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Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste...

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Kyookoo Ketsueki
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Kyookoo Ketsueki
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MessageSujet: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Lun 31 Déc - 15:20

    Bien, maintenant que l'équipage est à peu près au complet, il nous faut entrer dans le vif du sujet ! Nous sommes restés trop longtemps sur cette mer, nous allons bouger ! Le reste du monde nous attend, le reste du monde nous appelle ! Ici, toutes les îles sont pareiles, identique et barbante ! De l'autre côté de Reverse Montain, sur Great line, toutes sont différentes ! Qu'est-ce qu'un aventurier peut demander de plus ? Tant de donzelle à lever, tant de combat à livrer, tant de taverne à vider et tant de baston à déclencher ! J'en frémis d'avance ! Mais avant tout ça, il nous faut un navire capable de supporter tout ça. Un navire digne de mener les Sons of Cortes... Et ce genre de truc ça coûte beaucoup d'argent... Et de l'argent, nous n'en avons pas ! Mais, nous avons un avantage contrairement à certaine personne dans notre situation, nous sommes des pirates ! Donc, nous pouvons, nous devons je dirais même plus, voler ce que nous voulons, ça fait partie du boulot ! Enfin bref, au boulot ! Franchement débarquer, nous nous mettons donc en quête d'informations sur le dit navire. Voyant si on ne pouvait pas trouver certaines informations utiles sur le port. Nous nous sommes donc séparé et après de nombreuses questions posées et aucune réponse intéressante sur un navire répondant aux critères de qualités précédemment fixé. C'est-à-dire assez grand pour pouvoir passer la montagne sans problème, pour naviguer sur la grande mer part delà le mur et tenir face aux imposants navire de guerre de la marine. Le tout, en ayant de la gueule et de l'armement ! Enfin, bon chercher un bateau dans un port ça peut sembler être une bonne idée mais pas tant que ça finalement. Le mieux quand on cherche quelque chose, c'est de voir dans la taverne ou dans le bordel si on trouve pas dans le premier lieux citer. Il y a tout ce qu'on peut chercher dans ces deux endroits ! Plus dans le premier que dans l'autre d'ailleurs. Mais c'est l'expérience qui vous l'apprend ça ! Enfin bref, c'est après avoir passé la journée à questionner des gens sans succès que nous nous retrouvons là où nous nous étions donnés rendez-vous, dans une taverne. C'est après avoir commencé à boire quelques coups que notre aventure va prendre une tournure intéressante !


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    En effet, pendant la soirée, classique ! Il y avait un petit ring dans ce bar du port, où les marins aiment se battre amicalement ! Ne pouvant résister à ce genre de spectacle, je me suis inscrit pour les combats. Sans utiliser mon fruit, cela va de soi ! J'ai de l'honneur en tant que guerrier ! Mais, la plupart d'entre eux était trop aviné ou pas assez entraîné pour offrir des adversaires de valeurs. Ils ont une vie normal, pas fait de combat et d'aventure ! Mais voilà qu'un homme plus grand que les autres fait son entrée dans le ring. Visiblement, connu des gens d'ici comme le « Marteau d'Odin » et champion de l'arène, invaincu depuis des années ! Voilà un combat qui s'annonce intéressant ! Il monte sur le ring d'abord, et il faut dire que c'est un beau bébé ! Il doit frôler les deux mètres cinquante et encore, je dois arrondir un peu large. Pour facilement deux cents kilos, tout de muscles ! Un petit monstre, je comprends pourquoi ils m'ont tous dit de ne pas me mesurer à lui. Gouki ne semble pas approuver, Ace exulte et le doc s'en branle ! Enfin, il s'en branle peut être pas, mais il est occupé à des choses presque aussi important que la baston ! Le mastodonte mène l'assaut le premier, d'un violent crochet du droit. Que j'esquive de justesse, supposant que sa constituion ne lui permet pas d'être rapide, je plonge vers le sol et prends appuis sur mes pieds à la dernière seconde pour profiter d'une impulsion impressionnante et fonce droit sur lui. Mais c'était le sous-estimer, et je ne dois l'esquive de ce coup, qu'à un petit boost de mes reflex à coup de foudre. Discret mais terriblement efficace ! Il faut bien ça pour compenser pratiquement le mètre de différence et la bonne grosse centaine de kilo. Le pas de côté qui me permet d'éviter ça me place sur son flan. Je m'apprête alors à frapper son genou avec mon pied, mais il bloque mon coup en prenant appuis sur mon pied pour faire un petit bond. Il est bon... Au moment où son énorme poing va s'abattre sur ma tête, le gong sonne, la fin du premier round !

    J'ai le sourire aux lèvres, je m'amuse ! Je ne suis pas senti aussi vivant depuis un moment ! Assis sur mon petit tabouret, arrosant mon visage d'eau. De son côté, ça semble aller, il est assit sur un tabouret en fer, qui semble avoir même du mal à supporter son imposante masse de muscle ! Voilà un adversaire de taille ! Le gong sonne une nouvelle fois, voilà le début du deuxième round ! Il avale la distance entre lui et moi plus vite que je ne pourrais le faire en courant alors qu'il en fait que marcher ! Moi qui pensais le prendre le vitesse... Mais au vu du silence dans la salle, ça fait longtemps que personne n'a résisté au marteau depuis si longtemps ! Il frappe avec son poing droit un direct. Je bloque alors mais c'était une feinte... Je me suis fait avoir comme un débutant ! Il arrête son poing à quelques millimètres de ma tête et c'est son poing gauche qui vient percuter mon foie ! Manque de bol pour lui, vu l'impact, mon corps réagis en devenant électrique et faisant passer sa main au travers de mon corps. Lui donnant par la même occasion un petit coup de jus ! Le gong retenti alors, le combat est terminé ! Je suis disqualifié, le marteau est encore vainqueur ! Il éclate alors de rire et me sert la main. Nous partons bon ami ! L'ambiance de salle est en folie ! Nous levons tous les deux nos mains en l'air, l'une dans l'autre pour célébrer sous les hourras de la foule ! Il me propose d'aller boire un coup dans la salle VIP, je lui dis que c'est d'accord si je peux emmener mes gars ! Il répond qu'il n'y a pas de problème et après avoir retrouvé tout le monde, nous partons dans la salle VIP. Plus clame, avec de l'alcool de meilleurs qualités et des femmes beaucoup plus jolie. C'est avec un bon vers sur la table, que nous commençons à parler. Il me raconte son histoire, d'après ce qu'on lui a dit, sa mère était une géante qui était de passage ici, il ne sait pas pourquoi. Et qu'elle est restée assez longtemps dans l'île. Assez longtemps pour l'avoir, mais est partie peu de temps après, le laissant seul avec son père. Je lui raconte mon histoire et que nous cherchons un bateau. Il a donc grandi avec son père, docker. Il n'avait pas forcément eu une enfance facile, mais c'est un brave gars ! Il utilise sa notoriété dans les combats pour trouver des boulots que sa taille lui permet ! Après que nous lui avons raconté notre histoire, il m'explique qu'il a peut-être la solution à notre problème ! Le mec avec qui il bosse peut nous trouver ça ! Il dit qu'il doit le voir ce soir et qu'on a qu'à venir avec lui ! Vraiment un brave type ce garçon ! La soirée défile, comme les vers et les rombières et fois arrivé un petit monsieur, pas bien grand. Vêtu d'un costume, sûrement très cher et entouré de deux gardes du corps qu'il ne vaut mieux pas provoquer !

    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

    Le marteau s'avance et semble extrêmement respectueux avec cet homme... Moi je ne l'aime pas, il ne m'inspire pas confiance mais bon... Il semble enchantée que le marteau lui présente cet homme, qui lui a tenu tête durant l'arène et qui semble être « électrique ». Il dit alors à ses deux gardes du corps de sortir quelque chose de leur poche. Et je reconnais ce qu'il enfile discrètement, des poings en granite marin. Décidément, ce petit monsieur n'est vraiment pas n'importe qui ! Les deux gorilles approchent et demande à Ace de poser son épée sur le côté. Il râle, crie, et tempête, mais les deux hommes, accompagné de quelques petites baffes de ma part, d'ordre de Gouki et de menace de notre bon doc' le font finalement bouger. Après avoir été fouillé, le petit gars s'assoie alors à notre table et commande une nouvelle tournée. Il est poli c'est déjà ça !


« - Alors, il parait qu'on tient tête au marteau en combat singulier ?
- Il paraît ouais ! Mais c'est un adversaire de taille ! Sûrement l'un des plus beaux combats de ma vie !
- J'aime les gars dans ton genre ! Il parait que tu cherches un bateau ?
- Euh... oui, comment tu sais ça ?
- J'aime les types direct quand on parle affaire ! Vous êtes pas très discret quand vous cherchez quelque chose ! Vous avez de quoi le payer le bateau je suppose ?
- On est des pirates... Disons que, généralement, on pique ce qu'on veut !- Un comique hein ? Bon, j'ai peu- être de quoi vous avoir un bateau. Je suis marchant d'informations, donc je peux vous en fournir ! Mais vous allez tous devoir travailler pour moi... Histoire de faire le prix de l'information !- C'est pas comme si on avait le choix non ?
- Non ! C'est pas comme si tu l'avais ! »

    Et bien voilà, le début d'une aventure qui sera riche en rebondissement ! Mais ça, nous ne le saurons que plus tard... Beaucoup plus tard !


Dernière édition par Kyookoo Ketsueki le Ven 25 Jan - 22:43, édité 1 fois
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Ace Lagan
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Lun 31 Déc - 16:30



Sons Of Cortes en action !
« T...Travailler ?»


Les péripéties continuaient. Désormais, nous étions quatre dans l'équipage des Sons Of Cortes. Un médecin qui me transforme en crécelle humaine quand je le fait chier, un capitaine branlos et un frère aussi timide qu'une fille lors de sa première fois. Plus un pur beau gosse de la mort qui tue, moi... Voilà un équipage qui déchire en fin de compte. Rien à voir avec d'autres complétement teubé de vue. La veille nous avions enfin décidé, enfin je dit nous... C'est plus le capitaine qui avait décidé mais bon... Il avait décidé de se trouver un bateau digne de nous, mais ça ne se trouve pas comme une épicerie. Nous avions donc fait la chasse aux infos jusqu'à nous retrouver dans un bar/fight. Que de plaisir... Une sorte de mini tournois amical. Tch... Dommage que je pouvais pas participé parce que soit disant je ne pourrais pas résister à l'appel de la violence. C'est donc le capitaine qui prit tout les plaisirs. Le combat final arrivé, j'étais en ébullition. L'autre ayant l'air d'un homme femme, je lui hurlais de l'éclater et en fin de compte... Bah c'est Ketsueki qui perdit la partie. Du gland va... Bref, au final, même s'il avait perdu un combat, il avait gagné plus. Des infos et une rencontre avec un mec qui nous serait utile.

C'est ainsi que par la suite nous allâmes à la rencontre prévu et que nous rencontrâmes notre futur «  employeur  ». Je me rappel encore la fois où on est aller le voir. Le cinéma qu'ils m'avaient fait. Ils ne voulaient pas que j'entre avec mon épée et moi... Toujours pareil, voici les paroles, ou du moins, un échantillon :
«  Comment ça un cure-dent ? Je vais t'en... t'ouvrir le fion avec tu vas voir, je vais te faire jouir comme personne espèce de merdeux... » «  Quoi ??? Mais elle est dans les normes ? T'a peur des trucs gros et long ? Pourtant vous avez des têtes à aimer ça... » «  NAH... C'est mon épée, personne la touchera. Je rentre avec ou je vous nique tous... »

Et ainsi de suite... Alala... Mais au final, ils m'avaient fait lâcher mon épée Kubikiribôchô. Tss.. Le patron en plus était le cliché parfait des patrons à la mord moi le noeud. Un petit, mais comme on le sait tous, plus c'est petit, plus c'est tégneux. D'avance, je sentais que j'allais pas aimer la suite, mais bon. Laissant parler les gens entre eux je me mettais sur le côté admirant mon arme de l'autre côté d'une vitre un mec tentant de la soulever. Soupirant, j'écoutais leurs discutions me passant de commentaires, mais chacun de l'équipage pourraient le voir, j'avais la langue qui me piquait. Je voulais cracher du venin jurer sur la tête de tous 'Tain, moi je veux du fight, pas de la parlote merde !!!
Je vins à m'asseoir sur le côté d'une table attendant patiemment. Les gardes du corps avaient des gants en granit marin. Genre ils se la jouent. Je ricanais laissant un des gardes me fusiller du regard. Ah, une opportunité. Je sourit et lança à l'homme, tandis que les autres parlaient affaire.

«  Bah alors mon gros... T'arrive pas à brandir une épée comme tu brandis une queue alors tu te rabat sur des gants pour te fap fap sans te salire ? Comme c'est mignon.. Maman doit être content ».

Le garde restait impassible, mais au moins, j'étais sûr que quand on sera seul à seul, ça allait pêter.


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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Mar 1 Jan - 14:54

Après la petite mésaventure et l'incendie du bordel du Signore El Pompadore, nos héros, désormais quatre dans une barque qui commençait à devenir étroite, s'étaient mis d'accord sur le fait qu'un vrai bateau devenait nécessaire. Sauf Ace, mais lui n'était jamais d'accord, simplement pour le plaisir de polémiquer et de se prendre des baffes (fallait-il ajouter le sadomasochisme à sa supposée homosexualité?), et la troupe avait donc pris la mer direction Wallis Island, une île un peu plus connue que leurs précédentes escales, réputée pour avoir un bon chantier naval (même si la plupart des îles de North Blue avaient des chantiers navals). Arrivés en fin de matinée, ils avaient convenu d'une taverne où se retrouver le soir venu et avaient passé l'après-midi à chercher des informations ou, mieux, un bateau. Lorsque Gouki avait demandé où ils trouveraient l'argent, son frère s'était contenté de rire et de coller une torgnole à Violette qui avait commencé à insulter notre pirate. Et Gouki s'était donc lancé dans une chasse à l'information... Il avait, en vrac, aider une vieille femme à ramener ses courses mais, la surdité aidant, elle avait compris gâteau au lieu de bateau et offrit des biscuits secs (infâmes qui plus est, mais Gouki les mangea tous par politesse). Puis il avait nettoyé la bicoque d'un vieux pécheur qui, s'il lui offrait bien un bateau, avait proposé une barque encore plus petite que leur actuelle, et à un prix exorbitant. Ensuite, il avait arrêté un malfrat qui venait de lui passer à côté et avait récupéré le sac d'une grosse bonne femme toute de fourrure vêtue, qui lui avait donné cinq berries, le prenant pour un pèlerin avec son long manteau à capuche "Et les pèlerins n'acceptent pas d'argent, oh oh oh oh!". Il avait retrouvé un chien, décroché un ballon d'un arbre, mais au final il s'était laissé emporter et s'il aidait bien en vue d'informations au début, à la fin il le faisait par pur altruisme.

Lorsque, le soir tombé, il se dirigea vers la taverne, il se sentait coupable de n'avoir servi à rien, persuadé que les trois autres auraient trouvé chacun un rutilant galion pour une bouchée de pain, mais il fut rassuré en voyant les têtes moroses (ou du moins, ce qui était morose chez eux, à savoir Ace qui insultait tout le monde, Ketsueki qui buvait sans philosopher, et le docteur qui... non, la décence m'empêche de l'écrire) de ses équipiers, et moins rassuré en voyant qu'ici aussi, il y avait trop de femmes... Et des combats. Pour oublier son échec, et pour le fun, surtout pour le fun, le jumeau du Cahir s'inscrivit. Si la viande soûle des débuts était une proie facile, débarqua ensuite un colosse d'au moins deux mètres cinquante, avec le visage carré et les longs cheveux sombres. Son justaucorps rose léopard était, par contre, d'un style douteux. Le combat fut sérieux, Ketsueki tint deux rounds, mais il tomba dans un piège et son fruit s'activa, le protégeant de la menace, et il fut donc disqualifié. Mais il avait tapé dans l’œil du "Marteau d' Odin", comme s'appelait le colosse, et il proposa donc à nos héros d'aller boire en salle VIP. Toute la troupe s'exécuta, et Gouki fut rassuré en voyant qu'il y avait moins de donzelles (mais elles étaient plus jolies). Durant la soirée, le Marteau raconta son histoire: sang-mêlé géante et humain, abandonné par sa mère peu après sa naissance, il avait grandi avec son père. Sa mère devait être une petite géante, ou le marteau n'était pas à taille adulte, car, d'après ce qu'avait lu Gouki, deux mètres cinquante tenait plus du grand humain que du géant.

Après quelques verres de grenadine pour notre héros, et de breuvages plus forts pour les autres, débarqua un petit bonhomme à l'allure impeccable: costume noir, petites lunettes rondes, fine moustache impeccablement taillée, cheveux grisâtres, sourire semi-narquois semi-énigmatique... Gouki frissonna en voyant le bonhomme: il ne lui plaisait pas. Mais vu la déférence que lui manifestait le semi-géant, il devait être quelqu'un de très influent. Lorsque le Marteau mentionna que Ketsueki était électrique, sur un geste du petit, ses gorilles enfilèrent quelque chose qui n'échappa pas à notre héros: des poings en granit marin. Puis, ils demandèrent à Ace de poser son épée, et le scandale s'ensuivit, mais Violette finit par obtempérer, Les Menaces Illustrées et Imaginatives du bon docteur Igaku faisant leur office. Le petit homme s'installa donc à table, commanda une tournée et entama la discussion avec Ketsueki, d'abord sur le combat précédent, puis embrayant sur le bateau... Gouki cilla: ce bonhomme devait être un membre de la pègre, ou quelque chose comme ça, mais il lui déplaisait au plus haut point. Au final, l'homme tenait nos héros par la gorge: pour les informations, ils allaient devoir travailler pour lui. Notre héros, assit à côté de son frère, et qui était jusque là resté silencieux, se releva et prit la parole d'un ton calme mais ferme:


- Mon cher monsieur... Si l'on passe outre le fait que je n'aime pas vos méthodes, j'aimerais avant toute chose savoir quel genre de travail nous devrons faire... Cela influera grandement sur mon acceptation ou non. Car j'ai été élevé sous la certitude que dans la vie, on a toujours le choix.

