Enfin une île en vue ! L'île des choix et des défis !

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Enfin une île en vue ! L'île des choix et des défis !

Je me trouvai sur cette barque depuis déjà plusieurs jours. Je n’avais plus rien à manger et quasiment plus rien à boire. À ce stade de la survie, trouver une île est primordiale.
Lors du 4ème jour, tellement la faim me brulait l’estomac, je fabriquai un filet qui servirai ensuite à pêcher des petits poissons. Je l’avais fait grâce à ma chemise que j’avais ensuite déchirée. Au bout de quelques heures, j’attrapai enfin mon premier repas depuis des lustres : une sardine !
Bref, comme d’habitude, je réfléchissais beaucoup. Le vent était assez fort mais sans boussole pour me diriger, trouver une île était mission impossible. Cependant, la chance était de mon côté : je vis un peu plus loin une île assez sombre recouverte d’un épais brouillard. Je pris ma rame puis me dirigeai avec hâte vers cette nouvelle île.
Je mis environ cinq minutes pour arriver. je pris les affaires qu’il me fallait pour visiter cette île. Alors que je me relevai afin de partir à l’aventure, je vis non loin de moi une jeune femme très belle. Mais en m’approchant de plus en plus d’elle, je vis que son visage était couvert de cicatrices. De loin, cette femme paraissait tellement superbe… Je ne sais comment expliquer ça. Sans me dire un mot, elle partit en marchant lentement vers une petite maison. Je décidai de la suivre étant donné que je n’avais rien d’autre à faire. Elle ouvrit un portail en fer, le tout peint en noir puis alla tout droit vers une grande porte haute de 3 mètres. Cette dernière était en fait ouverte à moitié, elle n’eut donc pas besoin de la pousser, ce qui aurait été surement difficile pour elle. Elle disparut de mon champ de vision alors que je passais moi-même le portail. Je passais enfin la porte d’entrée puis ce fut la confusion totale. Il n’y avait pas de sol dans la maison et un trou géant était présent, et ce fut dans celui-ci que je tombai. Alors que je commençai à chuter, j’essayai d’attraper la poignée de la porte afin d’empêcher la chute, ce qui fut un échec total. La chute dura environ 3 secondes, le trou était donc assez profond. Je regardai au dessus de moi mais je ne vis rien, comme s’il n’y avait jamais eu de trou. Je remarquai aussi qu’il était inutile d’escalader le mur à cause de l’huile qui dégoulinait dessus. Je pris donc la direction d’une petite porte qui se trouvait juste à côté.

..................... - Salle 1 -....................

Je rentrai, à ma grande surprise, dans une salle très lumineuse. Alors que je m’avançais, la porte se referma toute seule puis un homme apparut devant moi.

« Bonjour à toi, je m’appelle Reis. Je suis le gardien de la 1ère salle. Je vais t’énoncer les règles du jeu »

Les règles du jeu ?! Ce mec est fou ou quoi ?! Il se croit dans un jeu télévisé ! Bref, n’ayant pas trop le choix, j’écoutai le reste de ses paroles.

« Nous allons nous battre en face à face. Si l’un de nous arrive tuer son adversaire, il gagne. Je vais rajouter une chose. Si tu me désarmes puis me met à terre sans me tuer, tu partiras immédiatement de cette île. Si tu me tues, sache que tu devras continuer à traverser toutes les salles, mais quelque chose de bien pourrait t’arriver. Juste avant de commencer, donne moi ton nom. »

« Mon nom est Oga. Je ne t’en dirai pas plus. »

« Haha très bien, c’est parti !! »

Il sortit un katana puis fonça sur moi. Il se mit à me frapper de manière désordonnée et les coups étaient faciles à éviter. Apparemment, il y avait une grande différence de niveau entre lui et moi. La chose dont j’avais peur était un coup chanceux. Je ne devais prendre aucun risque. Tandis qu’un coup arrivai vers le haut, je me baissai puis lui enfonçai mon katana en plein dans l’estomac. Il recula en chancelant, respirant à grandes bouffées.

« Toutes mes félicitations, tu as réussi avec succès... »

Alors que l’homme tombai raide mort, la deuxième porte s’ouvrit.

