Mawashi giri?[PVTora]

Écumeur

Et un, deux, trois, quatre et hop

Une îles, des kimonos trempés de sueur, des muscles surdéveloppés, des dôjos à perte de vue, vous l'aurez compris vous êtes bien à l'île du Karaté! La ou les gens cultivent plus leurs corps et leurs maîtrise bien plus qu'ailleurs, dans une bien noble tache, au détriments de leurs intellects, un cerveau pour penser?Quelle idée vous êtes bien fou de penser cela! Mais que faisait un si frêle jeune homme sur l'île ou il passer le moins inaperçu avec son frêle corps royal au milieu de tas de muscle ambulant? Et bien la raison est bien simple, il s'était perdu comme vous l'avez surement deviner, mais d'un certain point de vu ce n'était pas lui, mais le vielle homme qui devait se charger de le faire traverser pour une petite sommes d'argent, des broutille, car si le prince était tomber amoureux de l'art noble de la cuisine il n'était pas aussi doué pour ce qui est de la navigation d'ou le vielle homme.

Mais à un si bas prix il devait s'en douter, cet homme était très incompétent en plus d'être vieux, mais tant qu'il était la il pouvait en profiter pour "gagner' un maximum d'argent, et par gagner il veut dire voler, rien de bien méchant si ce n'est un peu de pick pocket comme au bon vieux temps ou il n'était qu'un jeune homme de dix-sept livré à lui même sans personne sur qui compter si ce n'est son fidèle corbeau. L'idée semblait bonne à première vu mais... Comment faire ça dans une îles ou même les serveuses sont aussi musclées qu'un garde du corps...Les passant eux même était plus imposant que lui, seuls les enfant n'était pas suffisamment développés pour avoir raison de lui, encore heureux.

Il devait donc trouver un moyen pour amasser de l'argent le plus "honnête" possible tout en rémunérant assez, et les propositions qui s'offraient à lui étaient loin de faire gagner des sommes mirobolantes à l’exception faîte de tenir un dojo, mais il était sabreur et trop jeune pour se faire respecter par de tel monstre. La seule option quelque peu suicidaire, voler quand même à ses risques et périls, remarqua alors une bourse attachée au ceinturon d'une silhouette gigantesque, il fit un premier essai mais le moindre contacte avec l'objet réveillait une sorte d'instinct d'auto défense chez n'importe qui, et chaque fois qu'il tentait le coup il se prenait des coups de paume en pleine figure avant de disparaître malgrès la douleur pour ne pas se faire repérer, car sinon il risquerait de se faire engloutir par des une véritable marrais humaine en plus des coups plus qu'accessoires...

La, c'était une occasion parfaite il y'avait une sorte de confrontation en plein milieu du centre ville, il ne réfléchit pas plus que ça et se saisit de plusieurs bourses les mettant dans sans sac, mais s'étant trop aventuré il se retrouvait entraîné au coeur du conflit. Et sans connaitre la cause de cet affrontement si matinale et encore moins pourquoi lui, il se faisait attaqué par des gros bras du camps adverse, il se contentait d'esquiver car piégé dans un espace confinée sentant la sueur et les protéines à plein nez, en plus d'être constamment bousculé il avait du mal à manier son sabre, il restait plus rapide et plus agile que ces clans karatéka mais ils avait la technique mais tout ce qu'il pouvait faire contre cela c'était parer du mieux qu'il pouvait tout en esquivant. Lancer ne serait ce qu'un coup de pied face à de tels personnes et vous leur offrez mille et une parade possible pour vous mettre k.O avec une attaque cent pour cent testostérone.

Mais dans cette bougeotte mêler à la zizanie des plus instables il avait eu le temps de repérer quelqu'un qui sortait du lot,tout comme lui enfin quelqu'un avec un physique normal tout comme lui sur cette île! Mais il semblait tout aussi déboussolé que Black, était il perdu aussi? Et que venait il faire ici?Tant de questions sans réponses!

Soldat de la révolution

Le bateau de Tora toucha enfin le rivage, ce qui eut pour effet indésirable de le réveiller. Encore un peu endormi, il prit le temps de se lever, de s'étirer et de cligner des yeux deux ou trois fois pour voir nettement. Il était donc sur une plage de sable fin, sans aucune trace du passage de l'homme. Un peu plus loin, la jungle sauvage attendait, paisible, avec ses habituels bruits de rugissements, de cris de rapaces, de courses effrénées pour sa vie, et ... des ordres criés ? Il quitta son bateau après l'avoir attaché avec ce qu'il pouvait, avant de s'approcher de la voix qui continuait à hurler ses ordres. C'était une voix d'homme et, après chacun de ses cris, un choeur semblait lui répondre. Est-ce qu'il était tombé sur une sorte de groupe de chant ? L'idée lui paraissait étrange, mais bon, il avait déjà vu plus saugrenu en se baladant sur ces mers. Il s'approcha donc encore un peu, en se disant que tout de même, il devait avoir une grosse voix pour qu'on l'entende d'aussi loin ! Il était d'ailleurs tout près quand son attention fut attirée par autre chose. Il eut juste le temps de faire un pas en arrière qu'un éclair noir lui passait devant, avant de disparaitre dans les fourrés. Figé, Tora fixa son regard dessus, attendant le moindre mouvement. Il ne savait pas ce que c'était, mais il avait eu l'impression que c'était très dangereux.