Et le Cahir resta debout, surplombant le petit homme, guettant du coin de l’œil la réaction des deux gorilles.
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Hidoi Igaku
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Mer 2 Jan - 19:23

On aurait pu croire qu'une fois integré dans un équipage, la vie de ce bon docteur Igaku ne se résumerai plus seulement aux bordels, aux tavernes, aux ruelles sombres et aux vieilles cales humides de bateaux marchands voulant bien l'accepter. Et ce n'est pas faux! Maintenant, plus de vieille cales humides, mais une fière barque (Notez qu'elle n'avait de fier que le mérite de supporter nos quatre gaillards sans sombrer dans les eaux. Notez aussi que s'il en avait été autrement, nos quatre héros étant tous des pingouins ne pouvant pas nager, ç'aurait été catastrophique!). Par contre, pour ce qui était des ruelles, des tavernes et des bordels... et bien notre bon docteur n'avait pas fini de les fréquenter. La preuve ce jour là! Les Sons of Cortes avaient accostés sur Wallis Island dans l'espoir de trouver (entendez "voler") un bateau digne de ce nom. Ils avaient donc décidés, non sans subir quelques moqueries de la part de violette, de se séparer pour quérir le plus d'informations possibles.

Mauvaise idée. Mauvaise idée. Mauvaise idée. Le docteur ne se doutait pas que chacun de leur côtés, il n'allaient vraiment faire que de la merde. Mais bon, se disant qu'il pouvait profiter un peu de cette liberté pour se laisser aller à des loisirs que les autres membres de l'équipage n'avaient pas à connaitre. Il se rendit donc dans les quartiers les plus mal famés des environs, et ce mit en quête de sa proie. On aurait pu croire qu'il chercherait une jeune femme sans défense, mais non, pas cette fois. Il faut dire que les jeunes femmes seules et sans défenses ne courent pas les rues (elles seraient bien cinglées les pauvresses). Par contre, les types costauds se croyant invincibles, ça, c'est monnaie courante! Le bon docteur Hidoi trouva donc sa cible dans une rue assez propre, dans laquelle attendait un homme de taille impressionnante. Petit géant ou grand humain? Nul ne le savait. Mais, du haut de ses trois mètres, le truand de la galère n'imaginait pas une seule seconde qu'il allait être attaqué par un homme seul. C'est pourtant ce que fit Igaku...

Il s'approcha de lui d'un pas décidé, sa cigarette fumante encore en bouche, puis il tendit une main et déploya sa room. Sans trop comprendre, le géant tenta de lui faire comprendre que s'il approchait encore, il allait se manger une bonne droite, mais le docteur avança tout de même, confiant. Je n'irai pas vous dire que dans un combat la taille ne compte pas. Au contraire, elle est vraiment importante, surtout quand on se retrouve au sol avec son adversaire. Mais encore faut-il y arriver, car l’expérience, les capacités naturelles et la peur sont aussi deux choses qu'il faut prendre en compte. Concernant l'experience, Igaku n'en avait qu'une petite, accumulée par les quelques bagarres dans lesquelles il avait été entrainé, et par les attaques qu'il avait déjà réalisées. Ce n'était donc pas là qu'il allait se démarquer. Par contre, ses capacités naturelles et son absence d'hésitation étaient des choses qui en faisaient un homme dangereux. En effet, fils de médecin, il était naturellement doué quand il s'agissait de réagir rapidement et de prendre des décisions en un temps record. Aussi, quand le géant balança son poing en un crochet digne des plus grand boxeurs, Igaku n'hésita pas une seule seconde. Il fonça vers l'homme, passant sous son bras, puis il frappa du plat de la paume là ou aurait du se trouver le foie du géant. L'erreur aurait été de reculer et d'affronter à nouveau l'horrible portée du mastodonte! Mais Igaku ne fit pas cette erreur. Il resta proche de son adversaire et frappa à deux nouvelles reprises visant à nouveau le même point. Énervé, le monstre tenta d’enserrer Igaku dans ses bras. Si Igaku avait été un homme tout à fait normal, le truand l'aurait attrapé, emmené au sol puis laminé sans que le docteur ne puisse rien faire. Mais Igaku n'était pas juste un homme. c'était un homme-chirurgien. Il leva ses index vers le ciel, traçant deux lignes verticales. Un instant plus tard, le géant se vit diminué de ses deux bras dans un pop sonore. Ceux -ci flottèrent un instant, puis, après un signe du médecin, se retrouvèrent projeté de côté puis fixés au sol. Sans attendre, Igaku prit appui sur un genou du géant puis se propulsa vers sa gorge qu'il frappa de la paume de la main, broyant au passage la pomme d'Adam du mastodonte qui tomba à genou, crachant et gémissant de douleur. L'homme en blouse blanche plongea sa main dans une de ses poches, puis il en sortit un scalpel dont la lame fila vers la gorge déjà douloureuse de l'homme de grande taille. Un filet de sang plus tard, la pauvre proie gisait à terre, vaincue.

Je ne vais pas raconter en détail ce qu'il se passa ensuite. Sachez juste que le bon docteur fut fasciné par l'anatomie générale du géant et qau'il ne vit pas le temps passer pendant qu'il lui auscultait les entrailles. Aussi, à peine avait il terminé qu'il était déjà l'heure de se retrouver au lieu de rendez-vous. Il lava donc soigneusement sa blouse, la fit sécher un moment puis se mit en route pour le bar que le capitaine avait choisi. Des jolis minois, de la bière qui coulait à flot, un petit ring où se battaient des hommes plus ou moins virils, l'ambiance était parfaite! Igaku assista donc tranquillement aux combats de son capitaine, cherchant néanmoins à capter l'attention de quelques donzelles avec qui il aurait eu le plaisir de partager la couche. Mais arriva enfin le combat tant attendu, Ketsueki contre le champion de l'arène, un homme presque aussi grand que le géant dont avait disposé le docteur. Il ne put s'empêcher d'afficher un sourire des plus satisfaits en repensant à sa douce matinée, puis il observa son chef se battre vaillamment. pas de chance, les pouvoirs des fruits du démons étaient considérés comme des tricheries et le capitaine des Sons of Cortes fut disqualifié après s'être changé en foudre pendant quelques instants. Même après en avoir parlé pendant un trajet en barque, Igaku fut surpris par ce pouvoir. Néanmoins il n'eu pas le temps de trop y penser qu'ils furent tous invité dans ce qi semblait être un carré VIP.

Etrangement, entrer dans ce carré VIP fut comme passer d'un monde à l'autre! les filles étaient plus jolies, l'ambiance plus chic et l'alcool plus... tantouzesque. Oui, faut pas déconner avec ça, même avec des jolies nenettes, si y a pas de rhum, c'est la dèche. Bref, ils durent d'abord se désarmer, ce qu'ils firent avec plus ou moins de bonne volonté. Igaku remit ses scalpels et tous ses instruments de chirurgie aux gros bras sans rechigner, soulignant simplement qu'il le tuerai si il devait les perdre. Violette par contre, c'était une autre histoire. On dut lui arracher comme s'il s'agissait d'un bébé avec son doudou préféré! Une fois ceci fait, les Sons of Cortes firent la connaissance d'une petit homme à moustache qui leur proposa un deal: des services contre des infos sur l'endroit où trouver un bateau. Sûr que c'était intéressant, mais Gouki, le "cerveau" de la bande, émit quelques réserves. De son côté, le docteur n'était pas non plus rassuré par cet homme. Il enchaîna donc après Gouki:

- J'aimerai aussi savoir de quoi il en tient. Non pas que nous ayons peur de nous salir les mains, du moins, ce n'est pas mon cas... Mais je n'ai pas pour habitude d'opérer les yeux fermés.

Après cette délicate métaphore chirurgienne, Igaku fixa le petit homme d'un regard des plus neutres qui soient. Les gros bras aux poings en granits ne lui faisaient pas peur mais il savait qu'en venir aux mains avec eux serait très dangereux. Aussi, il se gardait de trop provoquer l'homme d'affaire mais restait assez ferme pour montrer qu'ils ne serviraient pas de pigeon si facilement.
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Ven 4 Jan - 21:18


    L'ambiance de cette petite réunion de fortune est quelques peu tendus. Il faut dire que le petit bonhomme impose un peu trop de chosed pour qu'il soit accepté par l'équipage, mais nous avons besoin de lui, donc faisons contre mauvaise fortune bon coeur et coopérons un peu. Nous avons besoin de ses informations pour continuer l'aventure. En plus, Violette commence à ouvrir sa grande gueule, toujours quand il faut celui là ! Surtout qu'il ramène ça encore une fois tout ça à une histoire de queue. Bref, à peine sa phrase terminée qu'il s'en prend une belle dans la mâchoire, histoire de lui apprendre à laisser parler les grandes personnes entre elles. Mais voilà qui ne semble pas déblaie au petit bonhomme qui esquisse un petit rire amusé quant à son garde du corps, il adresse à Ace un sourire narquois au possible, qui m'énerve aussi ! S'il n'y avait pas un bateau à la clef, j'aurai botté le cul de tout ce petit monde mais bon, on a quelque chose à gagner dans l'histoire alors tâchons d'être sage pour une fois... Putain et dire que c'est moi qui dis ça ! Enfin, Gouki se lève juste après que j'ai recadré Ace, surplombant le petit homme, qui semble vraiment être un putain de nain ! A peine Gouki avait-il posé ses deux mains sur la table pour se lever que les gorilles ont avancés sur lui. Mais d'un geste de la main, le nain les a remis à leur place. Il esquisse un sourire malfaisant devant la remarque de Gouki, que j'approuve à cent pour cent... Nous devons avant tout savoir à quel sauce il va nous servir ! Le bon docteur enchaîne directement après Gouki, pour dire plus ou moins la même chose. Il avait de savoir ce qu'il faut couper. Le petit bonhomme ne tarde pas à reprendre la parole :


« - J'aime bien les gens qui vont droit au but. Mais, le choix vous l'avez... Je ne vous oblige pas à travailler pour moi. Sauf si vous voulez vos informations ! Enfin, vous devez bien avoir des capacités, des talents particuliers non ? Votre capitaine est un excellent combattant, vu qu'il tient tête au champion de l'île. Vous semblez avoir un docteur... Un gros costaud et... un débile !
- Un débi-larbin pour être exacte !
- Un quoi ?
- Un mot valise, un mixe entre le débile et le larbin. Il fait le ménage comme personne vous savez ! Quant à Gouki, c'est avant tout un charpentier qui a fait ses classes sur cette mer !
- Voilà qui est intéressant ! Et bien, pour votre larbin, j'ai quelques établissement de jeux qui aurait besoin d'un peu de renfort aux niveaux du service de nettoyage. Pour votre charpentier, il me semble qu'on ne cracherait pas sur une paire de bras en plus à la construction de notre nouvel entrepôt non ? *L'un des deux gorilles acquisses d'un signe de tête* Quant à votre docteur, même s'il semble un peu... étrange... j'ai quelques hommes qui ont reçu une bonne correction il y a peu, avec des grosses blessures, il pourrait jeter un oeil. Nous allons vous y conduire ! Quant à vous, capitaine, vous travaillerez avec le marteau ! Et, vous commencez, demain ! En attendant, je vous offre la chambre pour la nuit. Disons que c'est un investissent, vous semblez fort utile ! »

    La nuit c'est passé plus ou moins tranquillement, la nuit était en fait déjà bien avancé quand nous avons terminé la discussion avec le petit bonhomme qui est parti suivi de ses deux gardes. Le marteau les a suivis, il devait bossé qu'il nous a dit. Il ne reste donc plus que nous, vu que, le peux d'autres clients qui étaient là, s'était discrètement escamoté pendant notre conversation. Sûrement invité fortement à partir. Bref, je ne sais pas ce qu'on fait les autres, vu que je suis aller me « coucher » avec une des serveuses et de quoi finir la nuit avec de la gnôle. Ace finira sûrement tout seul ne trouvant pas d'homme intéressé. Gouki ira se coucher tôt après avoir bu un grand vers de lait et le docteur... Il fera sûrement comme moi ! Un brave gars ce docteur ! Une fois l'aube lever, je me suis glissé hors du lit discrètement, histoire de laisser la donzelle dormir et surtout, de pas avoir à payer d'éventuelle service. Bref, je suis le dernier levé car tous les autres sont déjà en train d'attendre un bas. Après avoir salué tout le monde, le Marteau fait son entrée dans la grande salle de l'auberge. Il semble relativement fatigué. Il n'a pas du dormir beaucoup, si ce n'est pas du tout. Enfin, c'est habituel dans genre de situation. Il me dit de venir avec lui. Je suis le mastodonte sans poser de question. C'est parti pour une dure journée de labeur...

    Il n'y a pas d'heure pour les vices et les hommes qui font business des faiblesses des hommes doivent pouvoir leur fournir ceux qu'ils veulent à toutes les heures du jour et de la nuit. Le fait d'avoir le marteau assure au petit bonhomme un certain prestige et une certaine assurance, mais il doit coûter relativement chère. On m'a fait rapidement un briefing pendant que nous nous rendions sur place. Ce n'était pas très loin de l'auberge, toujours sur les quais. Le lieu le plus propice à la contrebande et ce genre de choses. Et c'est exactement ce à quoi ressemble ma mission de la mâtiné. Une cargaison d'une certaine drogue « le sable rouge » qu'on appelle ça. Encore un truc chimique, ça vaut pas les herbes et les champignons chamaniques si vous voulez mon avis mais on me le demande pas alors. Nous avons retrouvé les autres membres du groupe, c'est-à-dire un petit bonhomme, un plus grand que le nain en chef, mais pas bien plus. Les cheveux rasés très très cours et noir. Il pue les chiffres, un comptable ! J'aime pas les comptables ! Toujours à te dire « non, on peut pas faire ça on a pas les moyens ! Vous trouvez où l'argent pour ça ? Moi je l'ai pas ! Ou encore : Vous avez oublié la retenu là, faut tout refaire ! » Enfin bref, il était là pour s'assurer que la quantité de sable était bonne, que la qualité correspond à ce qui a été commandé. Nous, on doit porter les paquets de cam et s'assurer que personne n'y touche. C'est pas tellement compliqué. Une fois que le comptable a terminé ce qu'il devait faire et que le Marteau et moi avons déplacé les caisses, nous avons pris la route, vers un bâtiment un peu plus loin de la ville. Une compagnie de graine pour oiseau, ils sont fort ces trafiquants dit donc ! On a lourdé les caisses là, puis le comptable nous a dit de nous tirer et nous a donné rendez-vous. On est donc allé mangrt un morceau avec le marteau tout en discutant baston. Il a des bonnes idées pour le combat ce bonhomme. C'est vraiment un monstre, il pourrait faire tellement mieux que ça, mais bon, si cette vie là lui plaît ! Enfin, je demande comment s'en sorte les autres, surtout Ace ! Enfin, ça lui fait de l'entraînement pour quand il devra nettoyer notre bateau !