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..................... - Salle 2 -....................

Tandis que j’avançai tranquillement, j’entendis des bruits de pas. Une fois arrivé, je vis 3 hommes en train d’attendre. Deux d’entre eux étaient assez musclés, mais semblaient complètement perdus. Le troisième homme était petit (1 mètre) mais avait l’air très calme. La porte se referma derrière moi, puis il y eut un long silence dans la salle. Personne n’osait parler, ni même moi. Nous attendîmes pendant de longues minutes. Pendant ce temps, je fis une inspection des lieux. La salle était plus grande que la précédente et les murs étaient en pierre. Il avait derrière un des hommes deux épées accrochées au mur. Sur sa gauche se trouvait un Den Den Mushi.
Soudain, ce dernier projeta une lumière sur le mur d’en face et une image apparut : celle d’un homme portant une cagoule.

« Bienvenue à vous tous ! Vous avez chacun tué un homme. Il faisaient partis de mon équipage, mais n’étaient que des pions. Désormais, ça deviendra plus intéressant. »

« Enfoiré !! C’est toi qui as tué ma sœur ?! »

L’homme qui avait parlé était grand et musclé. Il portait un long pantalon bleu ainsi qu’un débardeur blanc. Il avait l’air complètement bouleversé, mais d’un autre côté, une lueur qui faisait froid dans le dos brillait dans ses yeux.

« Du calme mon ami. Du calme… Nous reparlerons de ça plus tard. Avant ça, je vais vous donner les règles de cette salle. C’est très simple, vous êtes en ce moment même 4 personnes dans cette salle. À la fin de cette épreuve, vous ne serez plus que deux. Bonne chance. »

L’image disparut puis nous nous regardâmes en silence. Personne ne voulait lancer la première attaque. Vu que je n’avais pas que ça à faire d’attendre, je devais faire le premier pas.

« Katana Slash ! »

J’avais visé le deuxième homme musclé, celui qui n’avait pas parlé. Il évita l’attaque avec agilité puis fit quelques petits pas en dansant. D’un seul coup, il prit de l’élan puis m’attaqua. Deux coups de poing m’atteignirent aux poumons, rejetant tout l’air. Le souffle coupé, je me mis à couvert en m’éloignant d’environ 3 mètres. Ce gars était rapide et je ne devais surtout pas le sous-estimer. Il se mit encore une fois à faire sa petite danse puis fut près de moi en une fraction de seconde. Mais j’avais prévu son mouvement : je me décalai vers la gauche de façon à ce que son coup ne me touche pas, puis je m’avançai légèrement afin de le planter.
Cependant, j’avais pendant un instant oublié une chose : il était rapide. La preuve : il évita mon coup puis il se retrouva avec une agilité déconcertante derrière moi. Il profita de ma position de faiblesse pour me frapper à la nuque. Ce coup m’avait littéralement sonné, et je m’étais retrouvé au sol en quelques secondes. Je levai les yeux afin de voir sa réaction. Il avait l’air fier de lui et arborait un large sourire. C’est à ce moment-là qu’il fit une grande erreur. Je me levai tout en essayant de lui faire croire que je ne souffrais pas du tout (ce qui était totalement faux). Je levai mon katana puis le lançai vers mon ennemi. Comme je m’y attendais, il évita mon arme. Suite à ça, je pris un katana qui était accroché au mur puis le fit tournoyer.

« Katana Help ! »

Grâce à cette attaque, le plafond s’écroula et les pierres écrasèrent le pauvre homme. J’attendis que l’éboulement s’arrête pour m’approcher. Tout son corps mis à part sa tête était enseveli sous les décombres.

