Déjà quinze jours que le Striking Blue, l’embarcation des Bakogane Kaizokudan, avait prit le large à partir de Drum, suivant la direction d’un Log Pos donné par un des médecins du pays hivernal. Ils avaient eu de la chance, car c’est sans navigateur que le voyage se fut effectué sans la présence de tempête ou d’un quelconque incident. Ah si… peut-être le fait qu’une mouette avait lâché une bombe sur les lunettes du capitaine… un véritable exploit, surtout quand on sait à quel point Grand Line est une mer dangereuse.
Il faisait beau aujourd’hui. Le vent soufflait peu, ce qui rendait l’avancée particulièrement lente. Mais tout cela était compensé par un soleil radieux qui donnait envie d’enlever son haut. Sur le pont, les pirates jouaient aux échecs, aux dés, pariaient des sommes qu’ils ne pourraient jamais rembourser. Le capitaine lui, perché sur le toit d’une cabine, bronzant allongé sur un transat, se désaltérait d’un bon cocktail de fruit fraichement préparé par Boss T. la tortue la plus cool de tous les temps. Un de ses nakamas, un jeune mousse l’ayant rejoint fraichement, lisait en même temps le journal à voix haute qu’une mouette avait lâché un peu plus tôt, pour que ses nakamas entendent et puissent commenter avec lui les évènements. Les nouvelles étaient diverses et variées : visiblement, le monde s’agitait en ce moment.
Ecoutez-ça les gars : « Le leader de la révolution à été déclaré mort, tué par les forces de la marine sur l’île des Hommes Poissons lors de la grande guerre… » Non, impossible ! s’écrièrent les pirates. Sayuki celui qu’on appelait « Kurokami » ? Bah dis-donc… vous savez, on disait que cet homme avait plus de trois cent ans ! Trois cent ans… c’est impossible abruti, aucun humain ne peut vivre aussi longtemps… à part s’il est un géant…
Le jeune qui lisait le journal continua.
Enfin c’est ce que dit le journal… après personne ne sait réellement si c’est vrai… Vous en pensez quoi, capitaine ? Mouais… répondit-il d’un désintéressement total… Ah, écoutez-ça ! Il y a autre chose : « Les Sons Of Cortes, des pirates venant de la North Blue devient l’occupation principale des autorités de Grand Line. En effet, ce groupe de pirates ayant fait des terreurs sur la North Blue, devraient rapidement rejoindre la Grand Line. On offre 220 000 000 de Berrys pour la tête de leur capitaine, Kyookoo Ketsueki… » 220 000 000 de Berrys ??? La prime est même plus élevée que celle de notre capitaine Zaïmon-sama ! Ce gars doit être terrible ! Mouais…
En effet, le monde en ce moment était drôlement agité. Au fur et à mesure de la lecture du journal, on découvrait qu’énormément de caporaux de la marine tels que Jitz ou Bob Korosko avaient trouvé la mort sur l’île des Hommes-Poissons, que les Hommes-Poissons étaient désormais alliés avec le gouvernement, et que les dommages causés sur l’île étaient énormes. Du côté pirate également : beaucoup de nouvelles têtes ressortaient avec des primes colossales, telles que celles de Gouki, Edward Rosenkreuz ou encore Ryuuk Sawayoshi, l’ami d’enfance de Zaïmon. En effet, le monde bougeait bel et bien, et les Bakogane étaient pour une fois exclus du journal. Cela faisait des mois qu’ils avaient été annoncés comme « disparus » aux yeux de la marine. Le naturel de Zaïmon, qui ne cessait auparavant d’être flatté par des annonces le concernant dans le journal s’était réveillé. Oui cela faisait vraiment longtemps qu’on n’avait pas entendu parler des Niru No Kaizoku, ou plutôt les nouveaux « Bakogane Kaizokudan ». Tout cela était dû à la perte de trois membres de l’équipage : son frère Kayl, qui s’était exilé sur la South Blue pour s’occuper de pingouin avec sa femme Sylvanna, ainsi que Pegasus qui avait déclaré retourner sur l’île des Hommes-Poissons. Mais il fallait se relever de cette perte soudaine, après tout il était le capitaine et devait motiver ses troupes. Il se leva alors brusquement de son transat, faisant tomber son cocktail au sol et interrompant la lecture du pirate.
Et nous alors ?
Les pirates eurent alors toute son attention, le regardant. Un large sourire se dessinait sur la face de leur capitaine.
On est plus dans le temps, les gars ! Faut qu’on fasse gaffe ! Le gouvernement ne se méfie plus assez de nous à notre avis ! Il est temps de refaire surface les gars !
Ces paroles firent sourire la cinquantaine de pirates à son service. Ils avaient eu peur, pendant un moment, que la perte d’autant de membres d’un coup affaiblisse leur capitaine. C’était un véritable baume au cœur pour eux, une bouffée d’air frais : leur équipage n’avait pas signé leur arrêt de mort. C’est d’ailleurs dans ces paroles cinglantes et revigorantes que le vent se remit à souffler avec plus d’ardeur.
★★★★★
Les nuages commençaient à s’amonceler. Une tempête allait sûrement éclater, le vent redoublait d’intensité et la pluie commençait à tomber. Heureusement, on annonçait qu’une terre était en vue pour le plus grand bonheur des pirates. Cela soulageait aussi le capitaine des Bakogane qui craignait qu’un événement de ce genre arrive. L’île en question était celle du royaume de Dione, un royaume qui, selon les habitants de Drum, aurait rejoint la coupelle de la révolution il y a quelques années. Ce fut à l’ouest de l’île que l’énorme Striking Blue ancra, laissant ses passagers descendre sur une plaine rugueuse. La ville semblait être de l’autre côté de l’île, on la voyait s’étendre sur une colline plus loin. Pour l’heure, c’était devant un immense entrepôt que Zaïmon et ses pirates débarquèrent. C’était désert, il n y avait personne. Enfin personne… presque personne, ne pourrait-on dire. Y avait bien là un minuscule petit homme, trente centimètres pas loin, assez grossier, portant un casque vert et armé d’un fusil.
Hep’ vous ! C’est une zone privée ici, alors dégag…
Zaïmon ne remarqua même pas le petit homme et ne manqua pas de l’écraser sans lui prêter la moindre attention. Il se retourna alors vers l’un de ses hommes d’équipage.
Tu as dit quelque chose toi ? Hein ? Non, je n’ai rien dit… Bizarre, il m’a semblé entendre… une voix.
Sans donc y prêter plus d’importance, le capitaine et son équipage arrivèrent devant ce qui semblait être un entrepot. C’était un énorme bâtiment blanc avec de hautes tourelles et des barbelés, sauf qu’on aurait dit qu’il avait été déserté. Une emblème particulière était gravée sur un des bâtiments: le symbole des Révolutionnaires. Après tout ce semblait normal, au vu de ce qu'avaient déclaré les Drumois au sujet de l'appartenance politique de Dione
J’me demande bien ou on est encore tombés cette fois-ci…
Dernière édition par Zaïmon le Mar 12 Mar - 15:44, édité 3 fois
Quand Zefka avait ouvert les yeux, sa vision était floue. Tout son corps lui faisait mal comme si il avait couru un marathon. Ses sens redevenaient actifs, mais à l’endroit où il se trouvait, celui lui avait rapidement fait regretter le moment où il ne ressentait rien et ou il n’avait plus la pleine possession de tout ses sens. Un froid horrible l’avait rapidement envahit et il se mit à grelotter avec violence. De lourdes menottes lui tenaient chacune des mains et leur contact froid était particulièrement désagréable. Il se redressait péniblement pour s’adosser au mur. Sa vue était maintenant rétablit et il avait pu constater qu’il s’était retrouvé dans une cage. Zefka surnommé le « Joker » tentait de se mettre sur ses deux jambes mais il se sentait tiré par la manche. Ses forces n’étant pas revenues totalement, il s’écrasait lamentablement sur le sol. En relevant le nez, il aperçut quatre hommes au visage obscur qui le toisait de haut. Tous avaient les traits burinés par le froid et les tourments qu’ils avaient pu endurer en ces murs.