    Bref, après avoir fini de manger et de boire un coup, c'est très important. Nous sommes allés voir le comptable qui nous as envoyé dans l'intérieur de l'île. Visiblement, quelque chose de plus sérieux. Un quartier un peu plus joyeux que les quais, mais c'était pas encore ça. Le marteau n'avait pas dit un mot depuis cette nouvelle « affectation ». C'est bien parce qu'on a quelque chose à gagner, sinon je lui aurait déjà collémon point dans la figure à ce sale petit rat de comptable ! Enfin bref, nous voilà devant un bar plutôt moisi. Ouais, carrément moisi. Avec plein de signe étrange, une espèce de griffon sur un fond vert et gris clair. Marqué Aztlan partout. Sûrement un gang. Le marteau m'explique alors qu'il s'agit du second gang le plus puissant de l'île. L'Aztlan. Ils ont attaqués une cargaison du nain. Donc le chef du groupe a conclu un marché avec rase bitume, un chapitre en échange, pas de déclaration de guerre. Et ce nous qui sommes les exécutant de ce contrant... Je comprends mieux pourquoi il n'a pas dit un mot depuis tout à l'heure, malgré tout, c'est quelqu'un de plutôt sympa et il a un bon fond ! Il n'y a qu'une seule personne à tuer, les autres, ils doivent juste comprendre qu'on ne plaisante pas avec le nain. Je propose au marteau de m'occupe de la partie plus... sanglante du problème. Il accepte avec un grand sourire ! Il compte alors jusqu'à trois et envoie alors un énorme coup de pied dans la porte qui est propulsé et s'écrase sur un petit malheureux qui passe par là. Rapidement, je me débarrasse de celui qui était près de la porte d'un coup bien placé dans l'estomac qui l'envoie au tapis. Ils ont eu le temps de se remettre de leurs émotions et on brandit des pistolets sur le demi-géant et sur moi-même. Autant moi j'en ai rien à faire, autant que, même s'il a l'air d'avoir un cuir épais l'animal, les balles, ça fait mal ! Dans un flash et un bang sonore, je basse dans les dos des trois débiles avec des pistolets. Cette petite téléportation me permet de bouger à la vitesse du son, ils n'ont pas le temps de réagir que mon poing frappe la nuque de celui du milieu, qui s'écroule de suite. Les deux autres se retournes alors et me braque alors leur arme pendant que le Marteau attrape un homme dans sa main comme s'il ne pesait rien et le balance par la vitre du bar/club/lieu chelou qui vol en éclat. Mon pied trouve alors le chemin du genou du type devant moi suivi d'un violent crochet dans son visage qui s'était baisé, plus pratique à frapper. Le voilà dans les vapes ! Le marteau attrape alors une chaise et la balance dans la tronche du troisième type. Voilà, une bonne chose de fait. Je lui dis d'attendre là et j'attrape un couteau derrière le bar pour m'aventurer discrètement dans les arrières salles. J'essaie de ne pas faire de bruit, de ne faire qu'un avec mon environnement. Ca me rappelle la chasse dans la forêt quand j'étais jeune dans mon village. Ouais... Le gibier est bien différent maintenant ! Qu'est-ce que tu penserais de moi, Papa, si tu me voyais utilisé ce que tu m'as appris pour ça hein ? Brusquement, un bruit sourd me sort de mes pensées. Une balle de mousquet par directement dans ma direction. Fini l'infiltration, je prends appuis sur mes deux jambes, comme un coureur et lance ma course vers la porte qui se referme de suite. M'élançant dedans avec tout mon élan elle vole éclat ! Et je m'écrase de tout mon long par terre ! Un violent coup de botte bien alors accueillir ma tête ! Mais manque de chance, enfin ça dépend pour qui, c'est sans effet quand on est un Logia ! Voilà qui arrache un hurlement de terreur à l'homme en question. Ils étaient deux. Bon, on va devoir trouver qui est le chef... Je me relève alors d'un bond et me met en garde pour préparer à me battre. J'entends le marteau arrivé, discret l'animal, on dirait qu'ils sont plusieurs ! Voilà alors une idée... Je crie aux autres de ne pas bouger. Que je vais régler sa calmement ! Le Marteau s'arrête, il a compris mon plan. Par chance, sur les vestes en cuirs qu'ils portent, on peut voir leur grade. J'étais avec le président du chapitre et le vice président. Je lance le couteau avec force à mes pieds et ils s'enfoncent dans le sol. Celui des deux qui est armée, le vice président, lâche son arme. Je leur explique alors que mon boss veut discuter avec eux, que nous ne venons tuer personne. Leur expliquant que j'ai mangé un fruit du démon, le Logia de la foudre et que d'un geste, je peux si je veux,griller leur cervelle. Assez pour les faire faire ce que je veux. Ils se retournent alors pour sortir de la salle. J'attrape d'un geste le couteau et le plante dans l'arrière du crane du chef. Voilà... Mission accomplie ! Je pousse alors un profond soupir de soulagement et dit au nouveau président, qu'il vient visiblement d'être promue. Je récupère alors le marteau, qui s'était assis au bar pour boire un petit remontant parmi les gangsters passés à tabac. Voilà une mission rondement mené et il n'est même pas trois heures de l'après-midi !

    Après avoir « emprunté »une bouteille à nos nouveaux amis, nous sommes allé voir le comptable qui avait fini de superviser la préparation et l'emballage de la marchandise. Il dit au marteau qu'il peut alors aller se reposer et que sa journée et terminé. Mais il me dit par contre, que moi, je dois encore bosser un peu. Putain, j'ai vraiment envie de l'emplafonner celui là... Mais bon, je prends sur moi. J'ai des choses plus utile à faire après... J'ai une âme à guider parmi les anciens. Je dois jouer les gros bras pour le dealer jusqu'à ce qu'il écluse son stock. Putain... Le débile de dealer me montre alors le chemin vers son « coin » comme il dit. Mise à part un petit groupe qui voulait lui voler sa matière première, que j'ai rapidement calmé d'un direct dans la gorge du chef et ils se sont barrés en tirant le mec dans les vapes. Il doit bien être dans les huit heures du soir quand il finit de tout vendre. Nous retournons alors dans l'entrepôt où il reverse les fruits de sa vente, reçoit sa commission. On m'assure à moi, que ma participation sera transmise à qui de droit... Je sens que plus ça avance, plus cette histoire va mal se terminer. Mais bon, peut être que les autres ont eu plus de chance que moi. Une fois le travaille terminé, je me dirige, fatigué et blasé par cette journée, vers la taverne où nous avions rendez-vous. En passant, je me suis arrêté devant la mer dans laquelle j'ai jeté le couteau que j'avais récupéré et réciter une litanie funèbre de mon peuple pour guider l'âme que j'ai prise plus tôt dans la journée. J'arrive alors dans la taverne, passant la large double porte sur pivot. Je vois alors mes amis, mon frère, déjà attablé à discuter. Je me dirige vers eux alors, et je leur demande comment s'est passé leur journée...
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Hidoi Igaku
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Hidoi Igaku
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Sam 5 Jan - 0:13

Lorsque le petit homme reprend la parole, Igaku ne peut s’empêcher de penser une chose : non, il ne l’aimait définitivement pas. Ce nain plein de fric lui donnait envie de gerber. Il en venait même à se demander si ce bonhomme ne chiait pas d’argent. Auquel cas, il serait intéressant de le disséquer. Mais non, la situation semble se détendre peu à peu et l’homme en arrive aux faits. Le marchand d’information va user des capacités de chacun. Pour Igaku, c’était donc tout trouvé. Il allait devoir remettre en état les bras cassés qui servaient d’hommes de main au petit marchand. Pour ce qui était des missions des autres, ils allaient devoir aider à la construction d’un entrepôt, nettoyer un casino (Violette n’était donc bonne qu’à faire le ménage ?) et accompagner le Marteau dans une de ses journées de travail. Le médecin ne put s’empêcher de souffler en entendant dire que c’est le capitaine qui allait accompagner le géant.

- Toujours les mêmes qui s’amusent, hein patron ?

Et nous repartons ainsi que nous étions venus profiter d’une bonne nuit de sommeil avant une dure journée de labeur. Du moins, peut-être pour les autres, mais pas pour le bon docteur. Il passa en effet la nuit en charmante compagnie ! Il faut dire qu’il eut la chance de tomber sur trois jeunes et jolies filles de joie qu’il embaucha aussitôt en échange de pommades et de baumes de sa confection. (Mais bon elles ne savaient pas qu’elles allaient être payées ainsi le lendemain matin, c’est pourquoi Igaku s’éclipsa discrètement et fut un des premiers à arriver au comptoir). Une fois accoudé au bar, une première cigarette à la bouche et un café brulant avalé d’un trait, il attendit ses compagnons avec une patience exemplaire. Au final, ils ne restèrent pas longtemps ensembles, le travail les appelant tous trois. Avant de partir, le chirurgien ne put s’empêcher une petite pique pour Ace :

- Hey, violette, si tu devais te blesser en passant le balais, ou en cirant un parquet, ce qui ne m’étonnerait guère, compte pas sur moi pour te recoudre. J’aurais honte de soigner un type qui s’est fait rétamer par une serpillère ! Allez, à plus !

Puis ils s’en allèrent tous, pour réaliser les tâches qu’ont leur avaient confiées. Igaku fut mené à une planque, ou du moins un taudis qui devait servir de planque à ceux qui avaient été assez malchanceux pour se faire tabasser dans « l’exercice de leurs fonctions ». On offrit élégamment une salle au docteur pour qu’il puisse s’occuper des bras cassés un à un. Commença donc un long défilé pendant lequel le médecin eut à faire à de nombreux hématomes, quelques coupures, un ou deux nez cassés, parfois même un véritable bras cassé, mais pas seulement ! Les gus profitaient de ce rendez-vous avec un médecin pour parler de problèmes plus intimes et le docteur Hidoi eut donc aussi à faire avec quelques hémorroïdes, deux ou trois problèmes d’acné rosacée et même un souci d’érection ! Mais en bon médecin, il s’occupa de tous les bobos ! Sauf pour le mec impuissant, il lui conseilla de trouver du citrouillagra, un produit qui avait rapidement fait faillite. (Mais qui avait failli foutrement bien marcher ! Et oui, une citrouille qui donne la trique, c’est un concept du tonnerre !) Il ne fallait pas non plus déconner, il n’allait pas remettre un concurrent potentiel sur pied ! La matinée se termina sur une colique et Igaku put aller déguster un potage dont la couleur et la consistance lui rappela les excréments de son dernier patient. Autant dire qu’il ne mangea pas beaucoup. Il se prépara ensuite à rejoindre sa petite salle, mais deux gros bras s’interposèrent entre la porte et lui. L’un des deux grogna d’une voix grave :

- Le patron aimerait que vous jetiez un œil à d’autres employés.
- D’autres bras cassés ?
- T’occupes et viens avec nous.
- Justement, je m’en occupe. Dommage que vous ne soyez pas coopératif.
- Contente-toi de nous suivre, p’tit veinard.


Sans plus insister, ni poser de question à propos de cette nouvelle appellation, il suivit les deux hommes jusqu’à une demeure des plus luxueuses. Vraiment, le petit homme avait de la ressource ! Un hôtel rien que pour lui ! Du moins c’est ce que pensait Igaku jusqu’à ce qu’il rencontre les employées. Toutes magnifiques et dans des tenues des plus affriolantes. Pas un hôtel, non, mais une putain de maison de passe de luxe ! Même s’il n’était pas croyant, Igaku remercia le bon dieu des pervers et entra dans la bâtisse avec son plus beau sourire. On l’emmena dans un magnifique bureau dans lequel il dut attendre un long moment. Puis une divine créature entra, suivit de près par un gros bras.

- Voici dame Kaede. Elle souffre d’un mal étrange, et ça l’empêche de travailler convenablement. Pouvez-vous l’examiner ? Mais pas de blagues hein, je serai derrière la porte.

Il sortit ensuite, laissant le bon docteur avec la jolie dame. Pas de doute, il serait juste derrière la porte et si le bureau commençait à bouger, il enfoncerait la porte ! Il essuya ses lunettes puis il demanda à la dame de s’asseoir et de lui parler de son mal. Celle si gloussa un instant puis lui chuchota à voix basse.

- Monsieur, pourriez-vous garder un secret ?

Le médecin haussa un sourcil, puis il répondit d’un ton neutre :

- Je suis un médecin. Je n’ai pas pour habitude de crier sous les toits ce que me disent mes patients.

La dame afficha un air rassuré puis continua d’une voix plus douce :

- Alors permettez-moi de m’excuser. Je ne souffre en fait d’aucun mal. J’espérai... Enfin... Je souhaitai simplement faire une pause… Vous comprenez ?
- Je vois. Et vous avez donc organisé cette rencontre en prévoyant de me faire mentir pour vous octroyer quelques jours de « vacances » n’est-ce pas ?
- Et bien, c’est-à-dire que…
- Vous comprendrez que ne rien dire est une chose. Inventer et raconter des histoires en est une autre.
- S’il vous pl..
- Je n’ai pas pour habitude de travailler gratuitement mademoiselle. Tout a un prix. Et le mien est plus qu’abordable pour quelqu’un comme vous. « Vous comprenez ? »


Oui, Igaku était une ordure. Mais quand il s’agissait d’arriver à ses fins, tous les moyens étaient bons. Et puis, il n’aurait jamais d’autre occasion de profiter d’une fille de joie de ce standing ! Ici, on ne pouvait payer en soignant les infections génitales ou en offrant quelques baumes faits maisons !

- Je pourrai vous dénoncer, dire que vous m’avez forcée à le faire..
- Dans ce cas vous serez dans l’obligation d’expliquer pourquoi vous avez simulé votre maladie.
- Vous.. Je.. D’accord..
- Bien, marché conclu. Le bureau d’à côté est-il occupé ?
- Il ne me semble pas, Monsieur. En fait, il s’agit d’une chambre, Monsieur.
- Parfait.


Le médecin des Sons of Cortes s’approcha du mur puis déploya sa room. Trois mouvements de doigt plus tard, il avait créé une ouverture dans celui-ci et entrainait à sa suite la jeune femme. Il lui offrit ensuite une auscultation très personnalisée et ils passèrent un agréable moment. Ils retournèrent ensuite dans le bureau en se rhabillant et Igaku referma derrière lui le mur. Ils s’installèrent ensuite au bureau et reprirent leur souffle.

- Je crois qu’il est temps de rappeler ce bon vieux garde du corps.

Il se leva et invita l’homme à entrer. Il lui expliqua longuement qu’il avait trouvé de nombreux symptômes, usant d’un jargon médical complètement incompréhensible, puis il affirma qu’elle devrait prendre une semaine de repos total au risque d’aggraver l’infection. L’armoire à glace se contenta d’hocher la tête pour tenter de faire croire qu’il comprenait (mais ça prenait pour personne) puis il remercia le docteur et l’invita à s’en aller. Igaku salua la jeune femme comme s’il ne s’était rien passé et se retira, rejoignant les gros bras qui lui avaient été assignés.

- Alors doc’ elles sont jolies hein ?!
- Moi aussi j’aimerai être docteur ! J’pourrai leur demander de se déshabiller et c’est elles qui payeraient !
- Arrete Tovy, t’sais bien qu’il faut être intelligent pour devenir médecin. Toi t’es plus con qu’un balais.
- D’façon y’en a que pour les intellos.. J’espère que vous en avez profité doc’.
- Messieurs, vous ne savez pas à quel point vous avez raison.


Sans préciser s’il parlait de leur connerie, de la beauté des femmes ou de la façon dont il en avait profité, il leur emboita le pas et reprit la direction du taudis pour soigner quelques bras cassés avant de finir sa journée. Il retourna ensuite à la taverne et les Sons of Cortes finirent par être tous rassemblés. Ketsueki parla le premier, demandant comment s’était passé leur journée. Il avait l’air exténué, dépité par sa longue journée de labeur. Igaku, c’était tout le contraire. Il affichait un immense sourire et fumait sa clope tranquillement.

- On ne peut mieux Capitaine. A vrai dire, j’pense qu’on devrait travailler pour des riches plus souvent ! C’est fou les rencontres qu’on peut faire…
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Sam 5 Jan - 0:58

Après notre héros, le médecin attitré des Fils de Cortes avait lui aussi exprimé ses doutes, usant d'une métaphore médicale de bon aloi vu sa situation. Ce fut ensuite au tour du petit magnat de prendre la parole : certes, ils avaient le choix, mais devaient s'exécuter s'ils voulaient les informations ! Un faux choix, donc, pensa notre guerrier. Ensuite, il jaugea nos héros de façon plutôt grossière et imprécise, sauf pour notre héros : non, il n'était pas qu'un gros costaud. Ace était bien débile, ne lui en déplaise, Ketsueki un fameux combattant et Igaku un médecin. Le concept du débilarbin, en tous cas, semblait fasciner le petit bonhomme qui embraya sur la répartition des rôles dans la pièce qui allait rythmer la vie de l'équipage les jours suivants : Ace ferait l'agent de service dans un établissement de jeux, notre guerrier irait participer à la construction d'un entrepôt, Igaku soignerait des blessés, et le capitaine travaillerait sous les ordres directs du Marteau d' Odin. Le job commençait demain, et lui s'en allait, non sans payer la chambre pour la nuit. Une fois l'homme disparu, Ace ayant vainement tenté de se battre avec l'un des gorilles et ayant seulement reçu des baffes, mais de Ketsueki, ce dernier fut le premier à disparaître, une serveuse sous un bras, une bouteille dans l'autre. Ace grommela et partit faire Gouki ne savait quoi (et c'était mieux qu'il ne sache pas), puis il s'éclipsa avant le docteur, se dirigeant vers sa chambre en rasant les murs, évitant autant que faire se peut les bonnes femmes plus ou moins sobres mais toutes beaucoup trop avenantes. Sa nuit se passa tranquillement, il fut seulement réveillé une fois par un cauchemar où il revivait en boucle le meurtre de son patron et la perte de son aimée... Ce travail de charpentier l'aiderait peut-être à exorciser ses peurs.

Le lendemain matin, il fut le premier levé et se dirigea dans la salle commune, où les marins prenaient leur petit déjeuner, le whisky s'associant parfaitement aux pétales de blés soufflés de chocolat (Et paf ! Ca fait des chocapics!). Il fut ensuite rejoint par ses équipiers, son frère étant, comme d'habitude, bon dernier. S'il aimait perdre son temps au lit, ce n'était pas du tout l'avis du Cahir qui pensait qu'une matinée où il dormait trop était une matinée perdue. Le Marteau arriva ensuite, entraînant le Capitaine avec lui, puis un étrange énergumène débarqua : c'était un homme à la peau sombre, a peu près aussi grand que notre héros, avec des cheveux sombres et ras impeccablement plaqués sur son crâne à l'exception d'une mèche spiralée sur le front. Il avait une moustache fort noble, une chemise blanche et un pantalon vert clair avec des bretelles. En voyant Gouki, il s'inclina et se présenta comme Dudley, l'homme chargé de le conduire à l'entrepôt, invitant par la même notre pirate à le suivre, de façon fort polie. Gouki sourit et le suivit : même si le nabot ne lui plaisait pas, il sentait qu'il s'entendrait bien avec ce dénommé Dudley.

