Il y a trois ans de ça, lorsque j’étais encore bien timide de parcourir les mers, j’étais partit du Triangle de Floriant, un endroit sombre et lugubre pour gagner une île un peu plus joyeuse mais que d’apparence, l’Archipel de Shabondy …

Maudit bateau, il me donne toujours autant le mal de mer, voilà pourquoi je préfère être sur mon cheval, au moins, il ne ballote pas sur les flots de Grandline. Il faudra que je pense à trouver un moyen pour parcourir les mers sur mon cheval, c’est peut être possible cela dit avec ce maudit fruit que j’ai ingéré. Maudit fruit ? Oui parce que je le hais, j’en ai horreur, il fait de moi un monstre. Déjà que je l’étais avec cette foutue défaillance aux yeux, maintenant, je suis devenue un vraie fantôme.

Pourtant, mon supplice avait pris fin puisque nous étions arrivées à notre destination, par chance ? Oui surement mais il fallait à tout prix que je parte de cette endroit lugubre.

Mais je souriais, pas parce qu’on était enfin arrivé, enfin si un peu quand même, mais parce que je trouvais cette île tout simplement magnifique. Les bulles s’élevant dans le ciel comme des ballons d’Hélium, les arbres dont en ne voyaient pas la cime, et ce parc d’attraction au loin….Rien que de voir la grande roue au loin, ça me donnait envie de faire un petit tour. En fait, non, je ne fais pas me priver et je vais y aller.

Une fois remise de mon voyage en mer, j’étais remontée sur mon cheval noir, bon dieu que c’était bien mieux. J’avais laissé mon bateau où il avait accosté, prenant juste le soin de l’amarrer comme il faut pour ne pas qu’il s’en aille, j’avais déjà dépensé tout mon argent pour pouvoir me l’acheter, ce n’est pour qu’il se barre pendant que je suis partit.
Cependant, une fois ceci fait, nous étions rendu assez rapidement au parc, à cheval, on va toujours plus vite qu’à pieds même si nous prenions notre temps bien sûr.

Une fois arrivait sur place, je n’avais détecté d’anormal, les gens souriaient, ils s’amusaient parmi les stands plus ou moins intéressant. Ils se poussaient aussi, c’est vraie que je prenais de la place quand je passais avec Colorado mais je ne pouvais pas le faire plus petit qu’il n’était, malheureux.

Ceci dit, arrivée aux pieds de la Grande Roue, cette engin me fascinait, j’avais presque envie de l’essayer mais toujours se problème d’argent et même, je ne pense pas que je puisse monter avec mon cheval et il n’est pas question de le laisser tout seul sur une île aussi animé, j’aurais trop peur qu’on me le prenne. Alors je me contentais de me poster aux pieds de celle-ci, la regardant avec un petit sourire bien que mon chapeau masquait les yeux que je haïssais tant.

On dit que les plus belle roses ont des épines, et je n’ai jamais autant cru à cette citation. Toute cette beauté, cette magie presque, tout ça cacher bien quelque chose dont j’étais parfaitement consciente, le marché au esclave. Une chose bien honteuse dont je ne comprenais toujours pas comment le Gouvernement Mondial pouvait laisser passer ça. Ils ne valent pas mieux que de vulgaire pirate ma parole.

Du coup, le silence est d’or et la parole est d’argent, je préférais faire comme ci de rien était, me taire. La justice, c’est chacun qui la fait mais dans ces circonstances, il est préférable de ce taire. Je peux toujours aider les esclaves lorsqu’ils sont sur le point de se faire emmener, en d’autre termes, lorsqu’ils n’ont pas encore atteins le marché mais, je ne suis pas la plus forte, j’aurais même tendance à penser que je suis faible.

-Cessons l’admiration mon beau, on va aller ailleurs hein ?

Oui je parle avec mon cheval parce que je sais qu’il m’écoute et puis à qui d’autre je pourrais parler. J’avais plutôt envie de m’aventurer dans les zones de non droit de l’île pour la simple et bonne raison qu’il y avait de l’argent à ce faire avec tous les pirates qui s’y promener.

Du coup, me voilà partit de ce lieu magique, j’y reviendrais peut-être y faire un tour, si j’ai d’un l’envie et de deux les moyens.

Ce n’est qu’une fois arrivée dans la zone de non-droit qu’on découvre l’envers du décor. L’odeur de la poudre à canon et des fracas de sabres étaient encore présente entre ses Mangroves. Des pirates et la marine sans doute mais aussi, un bon coin pour les marchands d’esclaves afin d’attrapé de nouvelle proie. Mais mon cheval avait redressé le tête, les oreilles bien tendu comme si il avait trouvé quelque chose. Que ça rapporte sinon je me déplace pas et ça, il le sait, sauf exception. Du coup, je le laissais aller vers ce qu’il avait trouvé, me retrouvant de nouveau dans l’animation ou presque. La grande roue était visible d’ici mais ce qui avait plutôt attirer mon regard, c’était cette jeune fille attaché comme une bête de foire.

-T’aurais pu au moins m’emmener devant un pirate.
 
Je soupirais alors un peu, lui faisant faire demi-tour mais quelque chose me faisait changer d’avis. Elle était esclaves ou alors elle allait le devenir sans doute. Ca me dégoutait un peu, je ne vaudrais pas mieux qu’un pirate si je la laisse là mais je ne veux pas d’ennuis non plus.

…

Finalement, je n’avais pas fait demi-tour, mais je sentais que j’allais le regretter. Je continuai alors ma route afin de stopper ses marchands et ainsi que leurs marchandises. Ce n’est pas pour autant que j’allais les regarder dans les yeux mais en la voyant fixé la grande roue, j’en ai conclu qu’elle ne venait pas d’ici, alors en plus de lui pourrir la vie, ils l’ont arrachés de chez elle ? Grotesque …

-Salutation à toi, dis-moi, combien comptes-tu vendre cet oiseau rare ? Ou plutôt le prix que tu peux en tirer, car je peux t’en donner le double voir le triple pour que tu me la cède.

Plutôt que de forcer en l’attaquant, il valait mieux jouer diplomate même si ce n’était pas la meilleur image qu’on pouvait se forger sur cette île. Mais j’espérais seulement pouvoir l’acheter à vraie dire, juste ça, ça me suffisait. Du coup, j’attendais ça réponse, les bras croisées sur le garrot de mon cheval et à moitié penché. Non je ne faisais pas du charme, je me mettais juste à l’aise pour parlementer.

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