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Zefka compatissait, d’autant plus qu’il partageait leurs sorts désormais, mais la lueur malsaine qu’il avait vu dans leurs regards l’avait fortement inquiété. Cependant le clown fut vite fixée sur leurs intentions quand ils avaient prit violemment celui-ci par les cheveux pour tenter de déshabiller le pauvre arlequin qui était complètement livré à lui même. Ils avaient entreprit de lui déchirer son pantalon mais Zefka se débattait si ardument qu’ils avaient du reculer. Malheureusement, ses membres ankylosés par le froid ne lui permettaient pas de se défendre correctement. Qu’est ce qu’il faisait froid ! Sans ses vêtements amples du cirque il ressentait d’autant plus ce froid glacial qui lui mordait chaque centimètre de peau. Un des prisonniers, plus téméraire que les autre se rua de nouveau sur Zefka démuni. Il avait saisit au cou le clown et par pur réflexe, le Joker lui envoyait une droite bien placé au niveau menton, mai rien ne se passa et de ce fait il avait tenté d’utiliser les pouvoirs liées à son fruit du démon mais impossible, rien ne se produisait comme à l’accoutumée.
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Il réalisait dans la douleur que les menottes qu’il avait au poignet étaient surement en granit marin et que cela bloquerait ses pouvoirs en plus de l’affaiblir inéluctablement. Cette seconde de réflexion fut fatal au pantalon du jeune clown puisque le prisonnier l’avait déchiré d’un coup sec pour tenter de violer l’arlequin. Pauvre Zefka, il devait faire face à des hommes qui avaient des forts penchants pour les hommes. Il s’était retrouvé alors seulement vêtue d’un caleçon avec comme représentation le tigre de la marque de corn flakes « Frosties ». Voyant qu’il était découvert et que le tigre était maintenant apparent, Zefka tentait de couvrir son corps de ses mains, honteux de se retrouver dans cette condition devant ces types. Le prisonnier qui l’avait déshabillée le regardait maintenant, la bave à la lèvre suivit d’un ricanement inquiétant et sournois. Quand même! Se rincer l’œil sur le corps d’un clown, ce mec débectait Zefka au plus haut point. Zefka se retrouvait à terre, le prisonnier au dessus de lui s’apprêtant à passer à la suite. Mais le clown lui n’avait aucune envie de passer à la suite.
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Profitant d’un moment d’inattention, Zefka avait envoyé son genou en plein dans l’entrejambe. Il hurla de douleur et tomba sur lui de son énorme corps de bœuf. Zefka avait du le pousser pour le dégager, mais déjà les trois autres types lui fonçaient dessus. Pendant plusieurs minutes qui lui avaient paru durer des siècles, il se débâtait pour sortir de leurs étreintes, griffant, mordant et tapant avec acharnement. N’arrivant pas à leur fin ils avaient finit par reculer. Zefka tout comme eux, ils reprenaient leurs souffles, et le clown sentait bien qu’ils pourraient revenir à l’assaut à n’importe quel moment. Cette empoignade avait eu un avantage, tout son corps était bouillant sous l’effet de l’adrénaline et il pouvait me mouvoir bien plus facilement. Il ne pouvait pas compter sur son pouvoir, mais plutôt sur son agilité d’acrobate comme au bon vieux temps ou il faisait preuve de son talent au cirque ambulant. Oui avec ça il pouvait peut être faire la différence. Comme il s’y attendait, ils revinrent tous à l’assaut. Zefka esquivait le premier tout en le saisissant par l’arrière de la tête pour l’écraser contre le mur. Pendant la seconde où il avait effectué ce mouvement, un autre l’empoigna par les cheveux et le tira en arrière et immédiatement Zefka basculai au sol et avec une roulade, il arrivait finalement à esquiver un coup de pied.
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Le troisième larron tenta une nouvelle fois de saisir les cheveux du clown. Pour ne pas que çela devienne une habitude, l’arlequin lui avait écrasé le nez avec un surpuissant « High kick » bien placé en visant la base du nez. L’ennemi allait s’écraser un peu plus loin contre le mur de la cellule commune. Puis soudain, il avait put sentir une douleur aigue sur son flanc. C’était le premier qui l’avait émasculé, il reprenait vite le con…D’un uppercut, il avait mit à genoux Zefka. Il se plaça devant lui en regardant le clown avec son regard bestial. Si Zefka ne faisait rien, il allait...Il ne voulait même pas y penser. Dans un seul mouvement il se redressa sur le bout de ses pieds, prenait une bonne impulsion et se jeta littéralement sur le prisonnier. Avec un réflexe animal étant donner l’état de stress dans lequel se trouvait Zefka, il avait mordu à pleine dents dans le cou de l’homme. Les deux hommes finirent par tomber à la renverse mais la chute fut moins rude pour le clown que pour l’autre prisonnier étant donné qu’il se tenait sur lui.
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Il se redressait d'un cou sec lui arrachant la partie du coup qu’il tenait entre mes dents. Le sang coulait à flot... Assit sur le torse de l’homme, il regardait les trois autres, pétrifiés de peur. Zefka avait fait son petit effet, mais à quel prix. Sans les lâcher du regard, le clown sanglant recrachait le morceau de chair qu’il avait dans la bouche pour finalement se relever et reprendre ses vêtements. En remettant ceux-ci à son contact, le froid l’avait fait d’abord frissonner puis il finit par ressentir un peu de chaleur. Se blottissant dans un coin de la cage Zefka observait les trois prisonniers restant s’approcher du cadavre et ceux-ci commençaient à le manger. On en était donc réduit à ça ici ? Au cannibalisme. La pensée de passer le restant de ses jours ici effrayait au plus haut point le clown qui devenait fou petit à petit. La tension était retombée et il réalisait enfin ce qu’il avait fait, ce a quoi il avait échappé, et ce qui l’attendait en restant ici également. Le pauvre clown qui avait été arraché à son cirque ambulant, sa famille, finit par mettre sa tête entre ses genoux et fondait en larme.
Ce souvenir atroce, n’était autre que le premier jour de détention dans une prison, une cellule sur l’île de la terrible Tequila Wolf à East Blue. Ce souvenir revenait sans cesse en cauchemar dans la tête du pauvre clown. Cependant c’était ce même cauchemar qui allait réveiller le clown de son sommeil. Actuellement Zefka se trouvait dans une sorte de sarcophage qui maintenait son corps hors de danger face aux intempéries et à toute sorte de menace. Ce cauchemar l’avait réveillé d’un long sommeil. Faiblement mais sûrement, il se délectait en faisant craquer ses membres, avec ses deux mains il plaçait ses paumes contre la paroi du sarcophage pour faire glisser la stèle qui recouvrant son corps, laissant y échapper un regard vif et effrayant, la lueur de ses yeux pouvait laisser éclater la lueur de ses yeux presque démoniaque. Le clown fou et psychopathe éprouvait un immense plaisir et soulagement en revoyant la lumière du jour. Il allait pouvoir enfin retrouver une vie « normal » ou presque.
╚> Que disent deux crocodiles mâles lorsqu’ils voient passer une croco-girl ?
╚> Personne pour répondre ? Soit ! Je vais vous répondre…Ils disent : « On Lacoste ! » HIHIHIHIHEEEEHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!
Le clown venait de refaire surface avec une blague des plus hilarantes selon sa propre personne. Son rire effrayant de « Joker » comme il était surnommé venait de retentir dans tout le bâtiment. Entre temps un petit soldat ridicule venait de rejoindre la salle du trône de la grosse Bertha, la reine de ces lieux depuis la mort de l’ex-chef Révolutionnaire Sayuki. Il avait prévenu la reine qu’un intrus venait d’entrer dans la zone avec une certaine arrogance d’ailleurs. Cependant une autre ombre se rapprochait de la salle du trône, une personne qui venait de remarquer le réveil de Zefka via un Den Den Mushi vidéo, puis personne n’avait pu échapper à l’entente de ce rire sinistre qui avait résonnait dans tout le bâtiment. La personne en question n’était autre qu’un chat, oui une sorte de race mystérieuse qui sévissait sur les mers. Dans la marine d’ailleurs une personne répondant au nom de « Tsume Azakeri » était également de la race des chats. Bref l’homme-chat habillé de manière classe finit par entrer dans la salle du trône et il déclara alors avec une voix rauque :
« Bertha-Sama, nous avons un problème, le sujet de test le plus instable des travaux de Sayuki vient de reprendre connaissance ! Oui en effet le sujet 313 s’est réveillé de sa période d’hibernation de manière prématuré…Tout le royaume est en émois depuis la mort de Sayuki et rien ne va plus, on a relevé des cas de pillage un peu partout dans tout le royaume…Je crains bien que nous avons à faire à une crise sans précédant ! »
Le trouble venait d’être annoncé, la grosse Bertha rageait sur son trône, on ne voyait pas son corps car il était caché sous l’ombre d’une immense chapelle. Qui était-elle vraiment ? Que se passerait-il pour Zaïmon et quel serait son sort pour son intrusion ? Zefka serait-il soumit à la contrainte de rester un cobaye une vie même après la mort du légendaire Sayuki ? Tout dépendait de ce que chacun entreprendrait. Zefka finit par sortit du sarcophage étrange pour revêtir ses vêtements de clown à l’apparence de celle d’un arlequin également. Après s’être vêtu il finit part quitter le mystérieux et lugubre laboratoire dans lequel il avait été mit sous surveillance caméra via des Den Den Mushi vidéo. Pour le clown s’était le début d’une folle aventure qui l’amènerait pour l’instant à errer dans les couloirs dans l’un des repères du défunt Sayuki.