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Les deux hommes traversèrent la ville, discutant quelques peu, l'entrepôt se trouvant plus dans le centre ville. Le gentleman moustachu venait d'une petite île de North Blue, portant le nom de Roy Ômuni, et était depuis son plus jeune âge passionné par la boxe et les navires. De fil en aiguille, il était devenu charpentier dans l'un des nombreux chantiers de North Blue, mais il était trop gentil avec tous le monde et se faisait souvent exploiter, sans s'en rendre compte. Lors des mois de maigre pitance, bien qu'il rechignât à combattre, il se lançait dans des combats clandestins. Notre héros sourit de plus belle : que de similitudes. Là, le moustachu s'assombrit : il avait eu un problème à l'issue d'un combat, son adversaire y laissant la vie, et il avait dû fuir. Honni de partout (les combats clandestins étant un immense réseau sur toutes les îles), il n'avait trouvé de travail qu'ici, même si ce petit magnat lui déplaisait. Notre guerrier lui tapota sur l'épaule en lui offrant un pâle sourire et un « Gentleman look » : ils se comprenaient. Bref, notre héros conta lui aussi son histoire, omettant volontairement la fin déplaisante de son deuxième boulot, et eut lui aussi droit à son sourire et son Gentleman look. Après toutes ces péripéties, ils débarquèrent à l'entrepôt : la construction n'était pas tellement avancée : le matériel était là, et il fallait faire toutes les charpentes : le travail où excellait notre pirate, même s'il touchait un peu à tous les domaines ouvriers. Il jaugea les « gueules » de ses comparses : seuls Dudley et lui étaient un peu civilisés : les autres étaient plus ou moins édentés, balafrés, couverts de cicatrices...L'un d'entre eux lui disait quelque chose, mais il ne parvenait pas à le remettre. En tous cas, le petit homme n'avait pas menti : le matériel avait l'air très bien.

Gouki jeta donc son manteau, révélant au monde sa carrure et ses tatouages, et souleva une poutre avant de l'approcher d'un rabot et d'un support en grognant sous la charge. Ensuite, il la déposa, et commença à raboter. Le travail de charpente n'était pas si facile qu'il en avait l'air : d'abord, il fallait être costaud, mais de toute façon on finissait par le devenir, à force de manier de si lourdes poutres. Puis, il s'agissait d'être précis : une planche faite dans le mauvais bois pouvait ne pas être adaptée à l'environnement prévu et donc pourrir, une planche trop grande ou trop petite pouvait ne pas entrée correctement dans l'emplacement prévu.... Bref, un travail de longue haleine. Mais le contremaître était un homme précis dans ses ordres et ses plans, et la matinée avançait tranquillement. Gouki renouait avec la rudesse du travail physique, au moins aussi épuisant que le combat, mais il préférait s'épuiser de cette manière... Au moins il ne blessait personne. Peu à peu les première poutres commencèrent à s'élever, l'agilité travaillée au combat de notre pirate se révélant utile lorsqu'il s'agissait de fixer une poutre en hauteur. Lorsque vint l'heure de la pause, l'homme qui disait quelque chose à notre héros s'installa à côté de lui sur la table de fortune dressée par les ouvriers, et soudain, un flot de souvenir envahit notre héros : il savait où il l'avait déjà vu ! C'était sur le chantier naval qu'il avait dû quitter précipitamment à cause de la mort tragique du boss : c'était un de ses compagnons de travail. A l'époque, il n'avait pas cette cicatrice sur la joue, mais c'était lui. Il ne fallait pas qu'il le reconnaisse !

Gouki s'efforça donc de mettre le moins longtemps possible à manger, et s'éloigna rapidement pour le restant de la pause. Lorsque Dudley lui demanda pourquoi ne pas rester avec eux pour discuter, il déclara qu'il ne pouvait pas. Commérages s'ensuivirent. Peu importait, l'essentiel était qu'il ne soit pas reconnu. Il se demanda pourquoi il appréhendait ? Sa victime n'était pas un saint homme, et le nouveau patron ne pouvait pas être pire. Simplement, cet homme était un vestige du passé qu'il essayait d'oublier. Il était un autre homme. Il n'était plus ce Gouki-là. Il était un autre homme. Quatorze heures arriva, et avec cela la reprise du travail. L'après-midi avança tranquillement, les poutres commençait à avoir de la gueule. Le Cahir ne s'épargnait pas et, la proximité de tôle aidant, ainsi qu'un soleil plutôt haut, il retira bientôt son débardeur, comme beaucoup de ses collègues. Lorsqu'il levait les yeux de son ouvrage, il constatait que sa vieille connaissance lui jetait de régulières œillades, tout cela sous l’œil interrogateur du boxeur moustachu. Gouki serra les dents : il ne devait pas être reconnu. Mais ce qui devait arriver arriva : lors de la pause de dix-sept heures, l'homme s'approcha et lui demanda de la même voix traînante qu'avant:


- Excuse-moi, est-ce que c'est toi, Gouki?
- C'était il y a longtemps. J'ai oublié ça.
- Le vieux... Tu l'as tué hein ? Sa fille mouillait sa culotte à l'idée qu'tu la lui mettes, et t'aimais bien l'idée aussi, du jour au lendemain, le vieux clamse, elle est inconsolable, tu disparais et t'as c'te cicatrice sur ta gu...
- TA GUEULE!

Cri du cœur, la main était partie avec et Gouki avait asséné une mornifle à son interlocuteur qui était tombé au sol avec le nez en sang. Il avait viré au rouge coquelicot : lui qui ne voulait pas attirer l'attention, tout le monde le regardait. Le contremaître commença à bougonner qu'il faudrait travailler pour deux, mais l'autre se releva, une main sur sa narine qui pissait le sang, et avait déclaré pouvoir continuer. Le reste de la journée était passé beaucoup trop lentement pour notre pirate, mais lorsqu'ils quittèrent le chantier le soir, le travail avait tranquillement avancé : c'était somme toute un petit entrepôt, donc il n'y en aurait pas pour des mois. Encore heureux, car les Sons of Cortes n'avaient pas autant de temps ! Dudley raccompagna notre guerrier, et lui demanda, si ce n'était pas indiscret, des précisions sur ce qui le liait à cet homme, qui avait débarqué ici il y a quelques mois. Gouki soupira, et commença à conter son histoire : cette rencontre et la rage qu'il avait ressentie envers cet homme l'avait tout chamboulé. Bref, il parla du deuxième chantier naval où il avait fini son adolescence et commencé son âge adulte, où il était promis à la fille du patron, l'amour les unissant étant pur et vrai, mais où sa volonté de faire bien en demandant la main de sa dulcinée à son père qui la chérissait tellement elle lui rappelait sa défunte mère.. En avait résulté un coup de tesson de bouteille offrant cette cicatrice si particulière à notre pirate, ainsi que le faisant tuer son premier homme... Depuis, il s'efforçait de rendre le monde meilleur. Dudley se montra particulièrement intéressé par le pouvoir de notre héros, et celui-ci consentit à changer son poing en magma pour lui montrer. Le gentleman ouvrit des yeux ronds, et déclara qu'un jour lui aussi aimerait voyager, mais d'abord il devait accumuler assez d'argent. Gouki lui offrit un pâle sourire : il était tout dépité... Lorsqu'il arriva au bar, le docteur était déjà là, toujours aussi indéchiffrable que d'habitude. Il s'installa à la table, commandant une choppe de bière (il se sentait d'humeur folle), et son frère débarqua le dernier, demandant comment s'était passé leur journée. Gouki déclara simplement que le chantier avançait, mais qu'il avait fait une rencontre dont il se serait bien passé.. Pour l'heure il n'avait qu'une hâte, aller se coucher et oublier tout ça.. Ne pas penser à demain. Le docteur avait l'air content par contre, mais Ketsueki était aussi maussade que son frère.


Dernière édition par Gouki le Dim 13 Jan - 23:11, édité 1 fois
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Ace Lagan
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Sam 5 Jan - 2:46



Sons Of Cortes en action !
« Moi ? Conchita ?»


Et pim... Des molosses recadrés comme il faut. Haha, ce que j'aime ça. Traiter ces vaches inutiles qui me font chier à jouer de leurs rôles soit disant importants... Tu parles... En parlant de pim... PAF... Voilà que je vole de là où je suis tombant aux pieds du mec que j'insultais. Le capitaine m'en avait mis une qui ne m'avait pas laissé indifférent, surtout quand je tombe au sol. L'air amusé du nain, l'air narquois de mon ancienne victime devenu protégé... FUCK ils allaient tous payer. Pourtant, je me relevais grommelant dans ma barbe deux trois paroles en direction de Ketsueki. Pour sûr qu'il y aura droit aussi. Mais plus tard. Je tapa du pied pour les laissais parler ayant compris le message. Tch... Enfoiré de merde va, oser me frapper alors que j'avais l'air d'un caïd... Ils allaient me respecter et il a tous cassé... Voilà que la discutions dérive et qu'ils parlent de débiles... Débi-larbin ? Trop c'est trop. En plus vu de quoi ils parlent niveau activité.

«  QUOI ?!! »


Un cri comparable à celui d'un ado. Entre un bruit de vache, mixé à celui d'une chèvre avec une pointe de débilité en fond... Outré, choqué, contre, tout ce que vous voulez pour dire que j'étais contre.

«  Non mais non, rien à foutre... Vais nettoyer rien du tout que ce soit chiotte, salle à manger, ou vos basket... RIEN vous m'entendez... ABSOLUMENT RIEN... »

---

«  … Ketsu... Jte tuerais... »
«  Silence et frotte plus fort baka... »
«  Oki oki... ça va je vais le faire frotter ton putain de planchet... »

Tss... Me voilà collé à faire la femme de ménage dans des établissements à la con. Je rageais nuit et jour, prenant des coups chaque fois que je disais un mot qui sentait pas aussi bon que de la rose. La violette, ça passait pas, le jasmin, non plus... Rose ou rien. Tch... Devoir jouer la soubrette ça me plaisait pas, mais vraiiiiiiiiiiment pas du tout. Les planchets brillaient, mais mon langage un peu moins... J'étais en ébullition jour et nuit pour ne pas changer. Trop c'est trop... Ce soir, j'allais faire péter la cervelle au proprio foi d'Ace le débi-larbin...
Alors que j'avais finit pour la journée faisant genre du 10h-11h puis du 22h-2h, des heures bien chiantes au passage. Bref... Journée finit à passer la serpillère, le balais et tout le reste. Je décidais donc d'aller à la taverne n'y trouvant aucun compagnon. Étrange mais bon... Je décida donc pour une première et dernière fois de me saouler . Pas de trolleur genre le toubib ou Ketsu... J'avais feu vert. J'enchaina donc les rhum puis une demi heure plus tard...

«  Et là... Ils me disent de passer la serpillère... Salop de mes deux.... »


Et des plaintes à en perdre la voix... Mais un moment, un mec sortit une vanne et là... c'est le drame.

«  QUOI ??!!! Tu vas voir qui est coupé à ras comme un débile... »


Bourré, je levais mon épée haut dans les airs touchant le plafond au passage, puis alors que je l'abbatis... Je ne vis que mes bras... Comme un con, j'avais planté celle-ci dans le plafond en la dégainant rapidement. Malheureusement, sa lourdeur la fit tomber et le manche cogna ma tête m'assomant légèrement donnant lieu à des rires encore plus gras...

«  CREVEZZZZZZZZ »


Là par contre... Je chopais la lame et commençais à la balancer dans tout les sens, les tables volants, les bouteilles se brisant, les gens hurlant... Que d'ambiance dans cette taverne et dans cette putain de ville...
C'est ainsi qu'une taverne sur x dans cette ville vola en éclat... On pouvait d'ailleurs me retrouver affalé sur le comptoir le proprio m'engeulant en essayant de me réveiller.. Mais je dormais comme une masse...



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Kyookoo Ketsueki
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Mar 15 Jan - 1:35

    Il n'y a que des consonnes qui sortent de la bouche de ce désagréable petit homme. Oui... Avec le canon d'une arme dans la bouche, c'est vrai qu'on ne prononce plus les voyelles. Nous sommes toujours dans l'arrière salle de la taverne, mais cette fois, les choses sont différentes. Les rôles sont inversés. Je suis le faucon de tonnerre, rapide et insaisissable ! Pas un gros bras inutile et idiot ! Oui... Je suis libre et tu vas apprendre le sens de ce mot, petit homme infecte ! Mais, comment est-ce qu'on en est arrivée là, on parfait pourtant d'une situation normal. Une relation de « travail ». Mais le faucon vol où il veut et il aime chasser les rats ! Mais il s'est passé du temps entre cette conclusion relativement rapide et maintenant. Oui... On aurait dû faire ça directement, on aurait gagné du temps et éviter des problèmes.


« - On a toujours le choix non ? Alors le voilà ton choix... »


    Nous nous sommes retrouvés tous les trois dans la même taverne... Trois au lieu de quatre, je me demande bien où ce débile d'Ace a pu se fourrer mais bon, je pense qu'on le saura bien assez tôt. C'est un Sons of Cortes, il a aussi ses propres « talents » pour les plans foireux. Pas aussi bon que moi, mais il est bon pour crier ! On le retrouvera sûrement comme ça. Enfin à part se brave docteur qui affiche un sourire aussi large que ses cicatrices, l'humeur n'est pas au beau fixe. J'aimerais demander à Gouki ce qui ne va pas, mais il va me demander ce qui ne va pas chez moi et je n'ai pas envie. Vraiment pas. Prendre une vie dans un combat, pour se défendre ce n'est rien. C'est tué ou être tué, c'est la lutte pour la survie... Mais là, ce n'est que pour servir la soif d'argent d'un rat. Bref, quand on parle de vermine elle n'est jamais très loin. L'un des gorilles d'hier soir nous fait signe de venir dans la même arrière salle. Une fois fouillée, comme la première fois, on s'assoit après du petit homme et il nous explique qu'il est content de notre travail. Que mise à part notre collègue visiblement absent qui passait son temps à râler, il est plutôt content de nous et que nous avons de fait, payé une grosse partie de notre dette pour les informations. Dette... Pour quelque chose qu'on a même pas encore eu. Il se moque de nous cet enculé. Je sens que ça va se régler façon pirate mais bon... On va encore essayer de faire ça correctement. Pour avoir passé du temps en prison, c'est ce genre de petite vermine qui se faufile dans tous les tunnels possibles, qui sait tout sur tout le monde, qui est le plus utile à avoir dans sa poche. Il nous dit alors que nous avons encore du travail à faire pour payer cette information. Un profond soupir accompagne sa dernière phrase, oui, mais le problème, c'est que pour le moment c'est lui qui a toutes les cartes dans sa manche et je commence doucement à voir comment ça va finir. Il nous donne alors nos tâches pour le lendemain, Gouki va gentiment continuer son travail en temps que charpentier. Notre bon Docteur va devoir faire la tournée des filles de joie du petit rat, histoire de les préparer pour « une grande soirée » qu'il dit. J'espère que ça va bien se passer, le docteur aime les donzelles... Il aime vraiment, les donzelles ! Quant à Ace il va devoir s'occuper de racketter des gens, vu comment il se plaint et son même s'il a le charisme d'une moule marinière, qui a pas vu la mer depuis longtemps, il peut faire peur à des vieux. Donc ça peut marcher. Enfin, je ne sais pas pourquoi le rat l'envoie là, mais bon, il a ses raisons et je ne veux surtout pas les savoirs. Je lui laisse encore deux jours. Cette journée et une autre, et je vais régler ce problème et lui apprendre à ne pas prendre les Sons of Cortes pour des petits joueurs ! Oh mais j'allais oublier, il me reste mon travail à moi. Moi, je vais devoir faire le videur dans une salle de shoot. Deux jours... C'est trop... Je suis beaucoup trop gentil avec lui !


« - Ton choix à toi, c'est de choisir entre la vie et la mort. Le plus grand choix, le plus important ! Celui dont tu prives tes... clients ! »


    Après la soirée terminée. Le Marteau avait un combat ce soir, je n'ai suivit qu'à moitié le combat. Cette histoire commence à me faire chier sérieusement. Une fois l'adversaire assommé. Il a quand même résisté à plusieurs coups du Marteau et l'a même frappé. Suffisamment fort pour le faire reculer de quelques millimètres. Un exploit en soit, mais je ne sais pas s'il va y survivre pour le raconter à ses petits enfants. Enfin c'est pas le moment... J'attrape une bouteille, attrape la serveuse et part m'abrutir et penser à autre chose dans ma chambre... La nuit est encore là, quand on vient frapper à la porte de ma chambre. La serveuse est partie depuis longtemps, me laissant seule en tête-à-tête avec ma bouteille. C'est d'ailleurs elle qui vient dire bonjour à celui qui passe sa tête par la porte après y avoir frappé un moment. Il l'esquive d'un geste prompt et rapide. Inattendu... C'était l'un des gardes du corps de la fouine qui venait me chercher pour aller bosser. Putain, encore une longue journée de merde... J'espère que je n'aurai pas à prendre d'autre vie inutilement. Combattre pour survivre, prendre une vie dans l'honneur de la guerre, le sang, la sueur et la boue. Personne ne mérite de mourir comme ça, sans gloire ni honneur. J'espère que les suivantes de l'homme que j'ai tué seront meilleurs ! Mais il ne faut pas faire attendre les glorieuses aventures et tous les déchets qui pensent trouver leur salut dans ce genre de merde. Bon, je m'habille pendant que le larbin m'attend devant la porte. Je sors de là et il ne dit rien. Pas un mot, il me fait seulement signe de le suivre. Ce que je fais, il n'y a personne dans la taverne, si ce n'est les ronflements du tavernier qu'on peut entendre de sous son bar... Pauvre gars, ce petit rat doit se servir de toi de la même façon qu'il se sert de nous. Enfin, nous sortons du bâtiment trop chauffé pour se faire agresser par les vents froids, humide et puant du petit matin. Il doit être quatre heures du matin au vu de la lune. Les relents des poissons qui sont préparé pour le marché qui va commencer dans une heure ou deux. La petite vie portuaire... Une vie de merde ! Ouais, une vie sans aventure, fixé, à faire tout le temps les mêmes choses à obéir à des enculés comme celui qui défini mes journées. A donner son âme pour de l'argent, pour s'acheter des choses dont on n'a pas besoin, pour des gens qui ne le méritent pas...