Finalement, l'animal sortit. Un gorille. Etrange. En temps normal, les gorilles étaient plutôt lents. De plus, ce n'était pas vraiment leur genre d'utiliser une attaque aussi furtive. Il fixa l'animal. Celui-ci se tenait étrangement droit, par rapport à ses congénères. La tension était à son comble. Tora n'avait aucune intention de bouger, sachant très bien que, peu importe ce qu'il ferait, le moindre de ses mouvements serait considéré comme un signe d'hostilité. De toute façon, il n'eut pas à attendre bien longtemps avant que l'être massif ne se jette sur lui. Tora se prépara à éviter la charge, et eut à peine le temps de modifier son mouvement. En effet, plutôt que de foncer, l'animal avait fait ... un coup de pied ?! Quoi ?! Les gorilles n'utilisaient jamais leurs pieds pour se battre, alors pourquoi celui là ... Tora avait à peine le temps de penser. L'animal avait en effet décidé d'enchainer par une série de coups de poings. Le roux avait l'impression de se battre contre un humain. Car c'était bien un art martial que le gorille utilisait : plus précisément, le karaté ! Il observa un moment cette bizarrerie. Un gorille qui fait du karaté, c'est tout de même pas quelque chose qu'on voit tous les jours. Finalement, acculé contre un arbre, il finit par riposter. Il ne pouvait rien faire contre la force physique d'un gorille, cependant, il n'en avait pas besoin. Il passa sur le côté, évitant au passage un coup de poing qui vint briser le tronc juste derrière lui, puis attaque les jambes de l'animal. Au bout de quelques coups, il lui fit perdre l'équilibre, et vint l'écraser contre le sol d'un coup utilisant une grande partie de sa force physique. Cette attaque, combiné au poids de l'animal s'écrasant contre le sol, eut pour effet d'assommer l'animal, qui eut tout juste le temps de lâcher un gros mugissement.

Il tendit l’oreille. Plus un bruit. Plus personne ne criait … Est-ce que le cri du gorille avait fait peur aux gars de tout à l’heure ? Il entendit alors des bruits de pas, juste devant. Il se remit en position pour combattre. D’autres animaux maîtres des arts martiaux ? Concentré, il attendit ainsi une dizaine de seconde, écoutant les bruits de pas se rapprocher. Quelques instants plus tard, quelque chose qui ressemblait beaucoup au gorille surgit de derrière un arbre. Même forme, même QI apparemment. La seule chose qui les différenciait, c’était la quantité de poils, et aussi le fait que ce qui venait d’apparaître semblait savoir parler. D’accord, son accent était très fort, et on avait du mal à comprendre, mais on finissait par saisir le sens de la phrase. C’est ainsi que Tora commença à discuter avec les natifs de l’île. Apprenant coup sur coup que l’île était habité, que celle-ci était entièrement dédiée au karaté, et que ce qui venait de lui arriver avec le gorille était considéré comme normal ici. D’ailleurs, le nom de son interlocuteur était Shûzo, maître dans un dojo du village le plus proche. Tora lui demanda si il avait entendu le groupe de chanteurs de tout à l’heure, mais le maître ne semblait pas le connaître. Il parut même étonné qu’un groupe de chanteurs ait pu survivre dans cette jungle. Bah de toute façon, ca n’avait aucune importance, l’homme aux cheveux rouges était juste curieux.

Il finit donc par rentrer au village avec le maître, ainsi qu’avec ses élèves, qu’il rencontra plus tard. Il discuta tout le trajet, n’oubliant pas pour autant de remarquer des points de repères qui lui permettraient de revenir à son bateau plus tard. Il était plutôt doué pour ca, ayant été élevé au milieu de la jungle. Ils finirent donc par arriver au fameux village. Celui-ci semblait normal, les maisons, d’art typiquement nippon, était disposées en cercle autour d’un grande bâtiment central. Il apprit qu’il s’agissait du dojo ou son ami maître karatéka enseignait. Il insista alors pour voir un entraînement. Il comptait en effet mettre son don pour copier à contribution, et pourquoi ne pas s’améliorer un peu durant le temps qu’il passerait ici. On le fit pénétrer dans le bâtiment, lui aussi disposé en cercles concentriques. Il passa d’abord à l’accueil, ou une femme musculeuse les attendait. Elle salua chacun des karatékas, se présenta assez poliment à Tora, puis les fit pénétrer dans un grand couloir, en forme e cercle. Ils passèrent finalement une porte pour accéder à la dernière partie du bâtiment. Une grande salle ronde, située au milieu, et recouverte de tatamis. Red en déduit qu’il s’agissait de la salle d’entraînement. On pouvait voir des novices se préparer physiquement, et des karatékas plus expérimentés s’affronter. D’un autre côté, on pouvait observer un entraînement de groupe. Les cris qui résonnaient dans la salle lui rappelèrent vaguement quelque chose, mais il finit par focaliser son attention sur un combat, observant tant qu’il pouvait deux maîtres en train de s’affronter. Pas de doutes, cette île allait l’aider à progresser.

Après plusieurs heures d’observations, et quelques essais peu fructueux de copie, Tora finit par sortir, accompagné de quelques karatékas, dont son ami Shûzo. Ils discutaient tranquillement, renseignant Tora sur un endroit possible ou dormir ( il y avait une auberge, même ici ! ), quand ils durent s’arrêter. Un groupe de karatékas exactement similaire au leur, le freluquet aux cheveux rouges en moins, venait de les arrêter. A partir de là, les choses devinrent vraiment bizarre. Red ne comprit pas tout, mais il lui sembla qu’il s’agissait d’un règlement de compte entre deux dojos ennemis. Bref, avant qu’il ait eut le temps de s’en rendre compte, c’était parti en baston générale. Tora se retrouva donc mêlé à ce maelström de coups. Il allait toute façon devoir se battre, qu’il le veuille ou non. Il finit donc par se résigner, se rappelant que c’était une occasion supplémentaire de s’améliorer, et se prépara à entrer dans la danse, quand il lui sembla apercevoir un sabre du coin de l’œil. Intrigué, il se fraya un chemin à grand coups de poings et de pieds. Il l’aperçut enfin, un étranger, gêné par son sabre un peu trop grand dans un environnement si restreint. Il pensa alors qu’il apprendrait peut-être autant, voir plus, en observant ce dernier, qu’en affrontant les karatékas. Il avait en effet remarqué la manière dont le type aux cheveux noirs arrivait à se glisser entre les coups. Belles esquives. Bah, le mieux à faire, c’était lui donner une chance. Saisissant une opportunité, il balaya les jambes de ceux qui l’acculaient, lui laissant un léger espace pour manier son arme. Il replongea ensuite dans la masse, affrontant les karatékas tout en gardant un œil sur le sabreur. Etait-il aussi bon pour trancher que pour éviter ?

Écumeur

Kara ou karateka tel est la question!

Alors que Black esquivait les assauts des karatekas, il sentait une présence de plus en plus intense, cette dernière s'approchait à vu d'oeil du jeune moussaillon, il n'aurait pas le temps d'esquiver cette présence et les adversaires déjà bien trop nombreux. Il lui fallait donc riposter mais étant incapable de dégainer son sabre il ne pouvait qu'encaisser sans flancher, ni tourner de l'oeil.