Dehors, les pirates de Zaïmon étaient terrifiés. Tous étaient là, devant la gigantesque porte du bâtiment principal de l’entrepôt. Ils tremblaient. Des gouttes de sueur commençaient à perler leur front, et leurs mines étaient celles d’hommes terrorisées. En effet, ils venaient d’entendre une sorte rire surpuissant, hors du commun, étrange, long, inquiétant, glauque, morbide, maléfique… Ils ne savaient pas exactement d’où cela venait. Leur inquiétude faisait contraste avec la mine surprise de Zaïmon qui avait à peine bougé d’un pouce, et qui était resté là, les bras croisés.
Vous… vous avez entendu ça ?? C’était quoi ??
Le capitaine n’avait pas répondu et se demandait vraiment qu’est-ce qui pouvait bien rire comme une hyène assoiffée. De sa vie, il en avait entendu des rires, mais celui-là était sûrement le plus bizarre qu’ il ait entendu. Il s’était même demandé comment celui qui avait émit ce ricanement avait fait pour ne pas s’étouffer dans sa lancée. Cela avait évidemment bien refroidit tous les nakamas de Zaïmon, qui n’avaient sûrement qu’une seule envie : retourner au bateau. Le capitaine alors, dans tout le panache de sa classe, avait redressé ses lunettes, quand la légendaire tortue la plus cool de tout les temps, Boss T, sauta sur sa tête en prenant la même posture que lui.
Z’avez vu, vous êtes pitoyables ! Même Boss T est plus courageux que vous ! Pour la peine, j’interdis à tout le monde de rejoindre le navire avant qu’on n’ait pas découvert qui est-ce qui rigole comme un chimpanzé des sous-sols ! Maintenant vous m’accompagnez ! Et avec le sourire !
Le capitaine s’approcha alors de la porte massive et tenta de l’ouvrir. Elle était haute et très lourde, on aurait dit qu’elle avait été construire exprès pour accueillir des personnes de grande taille… Après l’avoir ouverte donc, les Bakogane atterrissaient dans un endroit assez hostile.
C’était une sorte de laboratoire vaste avec de grands murs hermétiques renforcés par des armatures d’alliages. Il semblait être en inactivité pour le moment, il n y avait personne et les seules lumières qui l’éclairaient étaient celles du soleil et de sortes de tubes bleus, dans lesquels baignaient des choses vraiment étranges. Cela allait d’animaux aux humains. Il y avait même là des hommes-poissons « conservés ». Sur chacun de ces tubes était inscrit un numéro d’identification, qui servait sûrement à faire la distinction entre les différentes espèces. C’était ce genre d’endroit propice aux travaux de scientifiques. L’atmosphère aussi était glaçante, des bruits de machines en veille accompagné du silence pesant et lourd, qui rendait l’endroit plus glauque que jamais. La réticence s’était bien sentie parmi les pirates, qui regardaient avec horreur les créatures bleues baignant dans le liquide des tubes. Ils marchaient tranquillement mais avec crainte, suivant les pas de Zaïmon, surpris de cet environnement inattendu. A un moment, ils arrivèrent devant un énorme caisson de glace où était congelé un personnage que les Bakogane n’étaient pas sans connaître…
Regardez ça les gars… mais… mais je le connais !!!
Moi aussi, c’est Spider Mouse !!!
Mais qu’est-ce qu’il fait ici ? On disait de lui qu’il était mort lors d’une mission sur le Nouveau Monde…
SPIDER MOUSE - SUJET 4584
Zaïmon était ébahi devant l’immense piédestal de glace. En effet, c’était bien Spider Mouse, un humain-souris qui avait mangé le Zoan du Myriapode modèle Tarentule, un zoan qui permettait donc de se transformer en ce type d’araignée ainsi que d’avoir la rapidité, l’agilité et le pouvoir de tisser des toiles robustes. C’était aussi un colonel de la marine qui était autrefois connu pour être l’un des hommes les plus justes. Il faisait partie de l’équipage des Mini-Justiciers Disney World, équipage de la marine connu partout dans le monde pour ses prouesses exemplaires. Mais ce que Zaïmon ne comprenait pas, c’est qu’il avait été déclaré comme mort il y a quelques semaines de cela. Mais ce n’était pas tout.
Et là… regardez !!!! C’est Atomic Duck !
Ah… même enveloppé dans de la glace, il ne change pas de tête… toujours aussi effrayant…
ATOMIC DUCK - SUJET 5484
C’était le même cas pour Atomic Duck. Enrobé dans un sarcophage de glace, c’était un pirate au service d’Urumi Ankô, primé pour la somme de 360 000 000 Berrys. Surement le canard le plus connu de tous les temps. Un canard qui avait mangé le Radioactif-fruit, un fruit qui permettait de transmuter tout ce qu’il voulait par le biais de la radioactivité. Seulement on disait pourtant de lui qu’il avait été tué par un révolutionnaire il y a de cela un an, sur la Calm Belt. Un vilain canard qui ne manquait pas de répandre la terreur autour de lui. Même dans sa prison de glace, il gardait cette éternelle humeur colérique qui le rendait si effrayant. Le capitaine regardait encore une fois le sarcophage glacé qui enrobait le vilain petit canard, maintenant si inoffensif. C'était simplement... stupéfiant.
** Atomic Duck… Spider Mouse… des hérauts du gouvernement. Chacun était réputé pour leur force exceptionnelle… mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire ici, dans un entrepôt révolutionnaire ?? **
Les gars… cet endroit n’est pas clair du tout… je ne sais pas où on est exactement, mais je crois que nous avons mis les pieds dans une réserve de criminels… Ca fout les j’tons.
Et c’est à ce moment là qu’on le réentendit. Ce rire sinistre, misérable, macabre, glauque. Il était encore plus proche et amplifié par l’écho des parois du gigantesque laboratoire. Qui pouvait rire comme un saucisson mal égorgé ? Comme un chacal castré ? Comme un kébab mal endurcit ? Une ombre se rapprochait progressivement dans la pénombre, au loin, dans un couloir. Zaïmon restait là, étonné, surpris, ne sachant que faire, tandis que ses hommes d’équipages se serraient entre eux pour essayer de lutter contre la peur envahissante.
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Sujet: Re: La Grosse Bertha Mar 12 Mar - 23:28
~ Retrouvailles avec l'équipage ...
J'avais fait ce que j'avais à faire. J'étais désormais prêt à rejoindre mon capitaine : Zaïmon, qui était devenu supernova. Durant mon absence, le monde avait bien changé. Le chef révolutionnaire Sayuki le Dieu Noir avait été détruit sur l'île des hommes-poissons face à tout le gratin du gouvernement. Une nouvelle ère débutait, et je me devais de retourner épauler mon capitaine auquel j'avais prêté serment. De nouveaux venus faisaient concurence à mon capitaine bien-aimé, notemment l'équipage des Sons of Cortes de North Blue. Je frissonnai. Leur capitaine avait une prime de 220 000 000 de Berrys. Et dire que moi elle s'élevait à plus de ... Ah non, je n'en avais pas. Je respectais mon capitaine, mais ne vous leurrez pas : il n'était qu'un outil. L'outil qui allait me permettre de devenir l'homme le plus riche du monde. Je me trouvai donc sur une petite île de Grand Line, puisque j'avais embarqué sur un navire de pêcheurs. Mais le moment était venu pour moi de mettre les voiles.
Le crépuscule était tombé, le voile ténébreux de la nuit avait eu raison du ciel d'azur de la journée. Les étoiles constituaient la seule source de lumière. J'étais dans une des cabines, et silencieusement, je rhabillai, enfilai mes bottes, attachai ma cape noire, et récupérai mes armes. J'ouvris la porte, et sortis au dehors. Le temps était propice à la pêche à la ligne. Je marchai tout en faisant le moins de bruit possible vers le garde-manger. Je devais voyager léger pour ne pas trop me fatiguer en vol. Mais de quelle façon allais-je pouvoir retrouver Zaimon ? Je n'en avais pas la moindre idée. J'engouffrai une grande quantité de nourriture dans la mesure du possible à l'intérieur de mon sac. L'air n'était pas encore lourd, il n'y avait pas le moindre signe de tempête. Parfait. Une fois mon vol commis, je rejoignis le pont. Mauvaise surprise : Rikart est encore éveillé. C'est un brave vieillard qui a bien voulu de moi à bord de ce navire. Il ignorait que je faisais patie de l'équipage des " Poings Bouillants ". Il acourt vers moi, affolé, le visage déformé par l'incompréhension.