« - Oui... Bien sûr que tu vas faire le choix de vivre, c'est pas la même chose de ce côté du flingue hein ? Incapable de regarder la mort en face quand elle se présente ! »


  • Sans que je m'en rend compte, nous étions arrivées, un lieu vraiment immonde. Sale, qui sentait la sueur et de souffre à vous en donner la nausée. Sans m'en rendre compte, j'avais allumé une cigarette pendant mon chemin et l'avait pratiquement terminé. Je la jette dans la mer sans réfléchir à cause de l'odeur. Il n'y a rien à part cet endroit à une bonne centaine de mètres à la ronde. Ouais, une vraie salle de shoot pour clodo. Ce que je dois faire... Simplement filtrer les entrées et m'occuper des « gêneurs » comme ils disent. Et ils me font commencer si tôt... Deux heures se passent rien. C'est long... Tellement long... Je ne comprends vraiment pas les gens qui font ce genre de métier à temps plein. Je serai incapable de le faire. Décide alors de faire les cent pas, me levant de ma chaise pour me dégourdir les jambes. Quand soudain, un type tout maigre, avec la peau sur les os, me demande si je suis au bon endroit. Je lui demande ce qu'il veut. Il me montre une liasse de billet, tout tremblant, l'oeil vitreux. Je n'ai qu'une envie, c'est de lui mettre une mornifle pour qu'il face autre chose de sa vie.. Mais j'ai besoin de marcher sur la sienne pour réussir mon aventure. Me mordant l'intérieur de la lèvre, je le laisse entrer alors. Dix heures, quatre heures plus tard. Les gens sont allés et venu, rien de bien méchant. Soudain, une espèce de truc... qui ressemble à pas grand-chose avec ses larmes maquillé sous l'oeil et ses quarante kilos tout mouillé. Il me demande si c'est bien là pour « respirer de l'air frais » qu'il dit ce con. Je lui demande, s'il de l'argent. Il se met à rire et essaie de me pousser. Dubitatif, je le regarde essayé d'envoyer son poing dans mon visage, d'un geste lent et insipide. J'arrête son poing aussi facilement qu'Ace insulterait quelqu'un, c'est vous dire. Et lui retourne à mon tour une baffe dont il se souviendra, le projetant dans l'eau. Il est bientôt seize heures, ma journée de merde est terminé... Bientôt... Quand soudain, on m'appelle à l'intérieur. Le petit homme tout maigre était là, les yeux à l'envers, une sorte de mousse immonde rougeâtre dégoulinant de sa bouche. Il est mort... Overdose ! Voilà pourquoi ses enculés ont installé ça près de la mer. Pour se débarrasser tranquillement des corps.


« - Tu n'es qu'un sale petit rat, un lapin apeuré dans les serres du faucon. Je ne suis ni un héros, ni un juste... Mais aujourd'hui... Je vais faire de ce monde, un monde meilleur ! »


    J'ai réussi à récupérer un truc dans la poche du type. Son porte feuille. Pas de carte d'identité, juste une photo de lui et de ses gosses. Il ne ressemble vraiment pas à l'homme que j'ai vu... tellement différent, tellement... ravagé ! Par les soucis d'argent, par cet homme... Oui... S'il ne nous donne pas nos informations ce soir... Demain... Demain il comprendra ce que veut signifie être un pirate. J'ai traîné, longtemps, après être sorti de la taverne. J'en ai entendu une bonne d'ailleurs. Dans une taverne, qui ressemble trait pour trait à celle où nous créchions, un type aux cheveux blancs à l'immense lame, Ace, avait foutu la merde. Mais le con, il s'était trompé de taverne. A là là... Sacrée Ace ! Je me dirige alors vers la taverne, notre taverne. J'ai marché pendant quatre heures, j'ai prié pour l'âme de cet homme, prié pour qu'il puisse se venger dans sa prochaine vie. Prié pour le salut de toutes les âmes en perdition. Le vioc serait fier de moi et n'en croirait pas ses yeux. Non pas que je crois spécialement à ce genre de truc... Mais... J'en avais besoin... Oui... Besoin de me rattacher à quelque chose de solide et de familier. De rassurant, pour moi et mon âme. Si ce n'est pas dans celle là, je serai libre dans les prochaines... J'entre alors dans la grande salle. Tout le monde est là, attablé. J'arrive encore le dernier. L'air renfermé. J'attrape la bouteille qui traîne le sur bar, en ayant pris soin de pétrir le fessier de la serveuse au passage, tout en lui adressant un clin d'oeil lubrique. Oui... Ça aussi c'est rassurant... Je tire de longue gorgée de ma bouteille tout en me dirigeant vers la table de mes compagnons. Eux aussi sont tangibles. Me voilà enfin complet... Je prends une chaise, la retourne et m'assoit à l'envers dessus en posant violemment ma bouteille sur la table. Je dis alors d'une voix ferme, de capitaine, que demain, s'il ne nous donne pas les informations, le rat sera mangé !


« - Mais avant ça, je pense que tu nous dois quelque chose non ? Tu nous dois des informations ! »
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Hidoi Igaku
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Mer 16 Jan - 20:36

Ça tirait la gueule de tous les côtés, mais rien ne semblait pouvoir perturber notre bon docteur. Après son coup réussit de l’après-midi, il était des plus satisfaits et sirotait donc sa tise en souriant comme un beau diable. Il ne demanda pas ce qui leur faisait faire la tronche, après tout, il était médecin, pas psy ! Enfin, il avait quand même compris qu’une chose ferait retrouver le sourire au cap’taine, c’t’une bonne nénette dans son lit ! Il faut dire qu’il avait bon goût, lui, pas comme violette qui semblait préférer les lames et les hommes. Quant à Gouki, ben c’était dur de le cerner. Il semblait craindre les donzelles comme si elles étaient toutes malades, et ne semblait pas non plus se toucher particulièrement sur les mecs. Il était peut être né avec un disfonctionnement des parties ? A l’occasion, le médecin lui proposerait ses services, après tout, entre membre d’un même équipage, on pouvait s’entraider un peu ! Mais bref, la soirée s’annonçait mal si le cap’taine faisait la gueule vu que c’était lui qui mettait l’ambiance habituellement, le plus souvent en refilant quelques mornifles à un Ace trop bruyant. Tiens, en parlant de cet abruti, le médecin demanda d’une voix amusée :

- Dites voir, il ne manquerait pas un petit truc de cette taille à peu près, bruyant et d’une couleur atrocement violette ? Pas que ça me manque, mais on s’y habituerai presque.

Apparemment, les autres n’en savaient pas plus. Mais ils n’eurent pas le temps d’en discuter d’avantage, ils furent appelés à se présenter à nouveau devant le petit homme bourré de fric. En effet, une petite fouille corporelle et un délestage total de tout ce qui pouvait être considéré comme dangereux plus tard, ils se retrouvèrent devant le « grand » chef. Celui-ci semblait plutôt content du travail des Sons of Cortes, même si, et ça ne choqua pas le médecin, il sembla un peu gêné par l’attitude du débilarbin devant ses tâches. Mais au final, ça le satisfaisait quand même et il indiqua qu’après cette journée, l’équipage avait payé une partie de sa dette. Le médecin resta un instant pensif devant ce terme qu’il trouva mal employé. Après tout, ils n’avaient encore rien reçu et on ne pouvait donc pas considérer qu’ils étaient endettés. Il s’apprêtait à le faire remarquer au petit homme lorsque celui-ci commença à distribuer les tâches pour le lendemain. Si Igaku ne retint pas du tout ce que les autres devaient faire, il fut cependant obnubilé par sa propre tâche : faire le tour des filles de joies en vue de préparer une petite bringue digne d’un sale richard comme lui. Il allait donc certainement passer sa journée dans des endroits comme celui qu’il avait visité quelques heures plus tôt et cela l’enchanta tout à fait ! Aussi quand ils retournèrent au bar, il était des plus appointés et se surpris lui-même en payant une tournée à tout le monde ! Comme on pouvait le prévoir, le médecin se coucha complètement ivre après avoir profité d’une agréable soirée en charmante compagnie.

Le lendemain matin, il se leva avec un terrible mal de crâne, mais une pêche d’enfer ! Il prit donc un moment pour confectionner deux petits médicaments pour son foie et son pauvre crâne qui prenaient cher, puis il descendit dans la taverne pour attendre les deux gros bras qui le guideraient à nouveau dans ses tâches. Plusieurs soulards qui avaient dut profiter de la tournée de la veille étaient encore là et le saluèrent avec de grands gestes qui témoignant d’une présence encore certaine d’alcool dans leur sang. Pas de chance, le doc’ n’allait pas être aussi généreux, en effet, il les ignora totalement et s’alluma une cigarette en s’asseyant confortablement dans un bon fauteuil. Quand Tovy et l’autre type en costard arrivèrent, il les salua et les suivit en souriant.

- On dirait que z’avez passé une bonne soirée doc’. J’espère que z’êtes reposé car y a du taff aujourd’hui. Et pas question de trainer avec les filles hein ?
- Allons, Tovy, vous savez bien que je suis un professionnel !
- Heu… Ouai.


Ils se rendirent donc dans un premier bordel, et, là, Igaku fut aux anges. Comme la veille, c’était un putain de bordel de luxe et les filles étaient juste magnifiques. Il n’eut pas de bon plan comme la veille, mais les filles jouèrent néanmoins un peu avec lui et il se complaisait plutôt bien dans cette atmosphère de séduction. A plusieurs reprises, il manqua de perdre le contrôle mais il se reprit de justesse à chaque fois, se focalisant sur sa mission. Et oui, s’il faisait une connerie, c’est le petit homme qui ne serait pas content. Petit homme pas content était synonyme de prolongations des travaux, voir de perte du bateau qui avait été promis. Au vue des tronches des autres membres de l’équipage, ils n’auraient certainement pas la patience de tout recommencer ou de travailler plus longtemps. Il termina donc sa matinée en plotant quelques fessiers et quelques poitrines, mais sans plus. Il retourna ensuite auprès de ses baby-sitters qui le questionnèrent longuement au sujet de l’anatomie des jeunes femmes qu’il avait examinées le matin même pendant qu’ils se dirigeaient vers une taverne où ils déjeunèrent tranquillement. Repus, cigarette au bec, Igaku était le plus heureux des hommes. Bon, il n’avait pas pu aller jusqu’au bout de ses envies, mais il avait correctement profité de sa matinée et comptait bien faire de même l’après-midi ! Il ne s’attendait pourtant pas à ce qui allait suivre…

Pendant le chemin vers un nouveau bordel, les deux gros bras adoptèrent une attitude étrange que notre bon docteur ne comprit pas tout à fait. Tovy était plutôt gêné, comme s’il appréhendait quelque chose qui le dégoutait, tandis que l’autre semblait se marrer un peu plus à chaque seconde. Lorsqu’ils arrivèrent devant la bâtisse, celui qui faisait la gueule déclara qu’il ne voulait pas entrer, et l’autre éclata d’un rire gras avant de flanquer une grande baffe dans le dos du médecin. Celui-ci se courba sous la force du coup, puis se redressa en lui jetant un regard noir. Ce n’était pas vraiment le genre de chose qu’il fallait faire à un médecin en manque de dissection. Sur le moment, il se calma, mais l’idée s’était maintenant ancrée dans son cerveau malade : ce type allait finir en petits morceaux. Sans se rendre compte de la soudaine animosité du docteur, l’armoire à glace prit la parole en riant toujours :

- Allez docteur, au boulot ! J’espère qu’z’allez en profiter comme ce matin, mouarf !

Sans trop comprendre, Igaku entra dans le bordel, qui était un chouilla différent des autres. Il tomba nez à nez avec un jeune homme qui le salua poliment. Jusque-là, tout allait bien. Mais quand il se retourna pour l’inviter à le suivre, et qu’enfin, le docteur rencontra ses patients, alors là le docteur comprit ce qui clochait. Tout semblait pourtant l’indiquer ! Ce rose omniprésent, ces cygnes majestueux qui semblaient être l’emblème de l’endroit, il était dans un bordel gay ! Le type qui l’avait conduit jusqu’à sa salle de travail portait un costard noir auquel il ne manquait qu’un bout de tissus : un magnifique trou dévoilant son fessier.

- Non, non, non, non, non…

Il répéta « non » environ seize fois tout en parcourant les lieux, mais rien n’y fit, tout ce qu’il pouvait voir, c’était des hommes plus ou moins dénudés et des choses qui devaient être ce qu’on appellait des Okama. Il se tourna vers le gros bras qui éclata à nouveau de rire avant de le laisser seul dans sa salle d’auscultation, articulant juste un « bonne après-midi doc ». Igaku se retrouva donc seul, en tête à tête avec chacun de ses patients. Autant vous dire que s’il en avait profité allègrement le matin même, ce ne fut pas pareil dans ce bordel là. A vrai dire, c’est les patients qui en profitèrent plus que lui. Certains étaient tout à fait corrects et passaient la visite médicale sérieusement. D’autres étaient plus polissons et s’amusèrent à le titiller, jouer les fofolles et jouaient parfois même carrément la carte de la séduction. Jusqu’à la fin, Igaku resta très professionnel et n’afficha rien de ce qu’il pensait. Il était même terriblement neutre et cela mit mal à l’aise quelques okamas qui ne demandaient qu’à comprendre ce pauvre jeune homme. Quoi qu’il en soit, il termina sa journée, même si les heures lui semblèrent être des semaines puis il sortit de la pièce, rejoignant l’homme de main du nabot qui ne pu s’empêcher de rire à nouveau en voyant la tête du médecin.

- Hé ben alors doc’ ? Z’en tirez une tête ! Elle sont pas mignonnes ? Mouarf !

Igaku jetta un œil vers l’empaffé qui se moquait de lui, puis il scruta le couloir où ils se trouvaient pour voir si quelqu’un pouvait les voir. Personne en vue. Le docteur leva donc une main et traça un cercle dans le vide, créant une large room. Le gros bras ne comprit pas vraiment ce qu’il se passait, et se contenta de se lever en grognant un inaudible « késéksa ? ». Mais il était déjà trop tard pour réagir. Le docteur pointa son doigt vers lui et traça une courbe dans l’air, ce qui eu pour effet de faire détacher la tête du vilain pas beau de son corps. Paniqué, l’homme en noir tenta de crier, mais Igaku fit léviter la tête jusqu’à lui et pinça la gorge d’une main, l’empêchant d’émettre le moindre son. De son autre main, il fit un geste vers le corps qui se mit lui aussi à l’éviter, et il emmena les deux morceaux dans la salle qui lui avait servi à ausculter les jeunes folles, puis il fit un véritable massacre. Son scalpel déchira les chairs, trancha veines et artères, massacrant, dévisageant le pauvre homme. A la fin, il ne restait même plus de quoi identifier ce qui était auparavant un fier homme de main en costard cravate. Igaku laissa tomber son arme de fortune, puis il reprit lentement son calme. Une fois fait, il ferma rapidement la porte de la pièce à clef, puis il entreprit de nettoyer à fond la pièce qu’il venait de saloper. Il lava donc tout ce qui avait été tâché par le sang après avoir caché le corps dans ce qui semblait être une vieille armoire qui n’avait pas dû être utilisée depuis des siècles. Si elle n’était effectivement jamais utilisée, on ne retrouverait le corps que lorsque l’odeur serait trop atroce et personne ne ferait plus le lien avec le médecin. Du moins, c’est ce qu’il espérait. Il se débarrassa ensuite de sa blouse, n’ayant pas le temps de la laver, puis il descendit rejoindre l’autre garde du corps, Tovy, qui attendait toujours devant le bâtiment sans oser entrer.

- Enfin fini ? Beuh.. Il est où Tock ?
- Enfin, oui, c’est le mot. Quant à votre collègue, il a insisté pour que je parte avant lui. Il aurait apparemment des choses à faire.
- Mais.. Comment ça ? Vous voulez dire que..
- Exactement. Partons, laissons le profiter, vous ne voudriez pas que votre patron soit obligé d’attendre.
- Beuh.. Okay doc’. Putain j’pensai pas ça de Tock. Comme quoi on peut trainer avec des gens sans les connaitre.


Sans un mot de plus, il retourna ainsi accompagné de l’homme de main jusqu’à la fameuse taverne, leur lieux de rendez-vous. Cette fois-ci plus de sourire ou d’air réjoui, c’est avec une tronche d’enterrement qu’il prit place au comptoir où il s’alluma une tige. Il patienta jusqu’à l’arrivée de Kyookoo sans dire un mot, puis il lâcha simplement :

- Oublie ce que j’ai dit hier soir cap’taine. Faut qu’on en finisse avec ces conneries.
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Ace Lagan
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Mer 16 Jan - 22:37



Sons Of Cortes en action !
« Moi ? Conchita ?»