« Tu t’es bravement battu, je te félicite. Je veux que tu connaisses mon nom avant de mourir : je m’appelle Oga Saruwatari. »

« Oga… Tu t’es bien batt… battu aussi. »

« Pourquoi était-tu présent dans cette pièce ? »

« Je faisais… autrefois partie des Choice’s Pirates. C’est un gro.. groupe de pirate sanguinaire qui aime faire souff… souffrir les gens en leur proposant des défis… et leur donne des choix de sortie… comme tu as pu le constater lors du défi de la première salle. J’ai quitté… ce groupe car je ne supportais plus voir tant de gens souffrir. Et je suis venu ici… ici-même afin de venger les nombreuses personnes qui ont été tuées… »

« Je comprend mieux maintenant… Nous avons à faire à des fous… Des vrais fous… »

« S’îl te plait, achève moi… En tant que pirate – ex-pirate – mourir enseveli sous des pierres est une honte. N’aie pas de pitié pour tes ennemis… Mais juste avant, j’ai une chose à te dire… Passe par le plafond que tu as toi même détruit, ne suis pas les règles… Je m’appelle Tajudsu. »

« Merci Tajudsu. Repose en paix. »

Je lui tranchai la gorge afin que sa mort soit rapide, puis regardai autour de moi. Le plafond était entièrement détruit et le sol était n’était plus que pierres. Malgré ça, un combat se déroulai entre l’homme musclé qui a prit la parole tout à l’heure et le petit homme. Le combat avait l’air équilibré et aucun d’entre n’arrivai à porter de coup efficace. Mais, comme dans tout combat, il y eut le déclic. Le petit homme était à bout de souffle et arrivai à peine à se déplacer tandis que l’autre bougeait beaucoup plus aisément. Comme attendu, le petit homme s’effondra. Je pris immédiatement la parole.

« Nous n’avons pas de temps à perdre. Suis moi, nous devons en finir avec l’homme masqué de tout à l’heure. »

L’homme possédait tout comme moi un katana et savait très bien le manier. Il essuya le sang qui était dessus puis me répondit.

« Si tu veux toi aussi tuer cet homme, je te suivrai. Je suis Josad. Et toi tu es Oga, je t’ai entendu parler avec l’autre homme tout à l’heure. »

« Je vois, le combat était en fait très déséquilibré… »

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Nous arrivâmes en haut deux minutes plus tard. De loin, nous avions l’air de mendiants : nos vêtements étaient déchirés, notre peau avait noirci à cause de la chute des pierres. À ce moment-là, j’étais complètement crevé, je n’avais toujours pas mangé. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ?

« Il y a deux mois, je suis venu ici avec ma sœur pour cueillir une plante médicinale assez rare et qui coute très cher. Le jour de mon arrivée, on s’est fait dépouillé par une bande d’alcoolique et on a perdu tout ce qu’on avait. Pour nourrir ma sœur, j’ai du faire un choix qui m’a brisé le cœur : je l’ai donné au capitaine de cet équipage. Je ne connais cependant ni son nom, ni son visage. Bref, quand je l’ai rencontré (il portait une cagoule), il m’a promis que si je lui donnais ma petite sœur, il la nourrirai et la gâterai le temps que je trouve un peu d’argent. J’ai bien sûr accepté, tu t’en doutes n’est-ce pas ? Pendant 1 mois, je n’ai pas arrêté d’appeler des amis ou bien de simples connaissances pour leur demander un peu d’argent. Ce ne fût qu’à la fin de ce mois que quelqu’un accepta de me donner une assez grande somme d’argent – si je t’expliquai pourquoi il a accepté on n’en terminera jamais -. Je suis donc allé voir le capitaine et celui-ci m’a dit que quelqu’un avait tué ma sœur… Ce fût le choc de ma vie ! Ça fait déjà un mois que j’ai commencé a enquêté sur le meurtre de ma sœur, et j’en ai finalement conclu que c’est ce maudit capitaine qui a tué ma sœur. C’est pourquoi je suis ici, pour connaître la raison du meurtre de ma sœur, mais aussi pour la venger si nécessaire… »

Après ce qu’avait dit Josad, quelque chose trottait dans ma tête. Mais oui… C’est logique !!

« Josad, peux-tu me dire à quoi ressemble ta sœur ? »

« Pourquoi cette question ? Si tu insistes… C’est une fille mince, de taille normale et est blonde. »

Mais oui c’était ça !! Ne voulant pas lui faire de faux-espoir, je gardai le silence en attendant le moment de lui donner ma supposition.
Au bout d’un moment, alors que nous marchions sans savoir où aller réellement, nous entendîmes des bruits de pas en dessous de nous.