" Mitroy ! Où tu vas ? "
" Je pars. Quelqu'un m'attend. "
" Mais ... Mais tu ne peux pas partir avec ce sac rempli de nourriture. C'est du vol ! "
" Bon ... Hors de ma route, j'ai des choses à faire. "
" Tu ne me laisses pas le choix ... Je vais alerter tout le monde. "
Mais trop tard, je dégaine mon épée et assome le vieux pêcheur à la tête. S'il avait été plus vigoureux, je l'aurais sans doute tuer. Mais ici, il n'y avait personne de tenace pour moi. Sans attendre plus longtemps, j'attache le sac de provisions sur mon dos à l'aide de cordages solides. Puis je me lance : sous ma forme animale du faucon, je m'envole dans les airs à vitesse grand V. Un pouvoir formidable qui me donnait une grande sensation de liberté. J'ai plusieurs heures de vol devant moi, j'espère trouver un endroit où faire escale avant que je ne mécroule de fatigue. Au bout de deux heures, l'atmosphère changea radicalement. Kusooo ! Une tempête ce prépare. Je devais vite trouver un abri avant de me faire griller sur place. Trop tard. Un éclair de lumière m'aveugle et c'est le trou noir.
Je me réveillai au milieu d'une espèce de plaine venteuse. Mes membres étaient engourdis par la douleur, et j'avais retrouvé ma forme humaine. Je tentai de me levai, mais sans succès, j'étais physiquement K.O. Il était bien glorieux l'Oeil-mort, à ramper sur le sol. Mes oreilles bourdonnaient, et ma vue était brouillée. Comment avais-je réussi à tomber sur la terre ferme surtout ? C'es alors qu'une silhouette se dessina devant moi ... Une forme humanoïde, mais assez singulière.
Nouveau flash, je m'évanouis. Une fois encore, je me retrouvai dans un semi-coma. J'ouvris les yeux, et me retrouvai dans une sorte de centre médical ... Ou scientifique vu le genre d'outil qui trainaient. J'étais attaché par les poignets et les chevilles par des espèces de menottes à une table. Qu'est ce que je fichai ici ? C'était à n'y rien comprendre. La pièce où je suis est macculée de blanc, d'autres tables étaient situées de part et d'autre de la mienne. Des bruits de résonnèrent à quelques mètres, quelqu'un se rapprochait. Mon coeur s'accèlère, je fais le mort. Mais ce n'est qu'un passage entre deux docteurs ...
" ... que Mewtwo. Nous en sommes en 162 ème en fait. Pourtant c'est lui qui semble être le plus obéissant de tous, et donc le plus rentable. Même avec trois des douze sections qui travaillent sur ce projet, nous prenons du retard. Pourquoi ne pas l'imposer à tout le labo ? L'île servirait un projet concret. "
" Monsieur Sadomaso, vous ne comprenez strictement rien. Le laboratoire de Dione se charge de plusieurs travaux. Sinon jamais nous ne prendrons de l'envergure. Pensez à ce que Sayuki ferait. Nous ne pouvons nous permettre de perdre la face. Bon. Si Mewtwo est obéissant, que deviennent les 161 autres " pokémons " ? "
" Eh bien ils refusent de se ranger dans leurs pokéballs. "
" Alors éliminez-les. Ces cobayes ne nous servent à rien au final. Faisons une armée de Mewtwo, nous seront plus puissant avec. Mais il nous faut plus de corps, évidemment. Ordonnez le transfert des prisonniers du royaume jusqu'ici. Ils serviront à quelque chose. Mh. Qui est cet homme ? "
" On l'ignore. Il est tombé du ciel pendant la tempête de hier soir. Par miracle il a atterit sur le navire d'expérimentation de pokémons aquatiques. Un sujet de premier choix, regardez. Bon je vous l'accorde, il lui manque un oeil et il a une vilaine cicatrice, mais il fera grandement l'affaire. Il est jeune et vigoureux. "
" Qui l'a ramené jusqu'ici ? "
" Mewtwo. "
" Bien. Déshabillez-le, et commencez les transplantations préliminaires. Nous ferons de lui un Mewtwo 2.0. "
" Bien entendu, Professeur Chaos. "
Les deux hommes s'éloignèrent. Il fallait que j'agisse immédiatement si je ne voulais pas terminer en charpie. Et je ne comprenais pas bien de quoi ils parlaient. Une armée de pokémons ? Mewtwo ? Et qui était ce Professeur Chaos ? Il me fallait vite sortir de ce pétrin avant que Sadomaso ne vienne me charcuter. Je me mit à me secouer, à forcer, mais les liens de métal sont solides. Je n'avais que peu de solution à disposition. Ma main droite se met à fouiller dans ma poche de pantalon. Mon SDS se trouve à l'intérieur. Cette fabuleuse drogue qui me permettait d'obtenir une transformation zoanique supplémentaire. D'un coup de pichenette, et la gelule est envoyée dans les airs. J'ouvris la bouche, et elle retombe à l'intérieur. Je croque, les effets sont immédiats. Une vive pulsation, et me voilà transformé en forme hybride, mais avec une musculature beaucoup plus élevée, et une morphologie assez conséquente. C'est la forme Stronger, qui me confère une force aussi brute qu'impressionnante ! Avec cette nouvelle puissance, je parvins à me débarasser de mes liens en forçant. Une fois libéré, je j'arpentai la salle du regard. Je retrouvai mes armes à mes côtés, je les empoignai pour m'en servir plus tard. A cet instant, un scientifique rentre et stoppa son avancée. Il était terrifiée, il s'agissait certainement de ce " Sadomaso ". D'un revers de bras, je le balançai contre le mur, puis je m'élancai dans les couloirs pour m'enfuir. La forme Stronger n'était pas la meilleur option question vitesse, je repris donc ma forme hybride standard. Sur mon chemin, des infirmières, et des hommes en blouse blanche. Je me fraye un chemin en bousculant tout le monde, car je cherchai une sortie. On sonna l'alerte, je devais très vite m'enfuir. Je repérai alors une fenêtre ouverte : bingo !
Grâce à ma forme humaine, je passe au travers, puis reprend instantanément ma forme animale complète pour m'envoler dans les airs. Je fis du repérage : j'étais sur une île composée de plusieurs complexes scientifiques : douze exactement. Il s'agissait donc des douze sections dont avait parlé Chaos. Si je comprenais bien, trois de ces bâtiments travaillaient sur le projet " pokémon ". Mais quelque chose attira mon attention. Le navire de Zaïmon ! Comment cela se pouvait-il ? Alors mon capitaine se trouvait sur l'île. Je fusai vers le navire, et me laissai tomber à son bord. Je repris ma forme humaine pour éviter de me faire embroché.
" Mais ... C'est toi Mitroy ??? On croyait que tu nous avais abandonné ! "
" Z'avez fumé les mecs ? L'Oeil-mort tient toujours ses promesses. Où est le capitaine ? "
" Il est parti explorer l'île. Tu devrais retrouver ses traces facilement. "
Je hochai la tête, puis retrouvai sans grand mal les traces du capitaine. Je devais absolument lui faire part de ce qui se tramait ici. Si trois labos s'occupaient de constituer une armée de Mewtwo, je n'osais pas imaginer ce que les autres manigançaient. Au nom du défunt Sayuki en plus. J'arrivai devant un espèce d'entrepot macabre aux portes entrouvertes. Pas de doute, Zaïmon était passé par là. Je m'avançai plus en amont, en traversant une salle opressante qui contenait des tubes fluorescent renfermant des créatures particulières. Un rire sardonique ébranle les murs. Terrifiant. Puis j'apperçus tout un groupe aglutinés les uns sur les autres. Le rire reprend de plus belle et est tout près. Je dégainai mon épée, et me mit à courir. Je contournai le groupe qui n'était autres que les hommes de main de l'équipage. Puis je retrouvai Zaïmon.
