les docks, des hommes traînaient des pieds, certains une bouteille à la main en marchant de travers, certains dormaient en plein milieu, d’autres encore se livraient à des duels. Un tas de muscle vint à ma rencontre, m’expliquant qu’ici, il fallait payer une taxe si on voulait avoir le droit d’y rester. Il n’eut pas le temps de finir que j’utilisais mon shigan pour le faire taire, déposant son corps dans un coin sombre. Si je devais cacher ma couverture, rien ne m’empêchait de verser le sang, d’autant plus si c’est celui d’un pirate. Personne ne m’avait vu, je continuais donc ma route tranquillement, examinant la population. Les anciennes maisons chaleureuses avaient été pillées depuis longtemps et elles servaient maintenant de bars, de salles de jeux, de maison de prostitution. Cet endroit ne me revenait plus. Désormais, cela semblait être la loi du plus fort, et il n’y avait plus de place pour la civilisation, non. Je ne voyais plus que des bêtes assoiffées qui se mouvaient en quête de richesse, d’alcool et de femmes.

- C’est moi que tu regardes, blanc-bec ?

Le long d’une rue, j’avais effectivement posé mon regard sur chacun des hommes qui étaient présents, et l’un d’entre eux m’avait interpellé. On dirait que ma tête ne lui revenait pas du tout… En le jaugeant, je vis qu’il portait une grosse épée maniée par des bras puissants mais qu’il était vitreux et sans aucun doute sans cervelle.

- Tu sais qui je suis ? Excuse-toi tout de suite de m’avoir défié du regard si tu ne veux pas mourir jeune, m’annonça-t-il en riant, rire qui se poursuivit dans son dos, sans doute un équipage… Ici c’est moi le maître de cette rue, alors me fait pas chier et implore moi, ça fait des années que je vis ici, t’as compris le guignol ?

- As-tu… tué des habitants de cette ville ? Lui demandais-je simplement. A peine eut-il formé un oui avec sa bouche que j’utilisais un rankyaku pour le faire basculer. La surprise fut totale et il tituba en arrière, le ventre baignant de sang. Je ne le laissais pas réagir et m’approchais de lui grâce au soru avant de lui donner un coup fatal avec mon shigan. Il tomba à terre et se commença à se vider de son sang tandis que je pris la direction de la campagne. Cet endroit étant reculé, je n’imaginais même pas la capitale et mon imagination me fit frémir d’avance.

Avoir quitté le bourg, je marchai désormais sur la plage et tombai sur un type en kimono qui buvait du saké à la bouteille. Il était éloigné de l’activité grouillante de la ville mais sembla menaçant dès qu’il me vit. S’il n’avait pas l’air commode, c’est sans doute qu’il avait eu un accrochage avec d’autres gars. De toute manière, la plus grande cité du pays n’était pas excessivement loin, à peine quelques heures de marche, grand maximum, mais je devais passer là où se trouvait l’inconnu. Doucement, je m’approchai.

- Salut toi, t’es qui ? Pourquoi t’es pas là-bas à te battre et boire comme un trou ? Moi c’est William, je sais pas ce que tu fous tout seul assis sur le sable à boire comme un clodo, mais crois-moi, ça t’aideras pas à retrouver ton chemin. Si t’es paumé t’as qu’à m’accompagner, je vais vers l’est pour me rendre à la métropole du coin, tu vois ce que je veux dire ? Y aura tout pour toi là-bas, de l’alcool à flot, des mecs à tabasser, des nanas à draguer. Tu fais comme tu veux, c’est à peine à deux heures de marche en longeant la plage. Si tu refuses ça me gêneras pas, c’est juste que tu fais de la peine à glander comme ça. Bref… A toi de voir mon pote, à plus !

Et je m’en allais, ne sachant pas s’il allait me suivre. Et qu’est-ce que je foutais moi, à proposer à un inconnu de venir avec moi ? Bah… ça passerait certainement mieux aux yeux de la population, j’aurais l’air d’un bout d’équipage. D’ailleurs, je ne sais même pas si c’est un pirate ce mec !