La présence était désormais suffisamment proche pour avoir un visage,il s'agissait de l'homme qu'il avait aperçu tout à l'heure,cheveux rouge,manteau vert à fourrure, et contre tout attente au lieu de lui porter un coup fatal, il préféra lui venir en aide en s'occupant de ses assaillants d'un coup de balayette surpuissant avant de retourner s'occuper d'autre adversaires de son coté.

Pourquoi son némésis avait il fait ça? Pourquoi l'aider alors qu'ils ne se connaissaient même pas? Pour le moment il avait bien d'autre chats à fouetter, et de bien gros même, il n’hésita pas une seconde à dégainer son sabre profitant de l'espace qu'avait libéré l'homme au cheveux de feu et sans crier garde il s'affaissa et fonça avant de de trancher d'un mouvement circulaire au niveau de l'abdomen un premier groupe, profitant de son premier mouvement pour prendre appuie et sauter vers le coté, changeant de main pour trancher à revers avec la main gauche, ralentissant ainsi sa projection jusqu'à s’arrêter au sol, pied joins.

Mais même s'il était principalement adepte des combos aériens, cela ne l’empêchait pas de faire preuve de dextérité sur la terre ferme, levant son sabre vers le ciel pour tenter un coup droit, voyant un adversaire tentant une double frappe de paume, il transforma son coup droit à mi chemin en bifurcation vers le coté pour exécuter une frappe latéral tranchant aussi profondément qu'il pouvait faisant saigner son adversaire comme une truite. Il était de nouveau "libre" de se mouvoir et cela il le devait à son ange gardien au cheveux flamboyant, et c'est donc tout naturellement qu'il s'interposa avec son épée pour contrer un coup qui lui était destiné en plein angle mort.

Pendant que le némesis du prince enchaînait les combos d'un niveau très impressionnant envoyant ses adversaires au tapis il couvrait ses arrières en coupant habillement la chaire des combattant croyant pouvoir bloquer le tranchant de la lame à main nu....Quels idiots! En l'aidant Raven ne faisait que son devoir, donnant donnant sur ce champ de bataille si lui ni l'inconnue à la crinière de feu ne tomberait ! Il profita du moment ou ils étaient dos à dos pour lancer une brève conversation en plein conflit, s'adressant à son sauveur.

-Merci de ton aide tout à l'heure l'ami, sans ton intervention j'aurais surement pas fait long feu face à ces gros bras....Cela dit en passant moi c'est Raven, dit le Prince, et je te dois beaucoup étranger.

Soldat de la révolution

Bingo ! Le sabreur qu’il avait aidé était en effet très intéressant. En fait, il donnait à Tora l’impression de voler, à sauter partout, tranchant dans la masse. Il regarda un moment. L’inconnu était ambidextre : bon à savoir. Il finit par reporter son attention sur un groupe de karatékas qui, pour le coup, tenaient plus du sumo. Les types massifs arrivaient à rester groupés au milieu de la baston, se servant de leur masse pour avancer, aux dépends des types un tout petit peu moins costauds. C’était une tactique comme une autre. Le problème ? Ils approchaient tout droit en direction de Tora. Heureusement, il avait la bonne technique pour s’occuper de ce genre de gars. Il les compta rapidement. Ils étaient 5, il ne semblait pas y avoir de leader désigné. Donc, soit ils étaient tous aussi « intelligents » les uns que les autres, soit le chef était occupé autre part, soit ils étaient tellement habitués les uns aux autres qu’ils n’en avaient pas besoin. La dernière des éventualités étaient bien entendu la plus terrifiante. Tout d’un coup, le premier coup partir, Tora se jeta sur le côté, juste pour voir venir le deuxième. Il eut à peine le temps d’éviter celui-ci, reculant pour se mettre hors de portée du groupe. Il avait l’avantage d’être plus rapide qu’eux, cependant, il semblait que ces adversaires avaient pris l’habitude de coordonner leurs attaques. Voila qui allait être gênant, tout en étant un peu plus intéressant. Il se souvint alors de son ami aux cheveux noirs. Pourquoi pas essayer ?

Tora n’était pas un pro des acrobaties aériennes, cependant, il pouvait toujours essayer de le faire à la méthode du sabreur. Une grande mobilité, une portée suffisante pour se mettre hors de danger. Car, pour tout avouer, le corps à corps ne le tentait pas des masses vu la tailles de types en face. Le problème ? Les bras des types en face étaient plus longs, donc, niveau allonge, c’était grillé pour lui. Bah, restait la mobilité. Il se mit alors à bouger entre les coups adverses, attendant le moment idéal. Bingo ! Il évita un coup de pied, profitant de ce court moment pour attaquer l’autre jambe de son adversaire, qu’il réussit à renverser. Il enchaîna avec un coup de pied assez violent dans la face. Bon, vu la taille du mec, ca risquait pas de le tuer … si on le soignait assez vite. Plus que quatre adversaires, qui semblaient d’ailleurs choqués qu’un de leurs potes aient pu être battu par quelqu’un d’aussi maigre. La stupéfaction ne fut cependant que passagère, et laissa assez rapidement place à la colère. Leçon numéro 1 : ne jamais perdre son sang-froid sur le champ de bataille. Chose que les karatékas allaient d’ailleurs bientôt apprendre à leurs dépends. Le premier arriva comme un taureau, sans aucune garde, et Tora eut assez vite fait de lui en retourner une, droit dans le plexus solaire. La puissance du coup était suffisante, pour l’immobiliser un instant, temps dont Tora profita pour enchainer avec un coup qui le repoussa jusqu’à son pote le plus proche, renversant les deux d’un coup.

Encore deux adversaires. Les deux là semblaient avoir repris leurs esprits, et restaient très proches l’un de l’autre. Ils ne chargeaient pas, avançant calmement, prêts à riposter contre tout coup de la part de Tora. Red recula de quelques pas pour analyser la situation plus ou moins calmement, quand son dos heurta quelque chose. La vois s’éleva alors.