" Capitaine ... J'arrive à point nommé. Enfin bon. Me voilà de retour comme promis et pour de bon. Je t'expliquerai plus tard mes aventures fabuleuses, mais il se passe des choses étranges sur cette île. Ils créent des monstres appelés Mewtwo pour s'en faire une armée. Et je suppose qu'il n'y a pas que ça qui se trame ici. Restons prudent, quelque chose approche, mon instinct d'animal me met en garde. "
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Sujet: Re: La Grosse Bertha Mer 13 Mar - 16:41
❝ Le Réveil Du Joker ! Joker Time !
Du côté de Zefka, on pouvait le voir en train de rire à perte d’haleine comme un fou tout en se promenant bien tranquillement, insouciant et fou comme il était. Il avait même pris le temps de refaire son maquillage avec ce qu’il avait sous la main. Il ne cessait de rire, ce rire si désagréable, si strident, si effrayant et inquiétant. Son état psychologique ne pouvait plus jamais revenir à la normal. Et dire qu’avant tout cela Zefka était un jeune homme normal et plein d’ambition comme tous ceux de son âge. La décadence apportait par Sayuki l’avait totalement anéantit, toute ses expériences fugace les unes après les autres avaient eu pour effet d’annihiler la vraie personnalité de Zefka le plongeant ainsi dans une psychose des plus démesurés. Cependant malgré cette folie bien apparente il n’était pas pour autant idiot. En effet le clown ne prenait pas un chemin au hasard, il suivait tout bonnement les couvrants d’airs qu’il pouvait ressentir et qui marteler subtilement sa peau. Oui il se disait qu’en suivant ces courants d’airs qui devait probablement venir de l’extérieur, il sortirait d’ici et il avait bien raison.
♥ ♠ ♣ ♦
Après une bonne demi-heure il semblait voir une lueur au loin, cependant il put s’apercevoir de par son ouïe que des voix résonnaient clairement au loin. Le clown fou de par ses rires avaient du ameuter l’attention de certaine personne ? Il y avait peut être tout un groupe, difficile à dire puisque les courants d’airs venait perturber la concentration décadente du jeune homme au look d’arlequin. Zefka avait eu une petite idée, il ne voulait pas prendre de risque, il était mieux de faire fonctionner ses cellules grises et être prudent que de se la jouer psychopathe en rentrant dans le tas, il était d’ailleurs du genre à prévoir des plans pour tout et rien, une sorte de maniaque qui n’avait confiance en rien n’y en personne ce qui faisait de lui quelqu’un de particulièrement prudent. Il était d’ailleurs assez paranoïaque, pour lui chaque instant étrange de sa vie est une menace directe à sa clownerie gargantuesque. Il avait prit place délicatement contre un mur camouflé dans un coin et Zefka se mit à fermer les yeux pour se concentrer.
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Soudainement une projection astrale du corps de Zefka s’extirpa petit à petit pour finalement prendre totalement forme. Laissant ainsi le vrai corps de Zefka assit en position du lotus au niveau du sol contre un mur inanimé. Explication pour mieux comprendre : Le voyage astral est une expression de l'ésotérisme qui désigne l'impression que l'esprit se dissocie du corps physique pour vivre une existence autonome et explorer librement l'espace environnant. L'expression est liée à la croyance des occultistes en un corps astral et en un plan astral. L'expérience se produirait en diverses occasions : à l'approche de la mort, au cours d'une méditation, lorsque le corps est dans un état de relaxation avancé, lors du sommeil profond, sous l'emprise de drogues hallucinogènes. Il n'existe pas de preuve acceptée par la communauté scientifique quant à la possibilité d'un « voyage astral ». En ce qui conçernait Zefka, il s’agissait là d’un des atouts apportés par son pouvoir puisé dans le fruit du démon qu’il avait ingurgité : Le Horo Horo No Mi.
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Le nom de cette technique portait le nom de « Hades » en référence au faux « Dieu Des Enfers ». Rien qu’avec cette appellation on pouvait comprendre la fourberie de Zefka. Bref la projection astrale de Zefka flottait dans les airs comme un vrai fantôme le ferait. L’image fantomatique du clown arlequin se mit à déferler à toute vitesse pour finalement déboucher dans une grande salle lugubre et sombre. La première chose qui attira l’œil du surnommé « Joker », s’était ces fameux tubes bleuâtre étincelant très étrange. Des choses…Non des personnes y avaient été congelé. Zefka ne les connaissaient pas et ils ne les avaient jamais vu, de toute manière depuis ses expériences ici il ne se rappelait plus de rien mise à part une chose, cette haine qu’il avait contre Sayuki, cet homme qui avait fait de lui un fou aliéné. Bref l’image fantomatique astrale du Joker finit par se planter maintenant dans les airs en état stationnaire, son corps bougeait de haut en bas comme un vrai fantôme, des formes irrégulières apparaissaient de temps à autres sous forme de vague, comme si l’image n’était pas très net. C’est alors que le clown fou s’adressa aux inconnus qui lui faisaient face à savoir Zaïmon et Mitroy qu’il ne connaissait absolument pas.
╚> Hello boys-Joke !! Quelle joie-Joke ! Quelle sublime surprise, vous allez devenir mon premier public après tant d’année-Joke…Ma disparition sur le devant de la scène ma profondément attristé-Joke ! LET'S GO-JOKE ! SHOW TIME-JOKE !!!!
╚> Pourquoi les esquimaux adorent-ils aller au cinéma-Joke ? Vous ne savez pas n’est ce pas-Joke ? Je vais vous répondre-Joke ! C’est parce qu'ils se font sucer à l'entracte. JOKEEE !!! HEHEHE HHAHAHA…HIIIIIIHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!
S’écriât-il en riant à perte d’haleine allongé dans les airs tout en flottant, s’étouffant Presque dans sa fourberie et son humour qui le faisait lui-même rire. Ce rire si effrayant et inquiétant qui le rendait encore plus fou et son allure fantomatique n’arrangeait absolument rien aux choses. Au final le « Joker » était lui-même fan de sa propre personne il était lui-même le public le plus fidèle et le plus attaché à son sens de l’humour. D’autant plus qu’une nouvelle caractéristique venait encore une fois rendre sa folle personnalité encore plus étrange. A chaque fin de phrase il rajoutait inconsciemment le mot « Joke » qui signifiât littéralement « Blague ou Drôle ». Son narcissisme l’amenait involontairement au fait d’appréhender que ces blagues étaient forcément drôles. Sa condition mentale l’obligeait, le convainquait au fait qu’il était forcément quelqu’un de géniale. Il n’y avait pas à dire, Sayuki avait foutu un bordel monstre dans le cerveau du pauvre Zefka qui sombrait encore chaque minute dans une folie intrépide. Cependant Zefka dans son fou rire effrayant s’aperçut très vite de l’attitude passif des deux hommes qu’il jugeait être « son public ».
╚> Quel mauvais public vous faite-Joke ! Ca ne m’étonne pas venant des chiens qui servent ce maudit Sayuki-Joke ! Puisque vous ne voulez pas plaisanter à mes supers blagues-Joke, je vais vous faire déprimer-Joke !!
Dit-il toujours sous sa forme astrale d’un sourire des plus inquiétants. Concernant Zaïmon et Mitroy, Zefka avait malheureusement pensé immédiatement que ces deux là étaient sous les ordres de Sayuki puisqu’il se trouvait librement dans le laboratoire et étant donné la haine qui aveuglait le Joker, il n’était pas eu la réflexion de se demander si ils étaient bel et bien du mouvement révolutionnaire du « Dieu Noir ». Sa folie l’empêchait parfois d’agir avec diplomatie et délicatesse. Sous sa forme fantomatique et spectrale Zefka se mit à s’envoler dans les airs pour tournoyer sur lui-même et finalement se lancer à l’attaque. Il avait croisé ses deux bras, les paumes de mains en évidence tout en visant avec précision Mitroy et Zaïmon qui serait en bas puisque le Joker les survolaient en hauteur à quelques centimètres du plafond de l’immense salle :
Zefka venait de former en tout et pour tout huit fantômes qui avaient la formidable capacité de saper le moral des gens. Il avait répartie les fantômes de manière à ce que chacun puisse avoir son lot de désespoir et de déprime. Quatre fantômes traverseraient immédiatement Zaïmon et pareil pour Mitroy. Un combat venait de débuter au sein même du laboratoire à cause d’un malentendu puisque Zefka avait jugé trop rapidement les personnes qui se tenaient devant lui. Entre temps dans le même bâtiment à une centaine de mètres des lieux de la salle du laboratoire immense, l’homme-chat accompagnée du petit soldat se dirigeaient vers ce lieu. Ils avaient ramené des renforts puisqu’ils étaient suivit par une horde de cyborg étrange ainsi que par des animaux génétiquement modifié. Tandis que la grosse Bertha elle demeurait sur son trône attendait le dénouement de toute cette histoire, elle n’interviendrait que ses fidèles sujets étaient amené à être en péril. A ce même moment précis, Le sujet 4584 Spider Mouse et le sujet 5484 Atomic Duck commençait peu à peu à se réveiller de leur long sommeil eux aussi tout comme l’avait fait Zefka. La situation devenait extrêmement dangereuse d’autant plus que ce laboratoire crée par le génie inventif de Sayuki regorgeait de chose encore plus absurde que l’actuelle situation. Que se passerait-il ? A suivre !
