~Un sauveur~

Caporal

Un sauveur

C’est bien la première fois, qu’Asumi me lâcher. D’habitude elle a toujours envie d’être avec moi, et de me suivre partout. Mais depuis que l’on a mangé ses fruits, un horrible mal de ventre la tourmente. Que je la plains, pauvre sœur. Mais pour une fois, pour une fois qu’elle me lâche les pieds ! Je ne vais pas me plaindre ! C’est en marchant sans trop savoir ou aller, que mes pieds décident d’aller faire un tour au port. C’est plutôt, ennuyant sans elle en fait…

Je ne sais vraiment quoi faire, je peux visiter les bateaux, allé faire un tour à la maison pour manger quelque chose. Manger, pourquoi pas ? Hum, miam… Je rebrousse chemin, pour partir manger un bout à la maison, c’est plutôt bien d’avoir des parents qui tiennent un restaurant en fait…

Mais non je ne peux pas y aller maintenant, sinon je vais aider à la plonge en échange… Je me retourne encore un fois, puis regarde le débarcadère. Un nouveau bateaux vient d’arriver, plutôt diffèrent des autres. On dirait, un de ces bateaux de personnage riche, qui veulent juste regarder les gens de haut. Fin, bref…

Il n’y a vraiment rien à faire… Les mains dans les poches, c’est en regardent vers l’océan que j’ai la mauvais idée de m’amuser à jeter des cailloux. Ou plutôt essayer de faire des ricochés, je regarde par terre pour en chercher. Je m’accroupie, pour mieux chercher –les cailloux hein-. Puis sans vraiment comprendre, quelqu’un me pousse. Ce n’est pas que je ne sais pas nager, mais ce coup de pied me fit comprendre. Que mon corps ne voulait plus bouger, un poids si lourds sur mes yeux.

Qui commencer à vaciller, comme m’endormir pour toujours...

Sergent

Le travail venait d'être fini, ma mére finissait les derniers rangement de notre stand, tout en bradant les derniers poissons qui n'avaient pas réussi à ce vendre. C'était une bien maigre journée, les temps étaient dure, et ce soir encore ça serait bouillon de poule. Nous qui autrefois étions des gens respectable, avions basculé du mauvais coté avec le dècés de papa. Bien que mort au front, la pension versé par le gouvernement à ces "veuves de guerres" était loin d'étre suffisante, et cela faisait deux ans que nous étions obligé de courir les marché pour mettre du pain sur la table.

Le baron Eristoff vint se planter devant moi, m’adressant un large sourire qui sonnait faux. Ce noble venue d'East Blue, qui n'était pas passé inaperçu depuis son arrivé, ne cessait de "croiser" ma mère quasiment chaque jour de marché. Ne désirant pas avoir à assister à ça, je m'en alla, à contre cœur. J'étais bien jeune, mais j'avais une irrésistible envie de lui mettre mon poing dans les dents. Une sorte de complexe d'Oedipe moderne surement.

Bref, je me mit donc en route. J'aimais marcher, je pouvais au moins faire le vide dans ma tête, ne pensant plus à rien, et admirant le paysage. J'arriva très vite au port de l'île. Devant moi s’étendait l'océan qui semblait infini. Que j'aimerais partir à l'aventure, découvrir le monde qui m'entoure, loin de cette île qui évoquait en moi bien trop de mauvais souvenirs.
Perdue dans mes pensés, je ne fit pas attention ou je mit les pieds, et malgré moi, je bouscula un gamin qui, déséquilibré, tomba à l'eau.

Oups désolé gamins...

J'attendais qu'il remonte à la surface, mais plus les secondes passaient, plus l'inquiétude me prenait. Ce gosse n'avais pas l'aire de savoir nager.

Hey déconne pas!!!

Je sauta à l'eau. Le petit garçon semblait inconscient sous l'eau, remonter ce poids mort à la surface ne fut pas simple, mais après quelques efforts, je parvint à le hisser sur la berge. Je ne connaissait rien au massages cardiaque et autres gestes de secours, il fallait que j’improvise.
Joignant mes mains, je commença à lui donner de grand coups sur le torse, dans le but de lui faire retrouver ses esprits

Allez!! Réveille.. Toi... Putin...De...Merde!!!!

Oui malgrés mon jeune age, j'étais déjà très vulgaire, une mauvaise habitude prise aux cotés des marins pécheures que ma mère fréquentait..
Malgré mon vocabulaire déplacé, le gamins repris connaissance. J'étais trempé jusqu'aux os, et je m'allongea à coté de lui pour reprendre mon souffle.