« Tu ne les as pas trouvés ?! »

« J’ai cherché à l’est, il n’y a rien ! Et toi ? »

« Rien chez moi non plus ! Putain, le capitaine va nous tuer ! Il va nous emmener à la 1ère salle, comme Reis. »

« Ne parle plus de lui, il l’a mérité ce sale traitre ! Continuons les recherches. »

Les deux hommes s’éloignèrent chacun de leur côté.

« Écoute Josad. D’après le chemin qu’on prit nos deux amis en venant et en repartant, on peut en conclure qu’ils essaient tous les deux d’éviter un endroit : le centre. C’est surement là bas que se trouve notre cher capitaine des Choice’s Pirates. »

Nous nous dirigeâmes vers l’endroit recherché : c’est quasiment du hasard. Nous nous référions aux trajets des deux pirates de tout à l’heure. Soudain, on entendit une voix… féminine. Je n’avais même pas eu le temps de me retourner, Josad était déjà parti.

« Katana Help ! »

Je détruisis le sol (qui est en réalité le plafond) pour atterrir dans ce qui avait l’air d’être la salle du roi ! La salle était remplie d’or et de diamant. Tous les objets étaient fabriqués à base de pierres précieuses. En me retournant, je vis Josad dans les bras d’une jeune femme, celle de tout à l’heure près du portail ! Après ce moment de retrouvaille, ce fût à l’homme cagoulé de parler.

« Je vois, ça ne s’est pas passé comme prévu. Vous n’avez pas continué le jeu et vous êtes passé par le plafond n’est-ce pas ? … Je vois, j’ai deviné juste.
Le moment de retrouvaille n’est-ce pas ? »

« Pourquoi est-elle pleine de cicatrices ?! »

« Haha !! Ces cicatrices sont dû à la désobéissance de cette femme. Dès qu’elle refuse de m’obéir : BIM un coup de couteau. En voyant sa tête, tu vois bien qu’elle a été désobéissante Haha.
J’imagine que tu vas aussi me demander pourquoi je ne t’ai pas rendu cette femme. La réponse est simple : car je suis un pirate ! Je ne vois pas pourquoi je respecterai le contrat que l’on a fait toi et moi. »

Suite à ces derniers mots, il dégaina deux grandes épées, puis fonça directement sur la jeune femme.

« Josad, à couvert, vite ! Je te couvre le temps que tu trouves une cachette à ta sœur.
Katana Slash !! »

L’attaque avait permis d’arrêter la course de l’homme cagoulé, mais pas plus. Il me regarda, puis attaqua. Je ne pouvais qu’éviter les attaques, ou bien les dévier : il était rapide et puissant. Il me fit tomber par terre grâce à son pied gauche. Il ne pouvait cependant pas me donner de coup d’épée car il était trop proche : et c’est une chance. Cependant, contre toute attente, il lâcha son épée puis me frappa en plein dans l’estomac. Il continua avec une série de coups dévastateurs qui dura une dizaine de secondes puis il s’éloigna. Quant à moi, je tombai à terre, le visage dégoulinant de sang. Le capitaine pirate n’attendit pas longtemps avant d’attaquer. Il m’asséna un coup de pied dans les côtes puis me tira par les cheveux.

« Tu te croyais à la hauteur ?! »

Il me mit un coup de tête puis me rejeta à terre. Il prit son épée qu'il avait laissé puis me visa.
Soudain, Josad se mit entre moi et l’homme masqué, et prit le coup à ma place : l’épée s’était plantée en plein dans son cœur.

« Prend soin de ma sœur s’il te plaît... »

Il prononça ces derniers mots, des larmes coulants sur son visage, puis tomba.
Mais bizarrement, il n’était pas le seul à avoir été tué. L’homme masqué était à terre, dans une large flaque de sang. Derrière, je vis un homme et une femme enlever leurs habits, des habits propre à l’équipage des Choice’s Pirates.