Mais ce n’était pas la seule chose qui inquiétait les Bakogane, non. Par derrière eux également, quelqu’un s’approchait à grands pas. Sa marche était soutenue, et sa silhouette, faiblement éclairée par les globes luminescents semblait familière au capitaine. Zaïmon eut une sorte de malaise : il avait l’impression de connaître cet homme. Il se demandait qui cela pouvait être et avait baissé les armes, persuadé que celui-ci ne serait pas quelqu’un qui leur voudrait du mal. Seulement, même s’il n’était pas effrayé, ses nakamas eux l’étaient et ne savaient vraiment où donner de la tête dans cet endroit sombre. Et enfin, après un moment de stress intense, la tension retomba. Un borgne avec de longs cheveux noirs, un cache-œil ainsi qu’un long manteau noir se présenta.
Mitroy ! DEHAHAHAHAHA ! Te revoilà enfin ! J’savais bien qu’un Poing Bouillant ne pouvait pas mourir ! On à la classe ou on l’a pas ! Mi… Mitroy-sama ?
C’était bien lui. Après plus de trois mois d’absences celui-ci daignait enfin se présenter. Un homme borgne avec une large cicatrice et un accoutrement assez particulier, pour ne pas dire qu’il sortait d’un jeu de playmobile. Ne fallait-il pas omettre de préciser que Mitroy était un des navigateurs de l’équipage, tout comme Pegasus. Lors qu’il s’était absenté, l’équipage avait souffert de l’absence de ce nakama, et en même temps handicapé de rôle assez important au sein de l’équipage. Mais tout cela semblait être résolu maintenant. Il avait déclaré être de retour pour de bon, et qu’il avait découvert ce qui se tramait sur cette île bizzaroïde. Il parla alors d’un monstre appelé Mewtoo, et que les scientifiques de cette île cherchaient à s’approprier pour en formée une véritable armée. Zaïmon se gratta les cheveux n’ayant à peine compris cette explication.
Dis Mitroy, on dit que t’étais parti parce que t’avais la gastro…
Rien de tel que pour faire brandir le point de notre bon Mitroy ! Si celui-ci avait oublié l’ambiance assez désinvolte qui régnait dans l’équipage, Zaïmon et ses compères allaient sûrement le lui faire remarquer… surtout que celui-ci avait déjà précisé que c’était pour une tout autre raison qu’il était parti ! Enfin… il ne fallait pas oublier l’essentiel. Au détour de cet instant, le rire d’hyène effarouchée devenait de plus intense… sans doute était-il plus proche. Et c’est à cet instant… cet instant précis… qu’une chose s’était approchée devant nos compagnons. Sa peau était blanche-neige. Il possédait des cheveux longs d’un blond effrayant, était singulièrement maquillé et était habillée d’une manière loufoque, multicolore… Un clown. Oui, c’était bien à quoi il ressemblait. Son apparence était d’autant plus étrange que son rire macabre. Zaïmon s’attendait visiblement à tout… mais surtout pas à ça. Cela avait suffit pour le surprendre. D’ailleurs il n’avait pas l’air humain. En effet, il était quelques peu translucide, transparent… de plus, il semblait flotter dans les airs.
** C’est quoi ce mec ?? ** Vous avez vu ça ??? Il… vole dans les airs ??? Mais qui est-ce type ? C-c’eessstt… UN FANT-FANTOOOME !!!!!!!!
Ses propos étaient bizarres, il possédait une sorte de tic verbal qui lui faisait dire « joke » à chaque fin de phrase. Apparemment, il était content de voir un public. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas fait de spectacle, si l’on comprenait bien. Mais la suite fut terrible. Il avait lancé une sorte de vanne –si l’on pouvait appeler cela une vanne…- Parlant d’esquimaux et de cinéma… Et à cet instant, il nous semblait avoir entendu quelque grillon chanter tellement le silence était plat. Ce fut sans compter sur l’humour des Bakogane qui eux étaient plus partagés par la peur et la stupéfaction qu’autre chose… ENFIN VOUS ÊTES SURS QU’ON PARLE D’HUMOUR LA ?? Ce manque « d’humour » de la part des pirates eurent pour effet d’énerver la sorte de clown. Il parla alors de faire déprimer les pirates en guise de punition. Le fantôme clown s’envolait alors dans les airs, tournoyait sur lui-même pour enfin procéder à un bien étrange manège. Du plafond, il envoya des sortes de fantômes ectoplasmes. Quatre pour être plus précis sur Mitroy ainsi que sur Zaïmon. Le capitaine aux lunettes rouges fut quelques peu sonné, se retrouva à terre, et enfin commençait à émettre de bien étrange lamentations :
Je suis pas beau… Je suis pas le plus beau de la terre… je suis moche comme un pou…
HEIN ?? Mais qu’est-ce qui arrive à Zaïmon-sama ??
La face à terre, comme-ci les deux pirates se repentaient de leurs pêchés, ils commençaient à s’humilier gratuitement et publiquement, contre leur volonté. Zaïmon était bien sûr conscient de ce qu’il faisait mais ne pouvait agir contre son gré pendant un instant. Cela donnait à s’interroger : était-ce le pouvoir de ces fantômes qui en était responsable ? En effet, il n’avait fallu que le capitaine soit exposé à quatre de ceux-ci pour qu’il soit dans cet état. Mais quel était le pouvoir de ce clown ? Etait-il vraiment un être vivant ? Tant de question et pourtant aucunes réponses. Les Bakogane étaient verts et, pétrifiés par la peur, demeuraient impuissants. Malheureusement pour eux ils n’étaient pas au bout de leur peine. Oui car c’est cet instant précis qu’ils furent officiellement attaqués. Le petit bonhomme vert de trente centimètres que Zaïmon avait écrasé au début était là, accompagné de sa clique. Un gros matou habillé d’une veste blanche, ainsi qu’un grand nombre de cybernétiques en tout genre. Des hommes-animaux… des robots… des cyborgs… et ces monstres que Mitroy avait appelé « Mewtoo »…
Fini la plaisanterie ! Rendez-vous, expérience 313, ainsi que l’équipage de Zaïmon ! Tout l’entrepôt est encerclé ! Nous tenons aussi votre navire !
Les pirates étaient au plus mal. Alors comme cela le bateau avait été saisit ? Les hommes qui étaient donc resté sur le Striking Blue n’étaient donc pas suffisants… L’infériorité numérique était grande, étant donné que les pirates présents ici n’étaient qu’une quinzaine. Ils ne pourraient assurément faire face, de surcroit sans leur capitaine, face à une horde de cyborg et un homme chat. Pour ce qui est du nain par contre… Et visiblement le sujet principal de cette invasion subite était ce fantome, ou « l’expérience 313 », qui s’était aussitôt sentie concernée par la venue de ces hommes. D’ailleurs sur sa tenue était accroché une plaque portant le même numéro.Peut-être même qu’il les connaissait. Subitement alors, Zaïmon se releva de sa position de pêcheur et s’arrêta de dire des lamentations. On n’explique pas pourquoi celui-ci avait tenu moins longtemps que Mitroy, mais l’effet du fantôme semblait s’être dissipé. Aussitôt, il s’arma de sa lance qu’il arrachait de son fourreau, et la dressa contre le spectre clown.
T’as vu ce que tu m’as fait dire espèce d’enfoiré ! Bien sûr que je suis LE PLUS BEAU GOSSE au MONDE !!! Non mais ! Et puis quoi encore !
Enfin il reconsidéra le moment. Peut-être qu’il serait plus judicieux de parler après de tout cela. Après tout, ils étaient en danger…
Bon… je crois qu’on est dans de sales draps… ils ont capturé mon bateau et mon équipage, et puis apparemment ils veulent te capturer, non ?
Alors que dirais-tu si on faisait une alliance pour en venir à bout ?
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Sujet: Re: La Grosse Bertha Ven 15 Mar - 16:32
~ La Menace !