« - Merci de ton aide tout à l'heure l'ami, sans ton intervention j'aurais surement pas fait long feu face à ces gros bras....Cela dit en passant moi c'est Raven, dit le Prince, et je te dois beaucoup étranger. »
Il ne prit pas le temps de regarder derrière lui, toujours focalisé sur les deux types qui arrivaient à grands pas. Cependant, il put en déduire à ce que l’inconnu disait, qu’il était en train de parler au sabreur de tout à l’heure. Une idée lui vint alors à l’esprit.

« - T’inquiète pas Raven, tu vas me le rendre très bientôt. Tiens ton sabre prêt. D’ailleurs, je m’appelle Tora. »
Cependant, il n’était pas sûr que Raven ait bien fait attention à la fin de la phrase. En effet, Tora l’avait saisi, et l’avait lancé droit sur les deux bourrins qui n’étaient plus qu’a quelques mètres.

Écumeur

Seules contre tous.
Le jeune homme, avait fini par se faire entourloupé par un vielle escroc qui l'avait de ce fait, en plus d'avoir extirper une assez coquette sommes l'avait emmener vers l'île ennemie de tout sabreur qui se respecte, plein de karateka bourré de testostérone et guidé par un nindo, certes respectable et plein de vertu, mais tout de même trop ennuyeux pour un combattant à mi distance tel que lui. Mais comme le malheur ne vient jamais seul, il s'est fait de nouveau ami en cours de route en tentant de jouer les pick pocket dans cette ville de monstre, et c'est sans surprise que la situation empira de plus en plus.

Le voila prit dans une véritable foutoir...Prit entre deux feux, il ne pouvait, jusqu'à il y'a peu, qu'esquiver les coups des karatéka sans pouvoir répliquer, c'est alors qu'il fit une rencontre décisive, qui libéra le corbeau de ses liens, un sauveur à la chevelure flamboyante, il avait alors grâce à son aide pu faire parler son glaive, et trancher abondamment du mieux qu'il pouvait. Il profita d'un moment de répit entre deux ou trois technique tout en puissance pour remercier celui grâce à qui il était encore en vie à cet instant, car même si son esquive était bonne il ne pouvait continuer à ce rythme indéfiniment, et contrairement à ses opposants il n'avait pas suivi d'entraînement physique intensif pour maintenir la cadence.

Une fois dos à dos, il se chargeait de couvrir les arrières de l'homme au manteau pourpre, pourquoi faire? Pour deux principales raison, la première et la plus simple pour lui rendre l'appareil, et le remercier par la même occasion, et remercier un homme mort sur un champ de bataille ou seul le hasard et la mauvaise fortune l'avaient emmener n'était pas au programme. Après tout nous sommes libre de mourir quand on le veut mais avant tout avec un semblant e dignité, et quoi de plus digne qu'un champ de bataille qu'on a nous même choisi. Le deuxième point important était bien évidement la sécurité mutuelle, la sienne en premier lieu car ayant vu les capacité de cet homme il pouvait être sure que ses arrières étaient entre de bonne mains.

L'homme répliqua alors presque aussitôt que le sabreur eu terminer son discours de reconnaissance, il avait annoncer qu'il n'allait plus lui être redevable pour longtemps, et qu'il aimait le marbre?! Il n'avait pas saisit la fin de ses paroles faute de ne pas les entendre correctement tout simplement, par étourdissement? Peu être bien surtout car il avait été projeté, sabre à la main, par la force herculéenne de l'inconnu dont le nom semblait être Lora, non Pora. Non toujours pas ça mais ça y ressemblait beaucoup il lui suffirait de le lui redemander plus tard.

Pour le moment les choses était à la haute voltige! En effet toujours dans les airs, l'homme profita de la distance entre lui et les gros qui réduisait à vu d'oeil pour tourner sur lui même le sabre fermement agrippé,accelrant et reduisant leurs efforts à la parade à néon occasionnant quelques entailles importantes aux cibles. Ces dernière se tenait l'épaules et certain même la nuque pour stopper l’hémorragie, ils semblaient désarmés et beaucoup moins aptes à recombattre avec autant de vigueur, mais Black n'était pas tout à fait apte à en profiter nom plus, atterrissant sur le sol il avait encore la tête qui tourne et quelques difficulté à voir avec clarté, non pas que cela n'était pas à son habitude, loin de la cela était même sa spécialité, mais l'effet de surprise l'avait mit dans cette situation sans s'y être préparer au préalable.

Se remettant peu à peu du combo qu'il avait improviser avec son sauveur, il s'était rapprocher du sol pour reprendre ses esprit, que cet homme est profiter de lui pour s'en servir comme arme humaine le dérangeait quelque peu, mais il n'avait la tête à ça pour l'instant. Entre les pas rapides qui piétinaient violemment le sol pour une meilleurs stabilité lors des technique martiale, il avait pu entrevoir malgrès son mal de tête une ouverture vers l'Est pour quitter le champ de bataille. Il laissa alors Tora achever ces hommes, car oui maintenant voyant plus claire et reprenant peu à peu ses esprit il se rappelait de son prénom, Tora, il se dirigea vers cette sortie inespérée et proposa à son acolyte de e suivre d'un geste de la main en espérant que ce dernier le suive car tout comme lui il ne semblait pas participer à cet affrontement de son plein gré.Le voila sortie il n'avait pas encore vu si l'homme à la crinière de feu l'avait suivi en faisant volte face, trop occupé à esquiver les assauts se dressant sur son chemin.

Soldat de la révolution

Hell yeah ! Tora se précipita à la rencontre des deux mastocs, qui avaient baissés leur garde face à la lame de Raven. Il profita alors de l’ouverture pour leur lâcher un coup de poing dans l’abdomen de chacun d’entre eux, leur faisant expulser tout l’air qu’ils avaient pu inspirer. La frappe était assez lourde pour fissurer un rocher, ce qui explique en partie qu’ils se soient effondrés, sous les attaques combinés du sabreur aux cheveux noirs et de Red. Se souciant peu de leur sort, Tora les laissa à terre. Se faire piétiner un peu ne les gênerait sûrement pas vu l’état dans lequel ils étaient. De toute facon, il semblait que le combat approchait de la fin : les combattants s’épuisaient. Il remarqua du coin de l’œil le sabreur qui lui fit un signe, vers l’Est. Tora y jeta un regard, en effet, cette direction semblait légèrement plus dégagée, et le chemin donnait sur une ruelle, vidée par le combat, et qui offrirait une protection relative. Ne tenant pas à rester plus longtemps ici, Red suivit son allié d’infortune, à travers les combattants, et essayant au maximum d’éviter ceux qui jonchaient le sol, tombés au combat. Après avoir évité deux ou trois coups, il finit par rattraper Raven. Il dut tout de même avant cela se défaire d’un type particulièrement insistant. Un roux borgne, qui semblait d’ailleurs plutôt hargneux.