Lendemain de merdes... Non mais vraiment. Alors que quelqu'un me secouais pour me réveiller, moi je grognais affalé sur ce comptoir ou plutôt ce qu'il en restait. J'avais vraiment tout saccagé. Tables, chaises, plafond, tout était un peu amoché. Enfin... un peu, façon de parler... Le lampadaire au dessus de ma tête tenait par un miracle. Du moins, le miracle cessa au bout d'un instant car celui-ci vint à céder et tomber sur ma personne. Boom.. Un beau coup sur la tête qui me fit sursauter. WTF ??? Je donna un coup sur le comptoir me réveillant en sursaut à cause de ce coup imprévisible. Remis à 50% de la veille, je vins à regarder le tenancier du bar semblant énervé de manière hautaine. Il voulait quoi lui ? J'étais où moi ? Les débiles aussi étaient où hein ? Me réveillant totalement avec lenteur, je vins à soupirer puis chercher quoi faire au milieu de ces quasi ruines. Putain, c'est moi qui ais fait ça ? C'est... COOL !!! Je souriais enjoué alors que le patron commença à me réclamer un paiement. Me retournant je vins à lui rire au nez avant de me tirer ni plus ni moins. Non mais oh... Je vins à marcher le long des rues pour alors soudainement me faire surprendre. PAF... Un mec me frappa de son poing dans une ruelle. Un gros loubard que je finit par reconnaître.

«  Ah... on dirait que le nain t'a laissé une banane ? Gentil gorille... »

Le garde du corps n'avait pas de temps à perdre à se battre contre moi. Il me mis une baffe avec son gant en granit marin me faisant saigner sur le coup. Je l'écoutais lui qui me disait en gros les exigences du patron aussi nain soit-il. Tch... J'allais m'occuper de faire de l'intimitation en live. Autrement dit, je recevais des ordres en direct me disant d'aller là bas et on me disait la cible. Tch... Un portrait ne pouvait-il pas suffire ? Je compris bien vite pourquoi ils ne me donnèrent pas de portraits. J'étais obligé de faire ce que je devais et c'est ainsi que je me retrouva bandit de... «  jeunes  ». Mon but ? Aller taper des fiottes... Leur faire peur. Mais merde quoi..
Ma journée s'écoula donc entre emmerdes, emmerdements et tout ce qui allait avec. M'amuser à secouer des gens allant pas au dessus de la vingtaine ça m'énervais. Ils pleuraient, se tiraient, parfois faisaient les deux, un à même réussit à se pisser dessus... Mais mince quoi, pourquoi ils envoient pas mami pour faire ce boulot ?

La journée fut donc inutilement longue et le soir venu je vins à retrouver mes collègues à la taverne et la bonne cette fois-ci. J'étais arrivé avant dernier, gouki et le toubib étant déjà là. Souriant, je vins à m'asseoir sur le côté gauche du doc pour alors voir sa tête d'enterrement.

«  Bah alors frankenstein... Un soucis ? Tu as été rejeté car une femme a ouvert les yeux lors de l'acte et elle a fuit du coup ? Alala... Fait pas cette tête va... il y en a d'autre partout.. »

Commandant de quoi boire, je vins à boire sans ma saouler ne racontant rien de mes aventures... Pas question de me faire troller. Je vins donc à voir le capitaine arriver semblant en pétard. Ça allait durer combien de temps ces histoires de travail pour des infos ?



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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Mer 16 Jan - 23:56

Après la journée passablement naze qu'il venait de passer, Gouki n'avait qu'une seule envie, qui était partir se coucher et prier pour que la journée du lendemain se passe le plus rapidement possible. Hélas, après que nos guerriers se soient retrouvés, sans pour autant se demander où était Violette (ils connaissaient l'animal, à force, ils savaient que c'était "normal" pour lui de disparaître... Gouki aurait pu parier qu'il était dans un coin en train d'insulter des innocents!), les gorilles invitèrent nos héros à venir le voir dans la salle VIP. Ils se levèrent de table et suivirent l'homme, Gouki ne s’embarrassant pas de masquer son soupir. Lorsqu'ils pénétrèrent dans la salle, le petit bonhomme était là, souriant, et les félicita sur leur travail, mise à part leur ami absent qui s'était encore fait remarquer. Puis, il distribua les tâches, toujours avec ce petit sourire suffisant qui donnait à Gouki envie de le soulever par le col et le claquer contre le mur: Gouki continuerait son bon travail, le médecin de l'équipage irait examiner les filles de joie, Ace lui s'occuperait du racket de personnes et le capitaine ferait le videur. Ensuite, il autorisa nos héros à profiter un peu de leur soirée. Le Marteau avait un combat et, si son adversaire montra les dents un moment, il finit par perdre. Puis, les nakamas se séparèrent, et pour sa part Gouki se dirigea vers sa chambre après avoir bu un dernier verre d'eau. La nuit se déroula bien trop vite au goût de notre héros, et très rapidement, trop rapidement, une serveuse frappa à sa porte. Pour ne pas la voir, il se cacha sous sa couette et écouta ses instructions: un grand monsieur au teint hâlé l'attendait dehors. Il soupira, attendit que la femme s'éclipse et se prépara rapidement, utilisant une bassine et un gant de toilette prévu à cet effet pour se nettoyer le visage. Il enfila rapidement son débardeur, son pantalon fin et sortit dans l'air frais du matin.

Dudley le salua poliment, lui tendant la main, et notre héros le gratifia d'une forte poignée. Les deux hommes prirent la route dans l'entrepôt, et ils y arrivèrent rapidement: l'air était moins frais qu'hier, et notre héros fut surpris de voir que la construction avait avancé! Son "guide" lui expliqua que le magnat avait des équipes de nuit. Notre héros fit le tour du bâtiment et eut des moues boudeuses par-ci, par-là. L'équipe de nuit ne faisait pas ça très sérieusement: la plupart des poutres étaient rabotées à l'arrache et les clous n'étaient pas de la meilleure qualité. Lorsqu'il en parla au contremaître, celui-ci grogna, sa moustache frémissant en rythme, et expliqua que l'équipe de nuit était faite de drogués qui n'était là que pour faire le nombre et pour pouvoir payer leurs cristaux. Notre pirate soupira: en plus de faire le travail du jour, il devrait rattraper celui de la nuit. Bref, il ramassa clous, planches, marteau, noua un bandeau éponge autour de son front, et le travail commença. Il n'arrivait pas à bosser car il subissait de régulières œillades de son ancien collègue et, comme vous le savez, notre héros avait beaucoup de mal à travailler lorsqu'on l'observe. Au bout d'un moment, n'y tenant plus, il s'interrompit et demanda à l'autre s'il pouvait venir avec lui quelques instants. Ce qu'il fit, visiblement hésitant, une compresse sur son nez à cause d'hier. Une fois à l'écart, Gouki lui demanda ce qui lui valait ces regards si insistants. L'autre avait le regard fuyant, mais il finit par parler:


- Tu vois... C'pas pour hier hein mec, j'suis cool pour ça... Seulement... T'es instable non comme mec? J'veux dire, tu m'en claques une, tu tues le patron...

N'y tenant plus, notre héros lui envoyant un coup à l'estomac, puis le frappa à l'arrière de la tête, l'envoyant au sol. Sous le regard de tous les autres, il haussa simplement les épaules et déclara qu'il travaillerait pour deux. La matinée fut donc rude, et Gouki apprécia la pause repas, se délectant des Onigiri tiède et de l'eau tout autant tiède qui sortait d'une glacière qui conservait aussi bien la fraîcheur que du magma (c'est à dire pas bien du tout). L'entrepôt commençait à prendre forme, on distinguait les poutres de support et en parallèle, les murs commençaient à être érigés. Cela dit, le contremaître moustachu trouvait que ça n'allait pas assez vite: il fallait qu'ils avancent plus, comme ça il se ferait un plaisir de rejeter les toxicos le soir. Gouki soupira: il ne savait pas s'il pourrait aller plus vite. Bref, la pause était déjà terminée, et c'est maussade que notre héros recommença: il n'arrivait pas à se forcer à être joyeux. Alors, pendant que lui gérait seul deux des quatre poutres support, les ouvriers étaient à trois par poutre. Au bout d'un moment, Dudley s'approcha et lui proposa un coup de main. Lorsque le contremaître s'apprêta à se plaindre, le boxeur moustachu le regarda et agita la tête en signe de dénégation, et aida notre guerrier, le soulageant d'une poutre. Le travail avança lentement, et bientôt ce fut l'heure de la pause de seize heures. L'un des ouvriers demanda à notre héros s'il souhaitait une cigarette ou autre , et il déclina poliment. Il alla s'asseoir à quelques mètres, sur des sacs de sable, et Dudley s'approcha.

Son collègue lui demanda comment il allait, et Gouki haussa les épaules: ça allait, même s'il n'appréciait pas beaucoup le magnat. Dudley lui fit signe de se taire: la plupart des hommes étaient acquis à sa cause car il les avait tiré de la rue (ou les tenait par les gorges), mais en tous les cas se faire remarquer était une mauvaise idée. Déjà qu'ils le regardaient bizarrement depuis qu'il avait mis KO son collègue... Gouki soupira, et le contremaître siffla la reprise du travail. Ce fut long, mais il fut après quelques heures le moment de rentrer à la taverne. Gouki était éreinté, mais il faisait contre mauvaise fortune bon cœur. Lorsqu'il arriva à la taverne, son médecin était là, visiblement moins enjoué qu'hier, et Ace était réapparu. Le frère de notre guerrier arriva encore le dernier, et la première chose qu'il prit fut la bouteille, avant de s'asseoir de façon fort peu convenable et de dire que si demain l'autre ne parlait pas, ils lui réglaient son compte. D'habitude notre héros n'aimait pas la violence, mais il approuvait. Quand à lui, il demanderait autre chose demain. Dudley était brave, mais il ne pouvait pas rester dans ce chantier!
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Kyookoo Ketsueki
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Dim 20 Jan - 19:42

    Je n'étais pas le seul à avoir du mal avec ce genre de pratique. Ce type devait payer, quelqu'un devait lui apprendre la réalité de la vie. Il ne peut pas jouer avec la vie des gens comme ça, personne ne le peu. Même les dieux n'ont pas le pouvoir de priver les hommes de choix les plus élémentaires ! Et ce sale petit rat est loin d'être un dieux... Oh oui, très loin... Je n'ai pas envie qu'on me prenne pour un héros, qu'on me remercie, je ne ferai pas ça pour les gens, pour que leur île soit meilleure, je ne crois pas en la justice des hommes. Je fais ça uniquement pour ma liberté, de lui, dépend le reste du monde... J'ai besoin de ce bateau et c'est pour cette précieuse ressource que je vais faire tout ça ! Pour récupérer le navire me permettant de voler sur les mers comme un faucon dans le ciel. Le monde me parait si grand, dans un parti bâtiment, il sera plus... petit, mais ô combien plus accessible ! Le docteur tire une tête au moins aussi piteuse que Gouki, personne ne parle de ce que nous avons pu faire. Mais je ne suis pas sûrement le seul à voir autant d'horreur commise par ce petit homme. Même Ace, qui, si le travail ne lui avait pas plu, comme le premier jour, il aurait passé son temps à se plaindre et à crier. Même lui, il était silencieux... S'il pense nous tenir... C'est qu'il ne connaît rien des pirates et ne sait pas dans quel engrenage il a mis le doigt ! La soirée se déroule comme habituellement dans cette taverne comme qui commence à devenir familière, trop familière... Et comme une boucle, se répète les mêmes choses, les combats, les serveuses... L'appelle pour recevoir nos consignes. La fouille, doucement, s'effrite de plus en plus ma volonté de faire doucement... Ça va être dur de supporter son air narquois, sa tête de sale petit rat ! Mais au final, il s'en sortir de la façon que le destin choisira pour lui...

    Il affiche son sourire narquois. Se dit fier de nous et que nous sommes acquittés de la plus grosse partie de notre dette, mais qu'il nous reste encore pas mal de travail. Cause toujours, tu m'intéresses. Malgré tout, il est satisfait par notre travail. Même Violette a réussi à faire quelque chose de potable. Et c'est Gouki cette fois, à mon grand étonnement, qui est celui qui s'est fait remarquer. Il a assommé un de ses collègues, celui qu'il avait déjà frappé la veille. Sans le vouloir, je pousse un petit rire amuser et gratifie mon frère d'une tape fraternel dans le dos. Ainsi, voici donc les tâches pour le reste de la journée. Gouki, va devoir jouer les contre-maîtres, pour l'équipe de nuit et l'équipe de jour, car c'est celui qui semble s'être le plus compétant et semble aussi devoir payer pour son petit débordement. Notre cher ami, nous informes qu'il ne devra pas trop tarder et qu'il devra se rendre seul sur place. Ace devra quant lui, faire quelque chose de simple, il fera le renfort de l'équipe de transfert d'argent. Notre brave docteur devra quant à lui utiliser ses talents de docteur d'une façon bien étrange, en effet, il devra aller faire un petit tour dans un atelier de coupe, notre « ami » se demande s'il n'est pas possible d'améliorer la composition chimique et se demande si le docteur, étant forcément plus ou moins calé en produit étrange, doit peut-être pouvoir y faire quelque chose. Quant à moi, une tâche spéciale m'attendais et je devrais m'en acquitter que plus tard que plus tard dans la journée. Très bien, voilà donc les dernières choses que nous ferons pour toi. Nous sommes plus que des gros bras, nous sommes des pirates, nous sommes libres et ce n'est pas comme ça que tu nous aurons. Tu es loin du compte mon gros ! J'avais besoin de me détendre. Pour ça, rien de plus simple que de participer à un petit combat. Oui... Un combat... Je ne sais pas si on peut appeler ça un combat. Je volais au-dessus du ring, je volais au-dessus de mon adversaire, comme vole un faucon au-dessous d'un lapereaux. Il y aurait bien le marteau... Mais je n'ai pas envie de me battre avec lui, non pas qu'il me face peur, mais il n'aime pas ça ! Ça se sent dans ses poings, dans son corps, dans tout son être. Lui aussi voudrait autre chose. Là-dessus, je descends alors du ring. Et retourne à la table où se trouve la fine équipe. Le docteur en train de badiner avec une courge, Gouki tout gêné et Ace en train de râler. Je leur dis alors, que nous allons accomplir notre dernière journée de travail et que nous aurons ses informations, que le petit homme soit d'accord ou non. Mais cette journée devra être particulière... Très particulière... Nous devrons faire en sorte de gâcher notre travail, de tout rater, en beauté ! Mais de faire en sorte que ça ne se voit pas... Du moins pas tout de suite ! Je demande alors à la serveuse une bouteille, laissant la soirée s'écouler doucement. Gouki est parti peu après, j'espère qu'il arrivera à faire ce que je leur ai demandé. Je sais que pour lui, ça va être un peu plus difficile que pour les autres, mais ce minable doit payer ! Payer pour tout ceux qui ne peuvent pas lui rendre la monnaie de sa pièce, c'est ça, le prix de la liberté ! C'est seulement quand on a tout perdu, qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut... Et pas avant !

    La soirée s'est déroulé normalement. Femme et boisson, histoire de profiter de la situation ! Car la vie ne s'arrête pas et elle a bien d'autres chose à offrir. Ces choses-là seront plus rare pendant les longues traversés marine... Supporter Ace aussi longtemps va être difficile. Mais avec l'aide de notre bon docteur, on aura largement de quoi s'amuser ! Enfin, il nous faudra surtout de quoi naviguer la machine qu'on va récupérer. Mais on verra, au pire, on recrutera un membre de plus ! Enfin, la matinée s'est déroulé tranquillement, puisque que je l'ai passé à dormir. Il fallait bien éliminer l'alcool de la vieille. Je suppose que tous les autres sont déjà partis et que personne n'est venu me chercher. Je me demande bien quel truc immonde je vais devoir faire pour ce sale petit rat ! Enfin, je sens un truc chaud et moelleux à côté de moi. A, la donzelle est restée là. Elle a du gratter des heures de servir pour profiter. Ouais, une matinée bien occupé. J'ai fini par me lever, sous le coup des... Quatorze heures, peut être un peu plus tard. La donzelle s'était levé depuis un moment, sûrement pour le coup de feu de midi. J'ai pris un long petit déjeuner, d'une petite heure. Avant que quelqu'un ne viennet me chercher, visiblement, cet homme c'était battu. Il était couvert de sang, et pas que du sien. Son oeil avait été touché par un éclat de verres d'une bombe artisanal. Persée un petit trou dans une lame et remplissait la d'essence. Rebouché là avec un peu de plastique, ou même un chewing-gum, branché là et quand vous allumerez, préparer vous à avoir de la lumière, beaucoup de lumière. Voilà le genre de truc qui a dû lui arriver. C'était donc ça le truc « spécial » que je devais faire ? C'était plutôt un travail pour le doc' que pour moi... Non, c'était pas ça... Il me demande de venir avec lui. Je lui demande s'il ne veut pas se faire soigner avant, il répond qu'il s'en branle, qu'il va bien et qu'on doit bouger, vite ! Ne voulant pas qu'il se tue en se vidant de son sang si rapidement, je me dirige alors vers l'endroit où il veut me mener. Il n'a pas pu finir le trajet tout seul, j'ai dû le porter moi-même. Putain, mais pourquoi ils font ça ? Ce petit con à l'oeil en moins doit pas être vieux, il doit pas avoir plus que quinze ans. Bordel... Il n'y a que des gamins... Des putains de gamins ! Sans déconner, je vais me le faire ce vieux crevard ! Le topo ? C'est simple, sa « garde d'élite », un groupe de putain de gamin, le plus vieux doit avoir genre, seize ans... Ont pris d'assaut une fabrique de drogue adverse et les choses n'ont pas très bien... tourné ! Je pose donc le mec et crie à ses potes de venir s'en occuper. Je ne sais pas ce qu'il est devenu, mais il va se souvenir de ce jour-là toute de sa vie. Rapidement briffé, par un merdeux qui me donne des ordres... Je lui dis de fermer sa gueule et de rentrer, j'entends sa mère l'appeler. Il commence à grogner et lui montre ce que je peux faire, en activant mon pouvoir. Tout de suite, quand on y va avec les effets spéciaux, on a de l'audience. Et donc, il ferme sa gueule et me demande de gérer le bordel. Bande de petit con...