L'effet de mon arrivée surprise n'eut pas l'effet escompté. Je m'imaginais déjà tut l'équipage m'accueillir en messie, de demander des nouvelles, avec Zaïmon à leur tête, les larmes aux yeux, me cédant sa place de capitaine. Mais il n'en était rien. La plupart des hommes se retrouvaient à se chier littéralement de dessus, à cause de la sordide ambiance qui régnait par ici. Quant à Zaïmon, il éclata d'un grand rire, et se mit à parler d'une éventuelle gastro dûe à mon départ ... Décidément, le capitaine n'avait rien perdu de son sens du délire. Mais cela me plaisait, car ça faisait de lui l'homme le plus imprévisible au monde. En guise de réponse, je lui adressai un sourire en coin, chose très rare. J'étais heureux d'intégrer pour de bon cette bande de lurons. Pas le temps de reposer sur la joie des retrouvailles ! Le danger nous guettait, et pour cause, le rire maléfique se rapprochait de plus en plus. Je pointai mon épée vers le couloir d'en face, qui était plongé dans la pénombre.
L'auteur de ces hurlements jacassants n'était autre qu'un espèce de clown carnavalesque qui flottait dans les airs. Une fois de plus, j'étais face à un drôle de specimen. D'autant plus qu'il achevait ses phrases du suffixe "joke", et se mit à raconter une blague ... pas drole. D'ordinaire les blagues ne m'amusaient pas, mais celle-ci était d'un tel mauvais goût. Le silence radio succéda à ladite farce de ce triste bouffon. Chose, qu'il n'apprécia guère. Il déploya quatre projectiles bien étranges en notre direction : des fantômes !! Il devait certainement aussi jouir de la puissance d'un fruit du démon. Mais notre proximité ne nous permit pas d'esquiver quoi que ce soit. La forme ectoplasmique fonça droit sur moi, me traversant le corps. Soudain, une sentiment d'impuissance m'envahit, j'avais complètement perdu le goût de vivre ... Impensable, ma vie n'avait plus aucun sens, j'étais condamné à mener une misérable existence de pirate ...
" Ourgh ... Je suis un pauvre minable ... Ma coupe de cheveux est à chier, mon costume est digne de celui d'un acteur de série B ... Je suis borgne, j'ai le visage défoncé, je ressemble à rien, j'ai 27 ans et je suis encore puceau ... "
Malgré la prise de conscience soudaine de mon inutilité, je remarquai que plusieurs nakamas, dont Zaïmon étaient eux aussi affectés ... Notre adversaire avait là la redoutable faculté de saper le moral de ses adversaires. Ceci étant dit, de la compagnie se rameuta à notre petite sauterie. Toute une troupe d'inconnus, qui semblaient vouloir en découdre. C'était tout une troupe de mutants, de robots, il y avait même un gnome, un chat à taille humaine sapé comme un inspecteur ainsi que le Mewtwo qui m'avait capturé. J'étais bien trop démotivé pour attaquer. Mais le capitaine se releva immédiatement, plus gonflé à bloc que jamais. Apparemment, il savait résister au pouvoir du clown ricaneur. A ma grande surprise (ou plutot à mon grand désespoir), il proposa même une alliance au bouffon multicolore. A vrai dire, j'ignorais le pourquoi de cette alliance, j'avais même pas écouté les paroles de l'homme-chat. Peu à peu, les effets négatifs des petits fantômes se dissipèrent. J'avais retrouvé ma vigueur et mon sang froid. Je faisais face à la horde d'ennemis, tous des rats de labos, plus ou moins. D'un revers de cape, je me plaçai devant Zaïmon.
" Hm. Laisse-moi foncer en premier Zay, histoire que tu saches à qui on a affaire. Je vais les disperser afin d'éviter toute attaque groupée. Ca te permettra de prendre le relais avec notre sympathique camarade clownesque et de foncer dans le tas. Bien laisse-moi te montrer de quoi je suis capable, si j'ai bonne mémoire, tu ne m'as encore jamais vu à l'action. Et tu ignores tout de mes capacités ... hu hu hu ... Tout comme toi, j'ai mangé un fruit du démon ... "
Je me munis d'une pilule de SDS, ma drogue de combat qui ... Ah oui. Je ne pouvais pas jouir de ses facultés à volonté ... J'avais encore une bonne poignée de minutes à patienter avant de pouvoir la réutiliser selon mon souhait. Quelle plaie. Mais peu importait, je pouvais quand même utiliser ma forme animale et hybride, sans oublier mon épée et mon pistolet. Je rangainai mon arme, et procédai à ma transformation en forme hybride de faucon. Je jouissais d'une force brute considérable, ainsi que d'énormes serres à la place de mes mains, munies de griffes aussi tranchantes que des poignards ! Sans oublier mon sublime plumage, mon bec et mes ailes. La salle était assez haute et grande pour que je puisse prendre assez d'élan. Je bondis dans les airs, déployai mes ailes, et fondit en rase-motte sur l'assemblée située devant moi, en visant en priorité ce cher Mewtwo.
Air Rush !
Je venais de percuter de plein fouet la créature blanchâtre qui fit un vol plané prodigieux avant de s'écraser contre un mur. Quand à ses camardes, certains furent légèrement blessés par mes terribles serres qui avaient causé de profondes entailles. Mais pas le temps de faire le bilan exact des mort, Mewtwo se releva, me faisant face avec son regard le plus menaçant. Mon adversaire était tout désigné. De dos à mon capitaine je criai :
" N'aie crainte, noble Zay' ! J'ai mangé le fruit du démon zoan du volatile modèle faucon : le Tori tori no mi ! Je saurai m'en sortir face à cette engeance démoniaque ! Arrière félon ! Halte-là malandrin, pendard, coquin ! Je te pourfendrai de but en blanc dussé-je en mourir ! Laisse donc parler ton épée, pauvre diable ! "
Je dégainai mon épée, près à combattre cette étrange créature qui n'était pas en restes. Mon capitaine allait devoir se débrouiller seul face à ses détracteurs, espérons seulement que le bouffon l'aiderait à s'en sortir.
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Sujet: Re: La Grosse Bertha Sam 16 Mar - 14:55
❝ Le Réveil Du Joker ! Dangerous !
L’effet des fantômes ayant pour capacité de saper le moral avait eut un effet satisfaisant. Immédiatement Mitroy et Zaïmon venait littéralement de maudire leur existence avec des plaintes venant des profondeurs subtiles de leurs âmes. Le Horo Horo No Mi avait ce pouvoir fantastique de rendre le cœur et l’esprit nu face à une vérité inéluctable, dévoilant ainsi les peurs les plus enfouies de chacun pour les dévoiler finalement au grand jour. L’humiliation était grande et c’était ça le véritable pouvoir destructeur de ces fantômes particuliers. Cependant le pirate à la paire de lunette super fun n’avait pas été longtemps prostré dans cette attitude dépressive et négative. Non après à peine quelques secondes le dénommé Zaïmon avait retrouvé comme qui dirait « la pèche ». Mitroy un peu plus tard avait finit lui aussi par se ressaisir. Zefka était encore assez faible et sa maîtrise concernant son pouvoir n’était pas encore bien aboutit, mais c’était plutôt déjà un bon début après un long sommeil dans ce taudis. Au fil du temps il apprendrait sûrement à mieux contrôler ses pouvoirs.
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Les autres membres des Bakogan eux furent totalement effrayés. Ils pensaient tous réellement que Zefka n’était rien d’autre qu’un fantôme ce qui jouait en faveur de notre ami le clown blagueur. A ce même moment précis toute une troupe venait d’investir l’immense salle du laboratoire. Zefka sentait que tout cela n’était pas bon pour lui, puisqu’il était recherché par ces gens là. On l’avait appelé vulgairement « Expérience 313 ». Un chiffre, voilà ce qu’il était devenu pendant cette longue année d’absence, voilà ce qu’il avait du endurer. Un clown devenu presque lubrique et qui avait enduré quelque chose qui était loin d’être drôle. Tout le monde était en infériorité numérique en ce qui concernait les forces de cette base révolutionnaire ayant jadis appartenu à Sayuki. Le surnommé Joker n voulait plus endurer quoi que se soit ici, il avait la folle utopie de s’échapper vivant d’ici, de s’échapper en tant qu’être humain et non en tant que vulgaire expérience de foire. C’est alors que Zaïmon avait proposé une alliance de dernière minute puisque la situation n’était clairement pas en sa faveur.