Il finit donc par profiter de sa quasi-absence de jeu de jambe, et par lui en coller une, avant de le renvoyer aussi sec dans la baston, qui semblait prendre de moins en moins d’importance. Tora rattrapa enfin Raven. Ils finirent par s’arrêter dans cette ruelle. Il n’y avait plus vraiment de raison de bouger. Tora jeta un coup d’œil assez rapide à l’endroit. Les lieux étaient bien éclairés. La ruelle semblait relier les quartiers, disposés en cercle autour du bâtiment central, non loin de l’endroit qu’ils venaient de quitter. Il ne vit pas d’habitations, mais beaucoup de commerces. Vides, d’ailleurs, mis à part un petit magasin de kimono tenu par un vieux, qui semblait aigri et regardait la bagarre d’un œil mauvais. Tora fut choqué par l’absence de lueurs flashies sur les enseignes. Cette différence par rapport aux autres villes était assez agréable. Le silence qui régnait dans l’endroit était assez plaisant, lui aussi. Le seul bruit était la rumeur confuse de la baston, un tout petit peu plus loin. Bref, il devait faire bon vivre par ici, ce qui étonna Tora. En effet, ca peut paraître surprenant de voir une ville aussi charmante sur une île réputée pour ses karatékas : hommes assez austères, pas vraiment adeptes du luxe et de la coquetterie. Red s’adressa alors à Raven :

« Au fait, je sais pas si tu m’as entendu tout à l’heure : je m’appelle Tora. »
En effet, dans le tourbillon du combat, et de son propre corps, il y avait peu de chances que Raven ait pu entendre son nom. Il allait continuer quand un aboiement l’interrompit. Il vit un chien s’approcher doucement, méfiant. Tora l’observa avec curiosité un instant, avant de se rendre compte qu’il était assis juste à côté de la gamelle du chien, posée devant une porte. Le vieux de tout à l’heure avait sursauté quand l’animal avait aboyé, et Tora pouvait maintenant l’entendre fulminer contre la bête. Une femme d’âge mûr apparut alors, leur jeta un regard sévère, prit la gamelle, appela le chien, et passa la porte de sa maison en grommelant. Peut-être pensait-elle que c’était à cause d’eux que le chien avait aboyé ? Mystère. En tout cas, Tora reporta son attention sur son interlocuteur.

« D'ailleurs, je voulais te demander : comment est-ce que tu t’es retrouvé impliqué la dedans ? »
Manière implicite de demander ce qu’un sabreur foutait sur l’île du karaté. Cependant, Red se demandait bel et bien comment il s’était retrouvé au milieu d’un combat entre karatékas / sumos / hommes pleins de testostérones et de sueur.

Peu à peu, le bruit du combat s’apaisait. En fait, il finit par disparaître totalement, c’est à peu près à ce moment-là que Shûzo apparut, à l’autre bout de la rue. Il n’avait pas l’air trop mal en point : pas de sang, pas de fracture apparente, juste quelques ecchymoses, et encore. Tora l’accueillit avec un grand sourire.

« Tu t’en es sorti finalement ? C’était quand même une belle baston … Au fait, je voulais te demander, c’était qui les gars qui nous ont agressé ? »
« Eux ? Ils venaient d’un dojo, dans une ville un peu plus au Sud. Ils viennent souvent dans le coin, ca se termine toujours comme ca ! »
Shûzo sembla alors remarquer l’épéiste, et fut d’ailleurs plutôt content de le voir. En effet, bien que leurs disciplines de prédilection soient diamétralement opposées, il avait du reconnaître qu’il en devait une à Raven. Le karatéka avait vu comment le sabreur s’en était tiré, et ne manqua d’ailleurs pas de le féliciter pour ca.

Écumeur

Du sabre a l'art martial

Ayant repéré une sortie de secours au coeur de tout ce grabuge ne manquant pas de tumulte et d'agitation, l'homme, toujours un peu sonné de son vol plané d'il y'a peu, invita le jeune sauveur au la chevelure de braise a le rejoindre d'un signe de main bien claire, l'ayant laissé s'occuper de quelques gros malabars en bien piteux état, et a en juger par les capacités dont il avait fait preuve jusqu'à maintenant il n'avait aucune raison de douter de sa victoire, il en était même certain!Franchissant le passage, il était passé d'un monde a l'autre, c'était tout bonnement incroyable, passer du tumulte et a la violence d'un combat qui n'a pas lieu d'être a la paix et le calme d'un quartier marchant, plutôt vieux en apparence, mais follement accueillant de par ses magasins, simple sans artifice et avec comme touche supplémentaire de simple pancartes de bois fraîchement vernis et a l'extérieur quelques vieilles personnes souriante et respirent la joie de vivre. On n'avait du mal a croire que quelques mètres plus loin se trouvait un parfait paradoxe, c'était a croire qu'ici des combats aussi virulents étaient monnaie courante, et qu'ils n'interféraient sûrement jamais avec la paix et la sérénité du quotidien, remarquable. Et il semblerait que, Tora l'ayant finalement suivi, soit tout aussi subjugué face a un tel spectacle, a tel point qu'il en attisa la colère d'un chien, en s'approchant trop près de la bête, c'était sans compter sur la réaction de sa vielle propriétaire qui le transperca du regard avec ses petit yeux perçants. Cherchant a faire plus connaissance de la situation ou du jeune pirate, le combattant martial demanda a Raven les causes de sa venu ici, s'il avait posé cette même question quelque minutes plus tôt, la réponse aurait été des plus simple, courte brève et précise, mais en ces quelques minutes seulement, il était passé de la simplicité a une complexité sans nom, tant d'événement tant de triste mésaventures et tant de coups qu'il n'avait pas mérité pour un acte quelconque. Tout se bousculait dans sa petite tête, il chercha alors, tant bien que mal, a résumer le tout en étant le plus claire et plus précis possible, et une fois la chose faite il repliqua le plus promptement possible.