William Fly


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MessageSujet: Re: [FlashBack] Le début d'une Aventure [PV: William Fly ] [FlashBack] Le début d'une Aventure [PV: William Fly ]  Icon_minitime1Mer 5 Juin - 10:34

- Rouquin & Mouches géantes -

Un jeune homme s'approcha alors de moi, il stoppa alors à quelques mètres de là où je m'étais assis. Il devait avoir dans la vingtaine tout au plus, il était surement aussi jeune que moi. Sa chevelure rousse était soigneusement entretenue. Je le scannais rapidement, c'était devenu une de mes habitudes, vu que je ne fessais que picoler toute la journée, observer les gens était devenu naturel pour moi. Je remarquai alors quelques traînées de sang sur ses chaussures. Hm, plus je le regardais plus je me disais qu'il était trop propre et amical pour être un pirate. Puis il s'adressa à moi, il me proposa alors de l'accompagner vers la ville, où il me dit que je pouvais boire, me battre et draguer. Je lui répondis simplement.

« Je n'aime pas la violence, pour ce qui est de boire j'ai eu ma dose et je suis déjà marié »

Je lui montrai alors mon alliance à mon doigt, oui j'étais marié à une personne n'étant plus de ce monde, je me disais que je devais faire mon deuil, mais il était trop tôt pour moi.

« Je vais toute de même accompagner, vu que tu ne sembles pas être un de ses malotru qui pullule sur cette île, marchons alors ...»

Après quelques minutes à marcher, je terminai alors la bouteille assez rapidement, l'alcool était en train de faire son grand effet, en plus le soleil cognait sévère ce qui n'arrangait rien à mon état, très vite ma démarche devenue alors saccadée et plus du tout linéaire. Essoufflé, fatigué et surement en train de me prendre un sacré coup de chaud, je m'arrêtai pour reprendre mes esprits et mon souffle. . Puis en y réfléchissant, ce type était vraiment bizarre, il dégageait quelque chose de malsain et de froid. Son aura était pire que celle d'un pirate. Calme, jamais surpris, il jouait surement le rôle du grand naïf ou un truc du genre, mais dans quel but ? Mon instinct me disait de me méfier de lui.

Et puis je me rendis compte qu'on apercevrait la ville au loin, c'est une des premières que j'apercevais, aussi moderne et grande ,mais aussi très sale et lugubre rien de bien engageant. Ce n'est vraiment pas l'île de mes rêves, libéré du gouvernement certes, mais tellement bordélique et insalubre que me demandais comment les habitants originaires pouvaient vivre avec cette odeur nauséabond et par les meutes de rats qui avaient à chaque coin de rue. Puis après quelques minutes observation, je remarquais qu'une partie de la ville se détacher plus de l'autre partie, ma première impression était la bonne, c'étaient les quartiers populaires voir carrément un bidonville. On quittait le sable pour atteindre la terre battue qui servait de pavé ici. C'est comme si une tornade avait balayée la rue.

Soudain bourdonnement, il venait d'au-dessus de nous. Je plissais les yeux tout en regardant en l'air. C'est là que je vu des mouches. Mais des FOUTUS MOUCHES Géantes ! C'est quoi ce délire, elles devaient mesurer dans les un mètre de long ? Je dégainai alors mon sabre, on ne sait jamais ce qu'il pouvait arriver, autant faire attention. Il y en avait à peu près une dizaine et elles semblaient accommodés les habitants des bas quartiers. Que faire les attaquer ou regarder paisiblement, mon voisin semblait aussi perplexe, je décidais alors de le laisser agir, pour en apprendre un peu plus sur lui ou du moins sur sa façon de combattre.

Mais une des mouches en vouloir à ma peau. Je hais les Insectes. Elle fonça sur moi en piquée, je sautai et trancha net son aile gauche, la bestiole s'écroula sur le sol, je plantai mon épée entre ses yeux globuleux, un jet de sang sombre gicla une foi que je retirai mon arme de son corps, immonde créature. Mais ce quoi cette île, des insectes géant on va avoir droit à quoi, des rats de la taille d'un homme ? Mon camarade allait devoir se démerder seul avec les trois autres mouches de l'escadron, hors de question que je me salisse davantage avec ce sang dégueulasse.