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Quelle naïveté…Le Joker était un homme mentalement déséquilibré, il était impossible pour lui de faire confiance à qui que se soit dans l’état actuel des choses. Le fait qu’il était devenu fou à cause des expériences effectuées sur lui l’avait rendu particulièrement paranoïaque et immédiatement il avait pensé à un piège tendu par Zaïmon. Oui après tout, et si cet homme était un menteur et qu’il agissait au nom de Sayuki. Peut être voulait-il berner le Joker pour mieux le capturer et ainsi éviter d’utiliser la manière forte avec lui pour ne pas endommager son corps ou quelque chose dans le genre ? C’était ce que se disait l’homme arlequin en tout cas au plus profond de ses pensées tourmentées. Sous sa forme spectrale de fantôme le Joker s’éloigner doucement mais sûrement de l’assemblée, il allait tenter de fuir puisque entre temps Mitroy avait prit les devant en déployant une force phénoménale. Après avoir fait son éclat dans une action rapide il avait déclaré ensuite qu’il possédait les capacités d’un fruit du type zoan. Bref, le Joker allait maintenant donner une réponse très claire à Zaïmon :
╚> BAKAAAAA-JOKEEEE !!! N’essaie pas de carotte celui qui ne peut être carotte-Joke ! Je préfère mourir de rire que de m’allier avec quelqu’un qui n’apprécie pas mes blagues super joke-Joke ! Adios Amigos Beau Gosse-Joke !
╚> Oh bordel ma rime me fait pisser de rire-Joke ! HEEEEHIIII-HAHAHAHAHA-HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!! JOKE TIME !!!!!!! HAHAHAHAHAHAHA !!!!
Avait-il dit d’un rire presque diabolique et sinistre toujours sous sa forme de projection astrale en prenant une pose étrange dans les airs. La tête à l’envers tout en faisant une grimace digne des plus grands clowns ou gamin de son espèce pour narguer Zaïmon et lui faire comprendre clairement qu’il le laisserait dans la merde. Sans plus attendre le Joker sous sa forme spectrale quitta les lieux pour s’engouffrer dans l’immense couloir par lequel il était venu. Il se dirigeait vers la position ou il avait laissé son corps à savoir dans un coin sombre bien caché et dissimulé loin des regards contre un mur imposant. La forme fantomatique de Zefka réintégra rapidement son corps d’origine. Il retrouvait cette sensation de bassesse et de faiblesse qui était propre à la condition humaine. Une fois ses sens retrouvés le jeune clown se releva du coin sombre d’où il s’était dissimulé pour courir à toute allure dans la direction opposé du laboratoire afin de tout bonnement fuir laissant en plan les Bakogane, ainsi que Zaïmon et Mitroy dans la galère. C’est alors que l’homme chat décida d’entrer en en action en pointant une arme à feu droit vers Zaïmon et celui-ci s’écria à ses troupes :
« Il ne doit pas nous échapper, « l’expérience 313 » est l’une des reliques de Sayuki-Sama !! Poursuivez-le immédiatement, je m’occupe des intrus !! »
S’écriât-il l’air sérieux et plus déterminé que jamais. Gardant dans son champ de tir Zaïmon, c’est alors que la troupe composé de : robots, cyborgs et des bêtes en tout genre ainsi que des « Mewto » se mettaient à courir pour poursuivre le pauvre clown lubrique. Dans la salle du laboratoire il ne restait plus que Zaïmon, l’homme-chat ainsi que Mitroy et son adversaire le chef des « Mewto » et bien évidemment le reste des Bakogane spectateurs malgré eux, toujours aussi effrayé et démunie. Pendant ce temps là Spider-Mousse et Atomic Duck commençaient peu à peu à se réveiller également, la glace dans laquelle ils avaient été gelés se mit à fondre petit à petit. Le seul moyen de ne pas avoir d’autres ennemies était de briser la glace pour ainsi briser les corps de ces deux légendes afin de ne pas avoir à les combattre dans un futur proche. Bref une fois que la troupe s’était chargée de poursuivre Zefka en quittant donc la salle du laboratoire, l’homme-chat décida de passer à l’action à son tour. Après avoir allumé une cigarette fraîchement sortit de l’intérieur de sa veste de détective, d’un saut ahurissant il se mit à rebondir grâce au « Geppou » sur les murs tels en digne félin qu’il était. Agile, habile et puissant :
« Tu ne m’échapperas pas ! »
L’homme-chat une fois dans les airs, avec son arme à feu se mit à tirer une flopée de balle en direction de Zaïmon. Les balles n’étaient pas que des simples balles, elles étaient blindé et en plus de cela fait avec du pure granit marin. Une dizaine de balles, non une vingtaine de balles fuseraient en direction du Capitaine pirate. Les balles avaient été tirées de manière à toucher tout le haut du corps. Un combat assez intense avait débuté d’une part pour Zaïmon et d’autre part pour Mitroy. Dirigeons nous maintenant du côté de notre clown farceur. Il était en train de courir à toute allure tout en riant à perte d’haleine comme-ci tout cela l’amusait, quel imbécile, son rire n’allait pas l’aider à semer la troupe puisqu’il se faisait repérer facilement grâce au son strident qu’il émettait de par son rire semblable à celle de hyène. On aurait dit un fou qui tentait de s’échapper d’un asile psychiatrique. Cependant étant donné que Joker ne connaissait pas du tout les lieux, il courrait totalement au hasard ne sachant pas ce qu’il trouverait sur son chemin. Et comme il fallait s’y attendre, les choses ne s’arrangeraient pas, dans sa folle course le clown venait de percuter quelque chose, non quelqu’un de très puissant, voir surpuissant même ce qui avait eut pour effet de le faire tomber vers l’arrière, la tête enflé laissant apparaître une bosse exactement comme dans les cartoons. Ce moment de court désagrément avait eut pour effet de stopper net sa course ce qui avait permit à la troupe hideuse de rattraper aisément le clown.
« Tu ne t’échappera pas « Expérience 313 » ! Bertha-Sama est extrêmement énervé ! Rend toi immédiatement ! »
S’écria l’une des bêtes présentes parmi la troupe. Ils étaient facilement une trentaine, en première ligne on pouvait distinguer les robots et les animaux parlant sur pattes et derrière dissimulé par les gros corps de ceux de devant les « Mewto » qui attendaient le bon moment pour passer à l’offensive. Cependant il ne fallait pas oublier la personne sur laquelle Joker s’était cogné il y a quelque seconde déjà. Zefka redressa la tête pour voir qui se tenait devant lui, de bas en haut en commençant par les pieds il montait son regard jusqu’en haut et stupeur total, la personne qui se tenait devant lui était l’une des personnes des plus influentes et puissantes au monde. Il s’agissait d’un amiral de la marine, non ce n’était pas une blague ou une mauvaise plaisanterie, ni même un vulgaire mensonge. L’Amiral Kurowashi se trouvait là, droit comme un roc, debout devant le Joker qui lui était assit au sol totalement prit en tenaille. D’un côté un amiral de la marine et de l’autre tout une troupe sauvage à sa poursuite. Mais l’amiral ne semblait pas du tout être du côté de Bertha. Puisque de manière curieuse il dit alors d’une voix calme mais puissante :
« Bon sang mais qu’est ce qui se passe ici !? Gensui Makkura avait donc raison, même après la mort de Sayuki les activités et expériences illicites continuent dans le plus grand secret ! »
Une chose était sûre maintenant, tout le monde était bel et bien fichue, la venue d’un amiral de la marine ne signifiait jamais rien de bon. Zefka était-il en danger ? Dans le doute il ne pouvait pas se permettre de jouer au plus malin, il allait jouer la carte de la détresse. Immédiatement le clown se mit à jouer la comédie et à pleurer en se forçant de toute ses forces pour faire jaillir des larmes de ses yeux et c’est alors qu’il s’écria en pleure, faisant preuve d’un jeu d’acteur rudement bien mené :
╚> BOUHHHHAAAAAARG !!!! QUEL SOULAGEMENT DE VOIR UN AMIRAL DE LA MARINE !! JE ME SUIS FAIT CAPTURER ET J'AI SUBIT DES MALTRAITANCES !!! PITIÉ !!! CES BRUTES VEULENT ME TUER PARCE QUE J’AI TENTÉ DE LEUR ÉCHAPPER !! AIDEZ MOI JE VOUS EN PRIE !!!
Dit-il en chialant littéralement, jouant la comédie à la perfection pour tenter de se mettre l’amiral dans la poche, en jouant la victime de cette manière peut être que le clown aurait un petit avantage qui l’aiderait à se sortir de ce pétrin. La question était de savoir si l’Amiral Kurowashi tomberait dans le panneau ou non, mais rien ne laisser présager que Zefka soit un criminel, le fait d’ailleurs qu’il avait été appelé « expérience 313 » par la troupe morbide jouait plutôt en sa faveur. L’Amiral semblait peut être enclin à laisser vivre Zefka ?