    J'explose le cadenas d'un petit éclaire, arrachant au métal un dernier gémissement avant de le voir fondre dans un épais petit tas informe sur le sol. D'après le débile de maternelle, ils se sont retranchés à l'intérieur, une petite dizaine « d'ennemie du bienfaiteur », rien que ça ! En réalité, il s'agit plutôt de cinq-six bonnes femmes qui sont couvertes de la tête au pied, avec des masques de respiration, sûrement celles qui sont chargées de s'occuper de couper et préparer la marchandise ! Puis, il y a quelques types armée de fusil. Pan... Une détonation et les coups de fusils retentissent et raisonnent dans la pièce vide. Mais les balles me traversent. Je jette alors un oeil autour de moi, et je vois une large barre à mine... Je l'attrape rapidement et la loge dans la porte. Histoire d'être un peu tranquille. Une fois la sortie bloquée, j'utilise mes pouvoirs pour me déplacer rapidement, dans un grand bang sonore et un petit flash lumineux, à côté de deux des cinq tireurs. Sans plus attendre, ils reçoivent chacun un taquet dans la tête, les envoyant faire un petit somme. Je leur demande de lever les mains, de ne plus rien faire. Après ce que j'ai fait à pratiquement la moitié des leurs, ils obtempèrent... Bien, doucement, j'avance vers eux. Je leur demande s'il y a une sortie que la porte là. Ils me répondent que oui, par la mer. Et bien les enfants, je pense que vous allez devoir nager. Un par un, je les laisse partir. Je ne suis pas là pour jouer son jeu. Je récupère une dose de drogue, pure, à la base de la chaîne de travail et la cache dans mon manteau. Ensuite, je reprends une partie des produits avec un petit symbole de flamme dessus et lance un éclair dans le liquide répandu sur le sol. D'un coup, les flammes prennent. Plutôt nauséabonde, c'était peut-être pas forcément une bonne idée d'utiliser ses produits là au final. Enfin bref, à côté de la porte, je n'ai aucun problème à l'ouvrir et à sortir. Les gamins sont partis depuis longtemps, sûrement avaient-ils eu l'ordre de me laisser gérer seul, tout ce putain de bordel. Mine de rien, ces choses ont pris plus de temps que ce j'aurais pensé... Une heure, ou une heure et demie plus tard... Oui... J'aurai cru que ce petit interlude aurait durée pas plus d'une demi-heure ! J'ai donc profité de mon temps libre pour faire un petit tour dans la ville.

    Le soir était tombé, j'avais marché pendant longtemps, je n'avais pas envie de retourner à la taverne, au risque de devoir encore faire quelque chose pour ce fumier. Tous les autres doivent déjà être rentré, depuis un moment je pense. Encore une fois, je vais être le dernier. En passant, je n'ai pas compris pourquoi, mais un vieux qui m'a vu dans la rue est partie en courant ! Entra réaction... Je ne l'ai comprise que plus tard... En ramassant son journal ! Mais ça, ça n'a pas d'intérêt pour maintenant. J'ai gardé trois papiers, dans une autre poche de mon manteau et je me suis dirigé vers la taverne. Les autres étaient déjà là, fatigué, blasé, par leurs journées de travail. Mais le travail était terminé... Nous avons commencé la soirée comme toutes les autres, les gens commençaient à nous connaître dans cette taverne, nous y vivions... Et je n'avais plus envie d'y vivre justement. J'ai discrètement caché ce qui était dans ma poche. La dose massive de drogue pure, dans mes cheveux et les papiers que j'ai emportés, dans un journal, ça ne devrait pas poser de problème lors de la fouille. Ainsi soit-il ! Comme d'habitude, le petit homme était là et nous as convoqué dans la même salle que d'habitude. Sans personne à l'intérieur. Il est content de notre travail. Et attends de nous, encore quelques services pour avoir les informations que nous voulons... Et voilà la phrase de trop, à peine à sa phase commencé, que j'avais déjà retourné la table. Mes équipiers neutralisant les gardes du corps relativement rapidement et moi, saisissant le petit homme par le col. C'est eux, cette fois qui ont été fouillés. Et l'un deux, avait sur lui un revolver de plutôt bonne facture. Celui de mes compagnons qui l'a récupéré me l'a lancé, j'en avais besoin pour ce que j'avais prévu. J'ai alors pointé l'arme sur la tête du petit homme... J'ai enlevé toutes les balles sauf une !


« - On a toujours le choix non ? Alors le voilà ton choix... Ton choix à toi, c'est de choisir entre la vie et la mort. Le plus grand choix, le plus important ! Celui dont tu prives tes... clients ! Oui... Bien sûr que tu vas faire le choix de vivre, c'est pas la même chose de ce côté du flingue hein ? Incapable de regarder la mort en face quand elle se présente ! Tu n'es qu'un sale petit rat, un lapin apeuré dans les serres du faucon. Je ne suis ni un héros, ni un juste... Mais aujourd'hui... Je vais faire de ce monde, un monde meilleur ! Mais avant ça, je pense que tu nous dois quelque chose non ? Tu nous dois des informations ! »


    Et là, il s'est mis à pleurer... Comme un minable, lui qui faisait si stoïque, si solide, derrière son costume de luxe et ses gardes du corps. Mais sans ça... Il n'y a plus personne ! C'est tellement dur de faire face soit même ! Enfin, après avoir doucement fait bouger le canon de l'arme sur sa tempe. Il s'est tue. Et a commencé à parler. Ainsi, le bateau était dans un chantier naval, de l'autre côté de l'île. Mais ce n'était pas n'importe quel navire. Le plus gros, le plus important et le plus beau que cette île n'ait jamais produite. Tout ça, pour un noble, très lié au gouvernement mondial. Il devait venir chercher le bateau dans quelques jours. Quand il a eu les informations, ce qui fait, à partir d'aujourd'hui, une ou deux journées. Intéressant... On n'avait donc pas le temps d'établir un plan ! Ça tombe bien, les plans je n'aime pas ça !


« - Et bien voilà, tu vois quand tu veux... Nous pouvons coopérer ! Mais je vais t'apprendre quelque chose, la plus importante leçon de ta vie... Ne jamais avoir peur de la mort ! »


    Je déplace alors l'arme de sa tempe vers la mienne, laissant tomber ma capuche. Et presse sans hésiter la détente... Je ne savais pas si les balles étaient en granit marin... Ça aurait pu l'être, étant donné qu'il savait que nous étions tous détenteur de fruit du démon et que, Gouki et moi, étions des logias. C'est le seul moyen de nous tuer, mais il n'en avait pas visiblement ! J'attrape alors la dose de drogue pure et lui fait avaler la substance.


« - Voyons, ce que la vie, choisi pour toi ! »

    Je me tourne alors mes amis, mon frère. Voilà une bonne chose de faite, il ne nous reste plus qu'à aller s'emparer du bateau. S'en est fini de cette vie monotone et de ce travail abjecte ! L'aventure n'attends plus que nous ! Je sors alors les morceaux de papier, que j'avais gardé jusque là et les montres, bien en évidence aux membres de l'équipage ! C'était des primes ! Nous avions des primes sur notre tête ! Pas moins de trente millions pour Gouki, trente-cinq pour ma part et... dix pour Ace ! Bon, c'est un bon début pour violette ! Je regarde alors derrière le bar de la pièce, s'il y avait des couteaux. Avec un peu de chance, il y avait un jeu de couteau complet. J'en attrape alors trois et j'accroche les affiches sur le mur.


« - Messieurs, il est temps d'envoyer les hommes du petit rat faire un tour dans le pays des rêves, nous... Nous avons un navire à récupérer ! »
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Dim 20 Jan - 22:01

L'ambiance au sein des Sons of Cortes était plus que morose, et même Ace ne beuglait pas des insultes, c'est donc vous dire combien le cœur n'y était pas! Après un moment, le rituel de chaque soir se présenta: appel, marche, fouille, salle vip, sourire narquois. Dans cet ordre, inlassablement. Le petit bonhomme vanta une nouvelle fois nos pirates, et déclara qu'ils avaient presque payé toutes leurs dettes. Cela dit, Gouki s'était fait remarquer avec l'histoire de son ancien collègue, et il serait donc chargé d'autres choses: faire le contre-maître, pour l'équipe de nuit et celle de jour. Donc, sa "journée" commencerait dans peu de temps. Le Cahir ne put retenir un soupir: si le bonhomme voulait le démotiver, c'était réussi. Et si le magnat présentait ça comme un "cadeau pour les capacités dont il faisait preuve", notre guerrier savait qu'en fait c'était juste histoire de se venger, et de façon mesquine avec ça. Ace gèrerait le transfert d'argent, ou plutôt la sécurité de l'équipe chargée de le faire, Igaku devrait aller étudier la composition d'un narcotique et voir pour l'améliorer, et Ketsueki aurait droit à une surprise. Ensuite, le petit bonhomme les autorisa à vaquer à leurs occupations, ce qu'ils firent, s'installant à leur table habituel. Comme en écho à leur morosité, la salle n'était pas très bruyante ce soir. Le jumeau de notre héros partit se battre, écrasant son adversaire, tandis qu' Igaku était en train de conclure, forçant Gouki à étudier pour la soixante-septième fois en l'espace de trois jours le mur, et Ace avait repris du poil de la bête et traitait la moindre particule croisant son champ de vision. Prenant ses dispositions de capitaine, le faucon de tonnerre annonça que ce serait leur dernière journée quoi qu'il arrive, et qu'ils devraient merder. Discrètement, bien entendu, mais merder. Tous acquiescèrent, même Gouki: il aimait le travail bien fait, mais pareil employeur ne motivait pas. Après quelques minutes en compagnie de ses nakama, il les salua, enfila son manteau, et partit seul dans la nuit noire.

Le trajet vers l'entrepôt lui vint tout naturellement, et il y arriva rapidement. Lumière était faite par des lampadaires à gaz entourant l'endroit. Et son "équipe" avait l'air d'une belle bande de bras cassés. Tous avaient le regard torve, ne cessaient de se gratter, et certains avaient des traces de piqures et de coups ça et là. Gouki frémit devant ces déchets de la société: nul doute que les narcotiques se baladaient librement sur cette île. Et leur employeur devait jouer un grand rôle dans le trafic... Le Cahir serra les dents, et trois hommes, qui devaient avoir l'âge de notre héros, s'avancèrent. L'un avait des cheveux d'un blond clair qu'il portait ébouriffés, le second était tout maigre et avait un bonnet, et le dernier culminait au-dessus des deux autres et était plutôt solide. Les trois semblaient un peu moins proches de la décomposition que les autres. Le blondinet prit la parole:


- Yo, mec, t'es le nouveau boss? J'suis Jesse, yo, le gars au bonnet c'est Skinny Pete, yo, et le grand c'est Badger, yo. Et toi, qui t'es, yo?
- Vous pouvez m'appeler Gouki. Au boulot, maintenant, yo!

Il avait tenté de parler comme eux, mais cela lui déplaisait donc il décida de ne pas réitérer l'expérience, et commença à répartir les tâches, tout en pensant à ce que lui avait dit son frère: vu ce qu'il savait de l'équipe de nuit, tout foirer ne serait pas trop difficile. Commença alors un étrange ballet, des poutres volant de ci, de là, des clous enfoncés au hasard. Le premier blessé survint moins d'une demie-heure plus tard: alors qu'un de ses compagnons soulevait une poutre à côté de lui, il s'était redressé brusquement et s'était heurté la tête contre le bois, tombant dans les vapes. Gouki soupira, et commença à donner la main à la pâte. Une demie-heure après ce blessé, l'équipe, menée par Jesse, réclama une pause. Lorsque notre pirate leur déclara qu'ils travaillaient à peine depuis une heure, le blondinet ne se démonta pas et affirma qu'ils voulaient fumer. Ses deux comparses acquiescèrent, et les autres s'unirent pour un râle général. Gouki croisa les bras, et leur demanda très gentiment de continuer le travail, et qu'ils auraient droit à une pause dans une heure. Jesse avança vers lui, épaulé par ses camarades, et le regarda de la plus menaçante des manières. Le guerrier des mers resta impassible, bras croisé, et plongea son regard dans celui du blondinet. Après cinq minutes de confrontation, il jura et retourna au travail, suivi par tous les autres. C'était une forte tête. Ce ballet biscornu continuait, et le spectacle était si terrible qu'il aurait fait pleurer des larmes de sang à bien des charpentiers. Gouki ne se démontait cependant pas.

Une heure plus tard, arriva la pause. Et elle fut meurtrière: si tous semblèrent soulager en fumant leur tabac (mais pas que), à l'exception de Jesse qui défiait du regard notre héros, deux des ouvriers improvisés s'éloignèrent un peu trop pour faire dieu seul savait quoi. Résultat, ils butèrent sur un pavé mal taillé, s'étalant de tous leurs longs et se foulant la cheville: le service était fini pour eux. Notre héros les installa sous une couverture, un peu loin des lampadaires, et après un quart d'heure de pause, les affaires reprirent. L'entrepôt, qui avait fière allure avant qu'ils entament, ressemblait de plus en plus à l'imagination torturée d'un architecte dépressif. Progressivement, la lune perdit ses droits, et le soleil arriva, après deux nouveaux blessés: l'un, sans doute en manque, était parti en courant dans une crise de folie et avait fini par s'écrouler sur un chemin en pente, roulant tout le long et terminant sévèrement contusionné. Le second, lui, était tombé d'un échafaudage monté à la va-vite, sur ses pieds heureusement, mais il avait les deux jambes cassées. Lorsqu'à sept heures l'équipe de nuit s'en alla, Jesse n'oublia pas de fusiller du regard notre héros: sans doute leur contremaître se laissait-il faire. Notre guerrier disposait d'une demie-heure de battement avant l'équipe de jour, et gérer tous ces drogués l'avait épuisé. Cela dit, il devait tenir. Ce soir, tout serait fini. Tout. Il décida de ne pas dormir, car après il ne serait pas facile d'émerger. Il s'installa donc aussi confortablement qu'il le pouvait et attendit, perdu dans ses pensées, qui dérivèrent, comme on pouvait s'y attendre après une nuit passée à surveiller un chantier où la quasi totalité des ouvriers étaient des drogués incapables de différencier leur droite et leur gauche.

Lorsque les premiers ouvriers arrivèrent, ils ne furent pas surpris de le trouver là: ils avaient dû être prévenus. Une fois tout le monde arrivé, le travail commença. Si au départ, Gouki se formalisa de l'absence de l'ancien contre-maître, il s'en ficha bien vite: s'arranger pour que les erreurs de la nuit ne soient pas rattrapées était loin d'être facile. Les ouvriers du jour n'étaient pas d'excellents charpentiers, mais ils avaient un minimum de formation et savaient qu'une poutre avec un angle à soixante-dix degrés ce n'était pas normal pour un bâtiment de forme rectangulaire. Pour masquer cela, le Cahir dût redoubler d'intensité, prétextant des plans ayant changé par-ci, de nouvelles consignes de sécurité par là. Et puis, dans son cerveau fatigué germa une idée alors qu'il mangeait son Onigiri et buvait son eau tiède lors de la pause de midi. L'après-midi fut certes longue, la fatigue n'aidant pas, mais elle le fut moins vu qu'il se contentait de diriger: il laissait les types tenter de réparer les problèmes de la nuit. Quand enfin vint le moment de rentrer, notre héros, malencontreusement bien entendu, brisa un des lampadaires à gaz en "jetant par hasard" une pierre de belle taille. Il était quasiment sûr que lorsqu'il viendrait s'allumer une cigarette, l'un des drogués aurait une surprise cette nuit-là... Et Gouki ne le saurait jamais, mais effectivement cette nuit l'entrepôt brûlerait... Pas à cause du gaz qui s'était évaporé depuis longtemps, mais parce que Jesse, décidé à devenir le cador de l'île et profitant du business affaibli du petit bonhomme après les actions des autres Sons, avait mis le feu au bâtiment pour faire passer un message. Notre héros, ce soir-là, arriva le premier à la taverne, et s'assoupit sitôt assis. Il fut réveillé par les insultes de Ace, et constata que le docteur et Violette étaient là: quand à savoir l'ordre d'arrivée...