-Oh, vois tu, disons que cette île n'était pas ma destination initial, mais, forcé de m'y accommoder, j'ai atterri dans de plus gros problèmes, incapable de m'en défaire, avant ton arriver bien évidemment. Et toi qu'en est il?
A peine eus je fini que je ne pu attendre sa réponse, en effet un nouveau personnage venait se joindre a notre discussion, et a en juger par la facilité avec laquelle Tora s'entretenait avec lui, ils devaient bien se connaître. L'individu était vêtu d'un kimono qui serrait étroitement ses muscles rebondits et impressionnant, et a en juger par la propreté relative de son habille malgré sa participation a la bataille, il devait donc être extrêmement fort dans son domaine. L'homme cessa sa discussion avant de commencer a s'entretenir avec notre jeune prince, une mine joyeuse et effrayante a la fois.

-Mouaha! Impressionnant petit homme, tu manies le sabre aussi bien face a des karatékas aussi expérimentés! Ahh joints toi a nous dans mon humble dojo non loin d'ici, je m'occuperais de Tora et toi, je vous enseignerez quelques techniques bien utiles pour un artiste cela vous fera le plus grand bien.

Ah, il semblerait que la dextérité du pirate sabre a la main est fait bonne figure malgré que ce style de combat allait a l'encontre même des principes de chaque habitant de cette île, et en prime il avait gagné une invitation a s'entraîner entre de bonne mains dans un dojo ou il peaufinerait ses techniques a l'épée pour mieux s'adapter a combattre des combattant au corps a corps, chose dont sa la lame et lui n'étaient pas spécialement dotés, de plus Kornelius ne voyait aucune mauvaise intention venant de ce cet homme, et cela en disait long car le corbeau a toujours été un ange gardien protégeant le jeune prince depuis sa naissance, et s'il ne voyait aucune animosité c'est qu'il n'en était pas ainsi. Sa décision était donc tout faite, il s'empressa alors de la partager avec l'homme a l'origine de cette invitation.

-J'avoue que cela me plairait bien, je cherchait justement un moyen de progresser dans l'art que j'apprivoise, j'en serais honoré shisho!

Il avait pour une fois laisser tomber sa prudence habituelle pour faire place a un enthousiaste et une volonté de progresser a des fins plus personnelles tel que son royaume, ou encore le gouvernement qui tenait une place loin des plus appréciés a son coeur, de plus Tora serait sûrement de la parti, c'était l'occasion idéale de faire plus connaissance avec le jeune homme d'a peu prés son age.

Soldat de la révolution

Et voila ! Ils étaient repartis. Non pas que ca lui déplaisait. Il appréciait la jeune personne qu’il venait de rencontrer, et ils allaient sûrement avoir l’occasion de discuter un peu plus. Il repensa alors à ce qu’il lui avait dit précédemment … Ce n’était pas sa destination initiale ? La similaritude entre leurs deux histoires était troublante, mis à part qu’il semblait subsister une différence … En effet, l’épéiste avait semblé vouloir quitter l’île au plus vite, alors que Tora avait préféré y séjourner un peu. D’un autre côté, il pouvait le comprendre, être perdu sur une île de musculeux … Si lui-même n’avait pas connu cette ambiance, ca ferait longtemps qu’il serait parti. Ils revinrent sur leurs pas, passèrent au milieu des silhouettes allongées sur le sol, victimes d’une baston qu’ils n’avaient pas pu éviter. Tora aurait presque éprouvé de la tristesse, si il n’avait pas su qu’ils n’auraient eu aucune pitié envers ceux qui les avaient eus, si leur situation avait été inversées. Mais bref, ce n’était pas le sujet du jour. Il continua donc à marcher en silence derrière Shûzo, sans se soucier des éventuels membres qu’il écrasait. De toute façon, vu leur état, il n’aggravait pas grand-chose. Ils arrivèrent enfin devant le bâtiment central, le dojo que Tora venait de quitter il y a quelque dizaines de minutes. La même filles les attendait à l’accueil, un air cependant tout à fait différent cette fois. Disparu le grand sourire de circonstances, elle jeta un regard enflammé à chacun des karatékas, comme pour leur faire comprendre qu’ils allaient déguster. Ils ne savaient juste pas encore à quel point.

En effet, passé l’antichambre, et une fois qu’ils eurent pénétrés dans la salle, ils tombèrent sur … un gringalet avec une épée. Tora le regarda un instant avec des yeux ronds. D’âge moyen, l’homme semblait être né nain. Ainsi, il ne dépassait pas les 1 mètres 30, et il venait pourtant de stopper Tora, Raven et notre ami musculeux : Shûzo. Qui avait d’ailleurs … commencé à reculer ? Ce type à l’épée semblait avoir une autorité singulière sur le karatéka. Shûzo jura entre ses dents, pas assez fort pour que le type l’entende. Le nain leur jeta alors un sourire glacial qui fit frissonner Tora, détruisant tout envie de se moquer du sabreur qu’il aurait pu avoir. Il sentait que c’était maintenant qu’ils allaient payer pour leur petite bagarre de tout à l’heure, et cette pensée ne l’enchantait pas du tout. Il y avait deux possibilités : soit c’était le maire, et il n’était pas spécialement ravi de la bagarre qui venait d’avoir lieu, soit c’était le directeur du dojo d’en face, auquel cas il devait être encore plus mécontent. Bref, tout ca pour dire que Tora, Raven et Shûzo ( et certainement tout ceux qui se ramèneraient après ) étaient sur le point de prendre très cher. Le silence fut glacial, et les quelques secondes qui passèrent firent l’effet de plusieurs heures avant que le nain ne commence à parler.

« Hahahahahaha ! C’était une belle bagarre, hein ?! CA ME FAIT PAS RIRE ! »

Il avait commencé à crier quand Shûzo avait esquissé un sourire. C’était typiquement le genre de choses que Tora détestait. Ce genre d’attitude permettait de re-détruire l’ambiance une fois qu’on l’avait crée. Bref, la méthode violente. Une chose était sure, le nain était pas content, et il semblait avoir du pouvoir sur cette île, ce qui ne pouvait dire qu’une seule chose : il était puissant. Après tout, n’était pas sur l’île du karaté, qui préfère la force à la diplomatie.