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MessageSujet: Re: [FlashBack] Le début d'une Aventure [PV: William Fly ] [FlashBack] Le début d'une Aventure [PV: William Fly ]  Icon_minitime1Dim 9 Juin - 13:40




South Blue – Royaume de St Urea


La découverte de la capitale

Je laissais des traces de pas dans le sable à mesure que j’avançais sur la plage en compagnie de l’inconnu qui me suivait. Il semblait plus s’intéresser à sa bouteille qu’au paysage magnifique qui se tenait devant nous. J’aimais la mer du sud pour ces images paradisiaques qui s’offraient chaque jour aux habitants. J’étais réellement content d’être de retour ici après tant d’années, mais les choses avaient bien changées. Une arrivée ponctuée de combat et de sang à l’ancien village, et une étrange rencontre avec un jeune homme à peine plus âgé que moi qui semblait plus marié à son saké qu’autre chose…

Je lui avais proposé de m’accompagner à la capitale qui n’était pas très loin, ce qu’il fit sans broncher, mais je n’obtenais pas plus de renseignements sur lui. D’ailleurs, il s’arrêtait pour faire des pauses, probablement à cause de l’alcool qu’il avait ingurgité au cours de son périple. Contrairement à lui, je ne tenais pas vraiment à boire dans certaines situations, préférant garder les idées claires.

- Oy ! Tu comptes rester planter là longtemps ? On est plus très loin, j’voudrais arriver avant la nuit si ça te dérange pas. T’as qu’à admirer le soleil couchant, c’est apaisant et ça te change les idées !

C’était une situation intéressante pour moi. En le regardant de biais, je voyais son fourreau. Ce n’était pas qu’une intuition de se dire qu’il était dangereux. Cet homme savait tuer, c’était clair et net, et me dire qu’il n’aimait pas la violence ne me satisfaisait pas. Seul, presque abandonné, décidemment il était intriguant et je me disais bien que j’allais l’observer autant que possible. Lorsque nous aperçûmes la ville, je dû me forcer à m’exclamer que je la voyais et que c’était très impressionnant de loin. Aurais-je dû lui mettre une tape dans le dos ? Ce n’était pas mon ami et je devais peut-être faire un minimum attention. C’était ma vrai première fois que je jouais la comédie, alors je n’étais pas encore très serein.

Nous avions atteint la cité, mais j’avais beau jeter des regards sur différents endroits, tout était sale, délabré, pollué. Les quartiers autrefois accueillant avaient donc été désertés ? Autrefois, ils étaient recherchés pour leur accès rapide à la plage, et il n’y avait plus rien ici d’intéressant. Les gens vivaient désormais dans la pauvreté, eux qui faisaient partit de la bourgeoisie. Je n’aimais réellement pas cette atmosphère lugubre qui régnait en ces lieux. Selon mes souvenirs, lors de l’attaque la population s’était réfugié dans les montagnes ou avait fui le royaume par la mer. Tout avait donc été pillé et saccagé. Mais une population vivait toujours ici et me renvoyait l’image d’un combat contre la mort. J’étais désolé par le spectacle mais ne pouvait rien faire, sinon le signifier dans mon rapport lorsque je reviendrais au quartier général.

Soudain, un grondement se fit entendre, et un bourdonnement assourdissant s’éleva au-dessus de nos têtes. Je n’en croyais pas mes yeux ! Des mouches-géantes se mouvaient dans le ciel et l’inconnu au kimono ne pipait mot. J’imaginai qu’il devait être aussi scotché que moi par cette vision délirante. C’est alors que quatre d’entre elle firent un piqué dans notre direction. Je vis mon voisin sortir son katana et bondir sur la première, me disant alors que je n’avais pas à m’en faire et qu’il s’en occuperait tout seul. Mais après l’avoir tranché, il retomba et rengaina, laissant les dernières me foncer dessus ! C’était mauvais, ce type venait de me jouer un sale tour, et il fallait que je réagisse vite. Le plus rapidement possible, je lançais un rankyaku sur chacune des deux plus proches qui tombèrent au sol après s’être fait couper. Mais je ne vis pas assez vite la troisième qui surgit de l’ombre, me forçant à consolider mon corps à l’aide du tekkai. Elle me percuta mais ne me fit pas de dégâts et elle s’affala sur la terre battue de la route avant que je ne m’approche et la finisse d’un shigan placé dans le cou. Je m’adressais finalement au sabreur.