Un peu déboussolé, il regarda l'heure, et s'étonna que son frère ne soit pas revenu: avait-il eu des surprises? Mais il finit par arriver, peu avant l'appel du magnat. Les quatre pirates s'exécutèrent, vidés, et l'autre souriait toujours... Lorsqu'il mentionna un nouveau travail, ce fut le signal: Ketsueki retourna la table, et Gouki se jeta sur un des gardes du corps qui portait la main à sa poche. Il était épuisé, mais il se battait depuis au moins quinze ans, et, depuis qu'il était pirate, il avait dû recourir maintes fois à la force de ses poings pour s'en tirer: il étala donc sans grand problème l'autre, arrachant son poing en granit marin et le jetant en serrant les dents, puis extirpa de son autre poche un pistolet qu'il jeta vers son frère. Ce dernier commença à parler au petit homme, et son discours suintait les principes du philosophie de leur île natale... Papa aurait été fier, et notre héros était fier d'être le frère de cet homme. Le petit bonhomme chouina un moment, puis finit par parler: le bateau était dans un chantier naval de l'autre côté de l'île, et le noble qui l'avait commandé était très proche du Gouvernement Mondial et viendrait sûrement le chercher d'ici un ou deux jours. Ouf, ça laissait le temps à notre héros de se reposer. Ketsueki parla de nouveau, changea de cible avec le pistolet, et tira dans sa propre tempe. La balle traversa la foudre en sifflant et se planta dans le mur, laissant le magnat tout blanc. Ensuite, Ketsueki extirpa quelque chose de sa poche et l'enfourna dans la bouche du petit bonhomme, qui tomba au sol, pris de spasmes, la bave aux lèvres. C'était à la vie de choisir pour lui, désormais. Gouki approuvait: ce type méritait de mourir, mais ils n'étaient pas des dieux pour donner la mort.

Le faucon de tonnerre extirpa des papiers de sa bouche, et les déroula, laissant notre héros pantois: une prime... sur sa tête. Il soupira: il faut croire que toutes les situations rocambolesques finissaient par payer. Trente-cinq millions pour son jumeau, trente pour lui, et dix pour Violette. Un bon début. Maintenant, de plus grands yeux se poseraient sur eux... Il allait falloir se battre de plus en plus. Le Cahir soupira de nouveau, et son frère proclama la suite, après avoir accroché les trois affiches au mur au moyen de couteaux: aller voler le bateau après avoir écarté les gorilles. Gouki assomma le sien d'un coup à l'arrière de nuque, et prit la parole à son tour:


- D'abord, je veux au moins huit heures de sommeil. Je suis debout depuis hier matin, et je ne voudrais pas vous desservir. Si c'est le bateau d'un noble, et vu que nous sommes primés désormais, hélas, je pense qu'il y aura de gros poissons pour le défendre.
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Ace Lagan
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Dim 20 Jan - 22:49



Sons Of Cortes en action !
« Le monde est une arnaque...»


Chiant... Voilà comment je qualifierais les journées. Elles l'étaient tellement qu'à la longue je devenais limite un bisounours. C'est pour dire... Bref... Le capitaine était là et pas de bonne humeur comme moi. Tient tient, personne ne l'est en faite. Souriant, je vins à le laisser parler ou plutôt esquisser quelques expressions puis le moment habituel du soir vint à avoir lieu. Le petit rat venait à notre rencontre pour avoir un briefing. Sale rat de mes deux... Bon, encore une fois on allait avoir droit à une journée de repos, enfin... de travail plutôt. Sans rien ajouter, je les laissais parler tellement j'étais calme. Oui oui, Ace calme c'est possible. Je grommelais... Bon, finalement, mon taff allait être potable. Gardien de transfert d'argent. Tant mieux. On allait devoir garder un peu de fric et basta. Haha... S'était sans compter la consigne du capitaine qui nous disait son plan si on peut dire. Foirer ? Discrètement ? Soit... La soirée se passa tranquillement. Mais par la suite, je vins à m'absenter pour aller dans un coin sombre de la ville. Mon plan ? Simple... Aller organiser un putain de coup contre l'endroit où j'allais travailler.. Même si ça allait créer des soucis pour les gens mais passons. J'étais donc aller dans des quartiers chauds pour aller négocier avec quelques racailles du coin. Toutes aussi chaudes les unes que les autres, pour sûr qu'elles ont acceptées quand je leur ais promis que ils gagneraient un gros paquet. Certain devront se faire avoir, mais j'avais promis de venir le lendemain pour les libérer. Oki, ça c'est un mensonge mais bon... Après ça, je retourna à la taverne sourire aux lèvres et je redevins moi-même, comme si on m'avait piqué à vif et dopé.

Le lendemain, alors que je prenais le taff, j'écoutais le briefing de sécurité de l'établissement. Comme prévu, à l'arrière de l'établissement il y avait l'air de destockage et c'est là que les cargaisons arrivent et sons transférées manuellement et donc vulnérables. Mon job ? Jouer de mon épée, ma bite, mes bras, ma tête... tout ce qui était possible pour empêcher des voyous d'approcher et voler quoi que ce soit. La demi-journée passa tranquillement et ce n'est que vers seize heure que le moment M arriva... Alors que la cours était tranquille, des gens vinrent approcher. L'air douteux, un garde me dit d'aller voir. Je faisais mon flemmard lui disant de ne pas flipper. Le convois n'était pas là alors bon... Par la suite, celui-ci arrivé une demi-heure plus tard et c'est là que tout dégénéra. La foule arriva de partout semblant s'être organisée. Vingt contre cinq gars moi compris, nous étions en infériorité numérique et je fit ma part du contrat. Je tabassa quelques uns sans trop y aller. Ces personnes étaient des volontaires alors bon... Tandis que tous se défendaient, ce n'est que cinq minutes plus tard que ces gens partirent avec zéros pourcent du magot. Dommage, mais bon... Sur vingt, trois étaient capturés. Bref, mon résultat était potable et foireux à la fois. J'étais fier de moi sur ce coup..
Du moins visuellement j'avais réussis, mais la partie la plus intéressante se devait venir... En effet, tout ceci n'était qu'une supercherie. Pendant la baston j'avais profité de la mégarde d'un garde pour lui emprunter à longue durée la clef des coffres et de quoi éteindre la sécurité. La suite... Vous l'imaginez très bien. Ainsi, les gens pourront aller voler comme s'ils entraient dans leurs propres moulins. Cool non ?

La journée se finit rapidement et nous nous rendîmes donc à la taverne lieu de rassemblement. Content comme pas possible, j'attendais la suite avec impatience. Ce moment où ce petit porc allait venir nous faire chier avec son air de «  je vous baise en brochette »... Dommage, on aime pas ça donc bon. A peine commençait-il son baratin que je de mon côté, je sortais mon épée pour alors donner un coup qui fit que la gorge du garde du corps était bloqué dans la partie creuse de mon épée en forme d'arc de cercle. Piégé, je vins à donner un coup dans le ventre l'empêchant d'enfiler ses gants en granit marin. Tocard... Ils s'étaient même pas préparés. Je maintenais le mien comme il fallait pour éviter les coups de pute puis je regardais d'un air admirateur le capitaine. My gosh... Moi qui le pensais trop cool...là il me dépasse, j'étais sur le cul. MOI aussi je voulais faire ça...

Le laissant faire, je fis comme gouki, j'assoma mon bolosse d'un coup explosif dans la tête l'assommant sans avant séance. Puis je vis le capitaine sortir trois papiers. Avec... NOS TÊTES ??? Attends une minutes.... Ketsueki 35 000 000 .. mouai, bof, peut mieux faire. Gouki 30 000 000, quoi de plus étonnant. Bon, maintenant place au meilleur...

«  QUOI !!!! »


Je décroche furieusement mon épée laissant le corps inerte de l'homme tomber et je plante mon épée dans le plancher.

«  C...C'.. BORDEL... ARNAQUE... KETS...GOUKI ...Vous êtes passés sous le bureau, j'en ais rien à foutre... »


Je cherche le petit porc drogué et fouilla ses poches pour alors trouver un stylo et là, furieux, je dessina un nouveau zéro. Voilà... 100 000 000 au lieu de 10 000 000 ça le faisait mieux, même si le dernier 0 était pas réaliste, mais au moins, ça calmais mes ardeurs. Je vins à éclater donc le mur de deux coups d'épée arrachant les affiches de ces suceurs de première. Arg, quelle honte... Rouge de colère, le boss ayant eu les infos, nous étions oki pour partir. Je vins alors à me montrer le plus enthousiaste.

«  GOUKI LA FERME !!! On se casse rapidos... Toubib... Tourne moi les tête de tous ici, raf qu'ils soient innocents ou non... Aller on va voler ce putain de bateau vite moi j'ai des 0 à ajouter à ma prime pronto... Tain... Si je tombe sur ceux qui ont fait les affiches, je vais les buter...  »




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Hidoi Igaku
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Hidoi Igaku
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1Ven 25 Jan - 22:36

Ce soir là, personne n'avait vraiment le moral. Les frères Kyookoo semblaient revenir d'un enterrement tandis qu'Ace n'avait même pas la force d'insulter les gens autours de lui. Quant à notre bon docteur, son séjour dans l'antre des Okamas l'avait quelque peut désappointé. Même le massacre de l'homme de main n'avait pas suffit à le remettre d'aplomb! Aucuns doutes, si cette affaire ne se réglait pas rapidement, il tuerait ce petit homme et toute sa clique, bateau ou pas. En parlant du petit homme, ce fut bientôt l'heure de retourner le voir. Toujours le même rituel, les mêmes gestes pour les délester de leur armement, ce même mouvement lorsqu'ils enfilent leurs poings en granit marin et ce même sourire de la part du nabot. Il savait qu'il les entubait, et il appréciait ça, ça se voyait sur sa sale face de rat! Après ça, ce fut le même refrain que les autres soirs: vous avez bien travaillé, vous avez presque finit de payer votre dette, v'là les nouvelles directives. Igaku manqua de perdre patience, mais il se contint juste à temps. Il faut dire qu'il n’appréciait guère de travailler pour rien, mais il fallait faire passer les besoins de l'équipage avant les siens. Il se contenta donc d'écouter ce qu'il aurait à faire en soupirant. Coup de chance, il ne risquerait plus de tomber sur un bordel gay puisque le petit homme lui demandait de se rendre dans un de ses laboratoires pour "améliorer" sa dope. Après avoir distribué les autres tâches, le nain les invita à nouveau à se retirer et les pirates retournèrent dans la grande salle de la taverne pour se détendre. Chacun tenta de trouver le réconfort dans ces petites choses qu'ils appréciaient, mais rien n'y faisait, ils avaient été mis en cage et cela ne pouvait pas durer. Le capitaine était bien de cet avis et, après avoir fait quelques rounds sur le ring, il donna ses directives à l'équipage. C'était en effet la dernière journée de travail qu'ils accepteraient, après quoi il feraient en sorte de tirer les vers du nez au petit bonhomme plein de fric. Mais ce n'était pas tout! cette dernière journée de travail devait être singulière car ils devaient saboter leur boulot! Ainsi ils réservaient une sacrée surprise au nain qui ne s'en remettrait certainement pas. Bon, ce devait être plus ou moins discret. Mais une fois qu'ils auraient les informations, tout pouvait péter non? Il suffisait donc juste que ça merde à retardement! Réfléchissant d'avance à ce qu'il allait faire, Igaku termina sa journée dans les bras d'une inconnue amatrice de cicatrices et se coucha donc en galante compagnie.

Mais il ne resta pas bien longtemps dans le lit avec elle puisqu'il profita de la nuit et du sommeil de la jeune femme pour s’éclipser, emmenant avec lui son matériel pour préparer quelques "médicaments". Une fois dehors, il trouva un coin sombre dans lequel il commença à préparer différentes dosettes de poudre blanche, des essais qu'il fallait absolument qu'il fasse avant de se retrouver en situation réelle dans le laboratoire. Bien sûr, il n'avait pas sur lui le matériel pour préparer de la véritable dope, mais il avait juste ce qu'il lui fallait pour préparer la toxine qu'il prévoyait de mixer avec la came. Une fois quelques doses différentes prêtes, il se mit à parcourir les rues en quête de cobayes. Ce ne fut pas difficile à trouver, puisqu'il suffisait de soulever une pierre pour tomber sur un pirate ivre mort ne demandant qu'à ce qu'on abrège ses souffrances. Il fit ainsi plusieurs tests en leur injectant les toxines et ne s’arrêta que lorsqu'il trouva la bonne concentration. Il faut dire que pour lui, le constat était simple puisqu'il lui suffisait d'ouvrir littéralement le patient pour examiner l'avancée des dégâts du poison. Ainsi, il resta de longues heures avec son dernier cobaye pour suivre en détail l'avancée de son état. Si au début aucun effet n'était visibles, il n'en était pas de même après quelques heures... C'est donc avec une formule toute prête qu'il retourna à la taverne, laissant le saoulard mourir lentement dans sa ruelle. Tovy l'y attendait déjà, ce qui indiquait qu'il était suffisamment tard et qu'il devait se rendre directement sur le lieu de son "travail".

Il arriva donc dans un espèce de laboratoire secret ou des types aux visages chelous habillés tout en blanc allaient et venaient entre différents ateliers. C'était donc là qu'était fabriquée la drogue du nabot. Igaku fut guidé par un des "scientifiques" qui lui expliqua rapidement comment fonctionnait la chaîne de coupe et quels étaient les petites choses qu'ils rajoutaient déjà à la came dite "traditionnelle". Il indiqua ensuite au docteur quelles étaient les attentes du boss: améliorer la dope pour la rendre un tantinet plus forte et, surtout, l'effet de dépendance. Ils cherchaient en effet à vendre toujours plus de drogue et le meilleur moyen était évidemment de créer la demande! Sans perdre de temps, le docteur s'installa à une table et commença à travailler. Les améliorations demandées arrangeaient bien Igaku et il travailla d'abord sur ces demandes, planchant de bonnes heures sur la composition de la dope. Arriva ensuite l'heure de la pause, heure pendant laquelle Igaku allait devoir faire preuve d'audace. Prétextant une pause pipi, il usa plusieurs fois de sa room pour retourner dans l'atelier déserté par les ouvriers. Il sortit alors ses pochettes de toxines et commença à en disperser dans les ingrédients composant la came. Ensuite, il se rendit à chaque atelier et trempa chaque outil dans une solution de sa mixture. Enfin, avant de partir, il enroba ses restes de toxine en poudre dans de la gaze pour former des petites boules qu'il enserra dans chaque robinets, afin d'empoisonner chaque centimètre cube d'eau qui passerait par là. Il retourna finalement dans l'espèce de réfectoire du laboratoire, où il termina rapidement son repas, soulagé d'avoir réussit son mauvais coup. Quand tout le monde retourna au travail, il fit de même et continua à bosser sur sa nouvelle formule. Il fut tout à fait sérieux et acheva son travail avec brio. Les tests furent concluants et on le félicita pour son travail. Il aurait pu être assez fier, mais il ne pensait qu'à une chose: la réussite de son plan. Si tout se passait bien, ces abrutis allaient utiliser l'eau, les outils et les ingrédients empoisonnés pour créer une dope... Explosive! Et oui, si la toxine mettait du temps à agir, son effet était tout de même dévastateur. Petit à petit, les os des victimes tomberaient en miette, calcifiés, aussi fragiles que le plus fin des cristaux. Il suffirait d'un souffle de vent un peu trop fort pour les briser en petits morceaux. Mais ces effets n'apparaissent qu'à partir d'une dizaine d'heure, un délai tout à fait suffisant. Les dealer auraient le temps de produire une grosse quantité et de la mettre sur le marché avant que les premiers ne tombent. Cet idiot ayant testé la dope serait certainement le premier, mais qui ferait le lien au premier abord? Mais ensuite, tous les clients tomberont les uns après les autres, laissant l'île purgée de tous ces drogués. Quant au commerce, il coulerait certainement après cette bavure.

Sa journée terminée, le doc' rejoignit Tovy qui était prêt à le raccompagner jusqu'à la taverne. Mais celui-ci 'arriva jamais à destination. Il faut dire qu'après une journée aussi éreintante, notre bon docteur avait besoin de se détendre! Et quoi de mieux pour souffler qu'une bonne dissection? Oui c'était plutôt cruel de la part du médecin, surtout que cet homme avait été assez sympathique. Mais il était lié au nabot, et Igaku n'avait qu'une envie: découper en petits cubes tout ce qui se rapportait à cet enfoiré. C'est donc ainsi que termina l'homme de main: en petits morceaux dans une ruelle sombre. Igaku rentra ensuite directement à la taverne où ses compagnons l'attendaient. Du moins la plupart d'entre eux car Ketsueki était encore et toujours le dernier. Il arriva finalement, l'air sérieux, et le petit groupe put finalement retourner dans la petite salle VIP. Tout commença comme d'habitude, la sécurité en moins. En effet, le petit homme était fier du pouvoir que lui conferait l'argent. Il était persuadé que les pirates allaient maintenant être dociles, après trois jours de travail. Mais quand il prononça le mot "dette" tout se passa très rapidement. Ketsueki fondit sur le petit homme tandis que les eux autres se chargèrent chacun d'un garde du corps. Le troisième et dernier pensa judicieux d'attaquer le médecin, celui qui lui semblait être le moins fort. Quelle ne fut pas sa surprise quand ses bras tombèrent à terre! Quelques mouvements de main plus tard, l'homme de main était découpé en une centaine de petits cubes s'agitant vainement. Quand Igaku en eut marre de ce spectacle, il écrasa du pieds des morceaux de têtes, provoquant la mort quasi instantanée de l'homme.

- Oups. J'avais pas vu que ça traînait là.

De son côté Ketsueki faisait preuve d'une classe monumentale. Sa démonstration au revolver et le coup du sachet de drogue, c'était carrément génial! Il sortit ensuite trois affiches, les représentant tous les trois. Chacun, en dehors du médecin avait une prime de plus de 10 000 000 de berrys, elle s'élevait même à 35 000 000 pour le capitaine. Igaku siffla, impressionné.

- Ben ça alors! C'est carrément la classe! J'suis sûr que ça va vous aider à faire tomber les nénettes! Ou les jeunes damoiseaux dans ton cas violette..
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MessageSujet: Re: Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste... Icon_minitime1

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Partie 1 : Même pas l'ombre d'une piste...

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