Écumeur

Le nain au pays de Karateka est roi

Après quelques minutes de marche, Black apprenait a faire plus connaissance avec Tora le mysterieux artiste martial au cheveux de feu, et de Shuzo, un homme tout en muscle mais bien sympathique, on aurait presque pu que l'apprécier malgré la différence de style de combat entre les sabreur tel que Raven et les combattant au corps a corps comme Tora par exemple, les premier privilégiant des morts rapides et indolores a leurs victimes, contrairement au second type, qui administrait une des mort les plus lentes et les plus douloureuses a coup de poings, de pied ou de je ne sais quoi. Mais Black laissa cette pensé de cote pour profiter tout simplement du moment, après tout ce n'était pas tout les jours qu'on lui proposait un entraînement efficace et gratuit! Une véritable aubaine pour le prince fauché comme le blé ces temps ci. Les voilà arrivés face a un Dojo fait de bois de bambou et au dimension impressionnante, le jeune pirate regardait l'endroit des étoiles plein les yeux, il n'avait plus vu de salle d'entraînement aussi grande depuis son enfance au royaume d'Ironburn, bien que ce fut bien plus grand chez lui qu'ici mais il ne faisait pas la fine bouche pour autant, il apprendrait sûrement beaucoup de chose utile, quelle aventure! Mais... Car il y'avait toujours un mais dans de si belle opportunité, et le groupuscule ne tarda pas a en voir la queue. Devant eux une femme en kimono le regard froid, les devisageant sans vergogne, était ce parce qu'un sabreur s'apprêtait a pénétrer le temple des artistes qu'ils étaient? Et effectivement cette histoire comportait bien un sabreur mais pas toujours celui qu'on croyait. En effet, une fois le seuil de la porte franchi un drôle et curieux personnage fit son entrer en scène, et curieux était bien le maître mot! Un homme dans la trentaine blond, et qui malgré ses trois pommes et demi, regardait les trois arrivants les yeux injectées de haine, la tension était palpable pendant au moins cinq bonne minutes qui paraissait des heures pour le flibustier inexpérimenté qu'il était, mais me plus incroyable c'était le fait que ce petit bonhomme faisait trembler un homme du calibre de Shuzo, mais qui ne tremblerait pas face a un tel regard!?
Soudain le petit inconnu brisa la silence et tout aussi brusquement l'atmosphère changea du tout au tout, passant d'une prévenant d'un affrontement a venir a une autre plus... grotesque... En effet a ses paroles et a l'expression il était impossible de savoir si le nain blaguait avec un humour de très mauvais goût et plus effrayant qu'autre chose ou s'il préparait le terrain pour les avoir en traître, Black garda tout de même la main sur le manche son katana au cas ou, car personne ici ne savait vraiment ce que voulait ce petit sabreur, mais une chose est sure il devait être incroyablement fort et jouissait sûrement d'une certaine autorité ici, et suite a la bagarre ayant eut lieu plus tôt dans la journée il y'avait fort a parier qu'il n'allait sûrement pas les félicité et les acceuillir a bras ouvert....

Soldat de la révolution

Qu’est-ce que le vieux voulait ? C’était là la question qui hantait l’esprit de Tora. Il ne pouvait s’empêcher d’y penser … Shûzo aussi, semblait-il. Ce dernier était crispé, comme foudroyé sur place par la colère du vieux sabreur. Ils en étaient donc réduits à attendre, sans rien pouvoir faire si ce n’est espérer. Ils n’allaient cependant pas avoir à attendre bien longtemps, le vieux, en effet, reprenait déjà la parole.

« Mais bon … Ils vous ont cherché. Je vous pardonne donc pour cette fois, et seulement celle-ci ! »

Chacun soupira, soulagé. Tora lui-même se surprit à être soulagé par les paroles du vieux. Il avait en quelques sortes mit beaucoup de pression en très peu de temps. Assez rapidement, les conversations reprirent leur cours. Tout semblait aller pour le mieux. Chacun des karatékas se dirigeait vers différents endroits de la salle, pour s’entraîner, ou discuter, ou tout ce qu’ils pouvaient faire ici. Tora pensa alors à son jeune ami sabreur, qui ne semblait pas encore être venu ici. Il se dirigea donc vers lui.

« Je vais passer un peu de temps. Tu devrais rester toi aussi, tu pourrais apprendre deux ou trois choses … »

Il venait en effet d’apercevoir du coin de l’œil un match organisé entre les karatékas. Plus précisément, entre Shûzo et un autre baraqué que Tora ne connaissait pas, et qu’il ne regrettait pas de ne pas connaître, vu son visage patibulaire. Red s’y dirigea donc, sans penser à regarder si le sabreur le suivait. En effet, il sentait que les choses allaient très bientôt devenir intéressantes. Les deux combattants se situaient chacun d’un côté de l’espace qui leur avait été attribué, se regardant. Ils se tournèrent un moment autour, puis l’inconnu attaqua d’un ample coup de pied latéral. C’était stupide, plus l’amplitude était élevée, moins le coup serait rapide. Et Shûzo semblait l’avoir senti, car il put assez facilement profiter de l’ouverture que lui laissait ainsi son adversaire pour riposter. Un coup de poing, et c’était fini. Tora siffla un coup. L’action avait été magnifique, il regrettait cependant que le match n’ait pas beaucoup duré. Il aurait vraiment aimé en savoir plus sur son ami karatéka … Celui-ci ne lui semblait pas être n’importe qui … Ce qui réjouissait Red au plus haut point d’ailleurs. Après cela, il alla s’asseoir tranquillement … Dans un coin assez discret. Il ne comptait en aucun cas prendre part à l’entrainement d’aujourd’hui. Après tout, il était juste là en observateur. Malgré tout cela, il pensait cependant pouvoir apprendre deux ou trois choses pendant ce laps de temps. Il passa ainsi quelques dizaines de minutes à observer … Pour la plupart, c’était un entrainement classique … Mais pour d’autres … Il y avait par exemple le type mastoc aux cheveux noirs, un peu plus loin, qui faisait des trucs assez étranges avec ses membres dont Tora ne saisissait pas tout à fait la logique … Bah, tant pis … N’ayant plus rien d’autre à voir, il se leva donc et sortit de la salle sans dire un mot. Il n’était pas doué pour les adieux, et étant donné qu’il n’était pas sur de les revoir … En passant, il demanda à la fille de l’accueil où étaient les vestiaires … Elle lui indiqua donc, et il s’empressa d’aller prendre une douche. Encore une fois cependant, il n’y resta pas longtemps. Il avait bel et bien l’intention de repartir avant que la nuit ne soit totalement tombée … Il n’appréciait pas spécialement partir de nuits, avec les récifs, tout ca … Ainsi, il se rhabilla et sortit, tout son bagage étant resté sur son bateau. Il retraversa la foret ( sans encombres cette fois, dieu merci ) et retrouva son bateau … Il était temps pour Red de repartir.