- C’est dingue ! T’as vu ça ? Des mouches-géantes, qu’est-ce que c’est que ces trucs. Bon, tirons-nous d’ici, j’ai hâte de me reposer dans un bon bar !

Allait-il toujours me suivre ? Je n’avais toujours pas oublié ce qu’il n’avait pas fait, en ne barrant pas la route aux monstres de tout à l’heure. Peut-être devrais-je lui expliquer plus tard ce que j’en pensais.

Notre route nous amena finalement au centre-ville, particulièrement en activité du fait des beuveries des équipages, des bagarres en tout genre et des rires et cris qui s’élevaient des immeubles. Le soir tombait sur nous, rendant les lieux toujours plus dangereux. La métropole était toujours aussi polluée que dans les bidonvilles et la population n’était qu’hors-la-loi et femmes de joies. J’allais devoir apprendre à me contenir, éviter de m’accrocher avec la totalité des gars se tenant sur la grande place et ses environs. A vrai dire, je tremblai intérieurement d’excitation à la vue de toute cette vermine, mais il fallait paraître calme, aimable, enjoué et désireux de s’amuser. J’invitais donc mon nouvel ami à une terrasse et je commandais alors une bouteille et une choppe, pensant qu’il apprécierait et que cela lui délierait la langue. Un duel se déroulait sur ma droite, entre deux rangées de tables et je fus bousculé par un adolescent d’à peine la quinzaine. Il porta sur moi un regard mauvais et je me retins de lui en coller une, l’attrapant par le col et lui demandant avec qui il s’était battu. Le garçon pointa alors du doigt une table où se tenaient plusieurs adultes qui tentaient de convaincre des demoiselles de passer la nuit avec eux. Ils pourraient peut-être m’en apprendre d’avantage sur ces animaux géants.

Je laissais donc mon partenaire avec sa bouteille et me joignait au groupe. Ils semblaient tous très surpris de me voir débarquer sans prévenir, et pour faire bon effet, je lançai une grande claque dans les omoplates du voisin de gauche, le faisant s’étouffer dans sa bière. Je me forçai à rire et passait mon bras autour de la dame se trouvant à droite, lui demandant si elle se sentait satisfaite d’être importunée par de rustres imbéciles.

Suite à ces mots, la fête changea instantanément en une bagarre générale, les opposants touchant les pirates des tables voisines, chacun se joignant à la bataille, tous plus alcoolisés que jamais. Je ne savais pas ce que faisait mon collègue, mais j’avais eu ce que je voulais après avoir questionné un grand barbu prit au hasard dans la foule sur ce qui se passait actuellement à St Urea. Je me frayai alors un chemin, versant le sang au fur et à mesure à l’aide de mes doigts ensanglantés et je sortis de là, me rasseyant à ma table du départ pour finir mon verre. Je m’adressais alors à kimono-kun, ne sachant toujours pas son nom.

- Hey ! J’espère que tu as profité pour t’éclater ! Un mec m’a avoué que son équipage et lui étaient venus pour une histoire de combat. Il m’a dit qu’un jeu avait été organisé par les autorités locales. Il s’agirait d’une course contre la montre et qu’il faudrait trouver un objet qu’il ne connaît pas, qui se trouve dans la jungle. C’est cool tout ça ! Lui dis-je d’un immense sourire avant de poursuivre. Hé ! Ça te dirait qu’on y participe ? J’suis sûr qu’on va s’éclater !

La nuit venait de démarrer en trombe.

William Fly


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