« Vous là-bas, ne bougez pas ! Nous sommes des agents du gouvernement mondial et nous avons pour devoir d’arrêter les criminels. Et vous en êtes un… »

Je vois, ils avaient fait semblant d'appartenir à cet équipage le temps de pouvoir le tuer lui et ses hommes. Sans m’occuper du reste des paroles de l’agent, j’essayer de retrouver la soeur de cet homme qui avait sacrifié sa vie pour lui. Je la vis cachée sous un bureau au coin de la pièce, tout près d’une porte. Je me mis à courir afin de l’attraper et de nous en aller. Je la pris puis la mis sur mes épaules afin qu’elle ne ralentisse pas notre course. J’ouvris la porte puis me mis à trottiner, au cas où il y avait un piège. Je traversai enfin le couloir en quelques secondes puis ouvrit une seconde porte, beaucoup plus grande que la précédente : et je me retrouvais déjà dehors !

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Nous nous arrêtâmes près d’un arbre.

« Il va falloir que tu cours. Nous sommes au nord, alors que mon bateau est au sud. Soit discret, j’essaierai de te protéger du mieux que je peux. Comment t’appelles-tu ?

« Naomi Yuzuriha. »

« Ok, moi c’est Oga. Allez, avançons. »

L’île était remplie d’agents du gouvernement, 200 au moins. Mais il n’avait l’air pas fort du tout. Je ne sais pas s’ils sont venus pour arrêter cet équipage ou bien pour m’arrêter moi. Bah quoi ? Je ne suis pas connu, je n’ai même pas de prime, je ne vois pas pourquoi ils voudraient s’en prendre à moi. Tiens ça me donne une idée, j’aimerai bien foutre un peu le bordel, mais avec cette femme ça sera difficile.
10 minutes plus tard, nous étions arrivés au sud de l’île, là où se trouve mon bateau… enfin ma barque.

« Reste ici, ne bouge surtout pas. Ton frère m’a demandé de prendre soin de toi, et j’ai l’intention de le faire. Par contre, j’ai envie de m’amuser un peu, ça fait des jours que je me fais chié – désolé d’être aussi vulgaire -. »

« Très bien. »

Je laissai Naomi là où elle était. Malgré ses cicatrices, c’était une femme magnifique. N’importe quel homme aurait pensé la même chose.
Bref, je pris mon katana puis m’approchait petit à petit d’un groupe d’agents armés d’une épée chacun. Il n’y avait heureusement aucun porteur de fusil. Je me plaçai derrière un buisson puis attendis le bon moment. Un agent s’approcha… puis mourut. Après l’avoir jeté à ma place, je me mis devant les 4 agents restants, le sang de leur coéquipier sur mes mains.

« Putain, t’es un homme mort !! »

« Mini Katana Tornado ! »

Je me mis à tourner sur moi-même, puis d’une seul coup je fonçai à une vitesse incroyable vers eux. Les 4 agents tombèrent en même temps, sans pouvoir rien faire.
Il ne fallait pas que je reste ici plus longtemps. Quand d’autres personnes découvriront ce que j’ai fait, ça sera le bordel partout sur l’île. Je remis mon katana à la ceinture puis me dirigeai encore une fois vers la barque. La jeune femme n’avait pas bougé d’un pouce.

« Il est temps de partir, mais en me suivant tu devras devenir une pirate. Comme celui qui a tué ton frère. Es-tu prêt à le faire ? »

« Mon frère avait l’air de t’apprécier, donc oui j’accepte. En plus, je n’ai nulle part où aller. »

« Ce n’est pas comme si j’étais ami avec ton frère depuis des années. On s’est rencontré tout à l’heure. Enfin… Je te raconterai tout ce qui s’est passé, y compris le courage de ton frère. »

Je mis mon katana dans la barque puis m’installai.

« Purée, j’ai toujours pas mangé !! »

« J’ai 2 pains entiers dans mon sac. Ça devrait faire l’affaire si on compte la pêche. »

En racontant ceci aux gens, ils ne comprendraient surement pas pourquoi j'ai gardé cette fille avec moi, moi non plus d'ailleurs... C'était surement à cause du fait que j'étais seul depuis la mort de mon père. L'amitié est une chose importante dans la vie d'une personne, et j'espère en construire une avec cette femme.