Écumeur

L’expérience du karatéka

La pression venait de monter d'un cran, un silence de mort venait remplacer les blagues salaces que Tora et Shuzo se partageaient sans vergogne, l’atmosphère tranquille et apaisante digne d'un pique nique entre deux judoka se tripotant sous la ceinture toute les deux soumissions. En somme c'était beaucoup mieux mais d'un coté trop de pression d'un coup ce n'était bon pour le coeur, surtout pour un jeune aventurier comme Black, il avait beaucoup de chose a découvrir, il ne pouvait pas se permettre de s'arrêter en si bon chemin. il agrippa instinctivement son manteau, juste au niveau au son coeur battait avec force dans l'espoir de voir si le flux d'une telle peur le rendait plus vivant que mort a cet instant. Une chance pour lui la mort ne viendrait pas réclamer son dû aujourd'hui, mais il semblait s'être réincarner sous la forme d'un vieux sabreur court sur pate, le regard envenimé, il n'était surement pas la pour les caresser dans le sens du poils, il était même peu commun de voir une personne du calibre de Shuzo trembler devant un si petit homme, mais pour sa défense il ne s'agissait pas de n'importe quel petit homme, il s'agissait d'un sabreur a l'aura la plus meurtrière qu'il ne leurs avait été donner de voir sous leurs yeux.

Le personnage était tel que même Kornalius, ce grand oiseau maître des cieux, était sur la défensive, prêt a planter ses serres au moindre mouvement du personnage! Mais son action aurait surement été peu fructueuse pour ne pas dire vaine en définitive, en effet si un homme d'une expérience tel qu'il pouvait stopper net des combattant sans même dégainer sa lame, que pourrait faire un animal suivant son instinct aveuglement?! La vrai question au coeur de cette altercation n'était pas tant qui été il mais plus que voulait il, planté les transperçant du regard? Nous ne tarderons pas à avoir la réponse, cet personne du troisième age au comportement bipolaire relâcha soudainement la pression et sourit d'un aire un peu bête, avant de lancer une énormité aussi grande qu'il était petit! En premier lieu venu réprimander le groupuscule improvisé pour ses mauvais agissement dans une menace mêlé de rire au larme, il annonça tout bêtement:

« Mais bon … Ils vous ont cherché. Je vous pardonne donc pour cette fois, et seulement celle-ci ! »

Quelle tension! Quelle tension pour.....rien....Black venait de perdre cinq minutes de sa vie de la manière la plus inutile qui soit, quel déception lui qui s'attendait à un bourrage de gueule en un trois contre un qui finirait en une future scène de crime il avait tout bonnement perdu son temps....Mais ce qui le réconfortait dans cette tragédie c'était le fait qu'il ne soit pas le seul a avoir frôler la crise cardiaque pour des foutaises, un bien maigre lot de consolation qu'il se contenta d'accepter sans trop rechigner. Mais l'homme ne tarda pas à garnir le lot de consolation par une séance d'entraînement gratuite offerte par la maison! Si ce n'était pas beau ça?! comme quoi cet événement avait aussi du bon tout compte fait. Une fois dans les vestiaires ou régnait bien évidement une odeur de transpiration et de chaussettes sales, ils se changèrent pour assister à la démonstration, Tora regardait les combats avec un intérêt certain, assoiffé de nouvelle connaissance, Shuzo lui était au feu de l'action luttant de tout son poids face à un adversaire du même calibre, Black regarda la scène avec un minimum d'intérêt avant de s'en lasser peu à peu.

Au même moment le vielle homme lui fit signe de venir en privé dans son bureau, une pièce vide dans les mures était en bambou, il n'y avait même pas de meuble, c'était assez ironique d'appeler ça un bureau...Il était certes bon de savoir se contenter de peu mais il ne fallait pas aller à des extrêmes de la sorte, mais pas le temps à la réflexion le vieux avait d'autre dessein en tête, rien qui impliquait de se des'habiller avant de se frotter sauvagement l'un contre l'autre sur ce planché froid en plein été. De l'entraînement! Tel était le mot d'ordre, le vielle homme avait compris qu'un épéiste n'avait rien à apprendre d'un dojo de ce genre, il annonça alors la couleur histoire de mettre le prince au parfum.

« Cela faisait une éternité que je n'ai pas croiser de sabreur s’aventurer ici, permet moi de me présenter, je suis Nijima et je suis venu me réfugier ici pendant la guerre gravement blessé alors que tout mes compagnons étaient mort, je voudrait laisser un dernier message au monde avant de disparaître dans l'oublie, je voudrait te léguer une technique, mon ultime création, étant le dernier sabreur a venir fouler ces terres avant encore des années je n'ai pas vraiment le choix même su t'as l'aire médiocre je doit te l'avouer....M'enfin avec moi tu ne le seras plus. Hhahaha et juste une dernière chose, ceci n'était as vraiment une requête tu n'as pas vraiment le choix! »

Dit il l'aire menaçant, c'est qu'il plaisantait pas le vieux machin....Et comme il l'avait si bien dit il n'avait pas le choix, s'il voulait quitter cette ile en un seul morceau il fallait faire ce qu'il disait et de toute façon il devait devenir plus fort dans tout les cas...Il regrettait juste de ne par dire au revoir a son ami Tora qui lui partirait de ce temple et qui l'avait guidé vers un moyen de devenir plus fort sans s'en rendre compte, il le remercierait quand il deviendra un homme suffisamment fort pour le croiser à Grand line, ou se trouve Iron Burn, son île se languissait de son absence mais qu'elle n'ait crainte il arrivera a coup sure pour la délivrer.