Cette arène, je la connaissais depuis trois mois, elle était devenu en quelque sorte mon terrain de jeu. J'y entrais pour la dernière fois en cette magnifique journée. Une fois à l'intérieur, les trois autruches du premier combat arrivèrent. Elle m'attaquèrent en même temps, mais elles étaient trop lente pour moi. Je me déportais simplement sur la droite, et les mains dans les poches, un cigare à la bouche, elle furent touchés par trois épées longues. Vint alors la vague des oiseaux de taille moyenne. Ils fondirent sur moi, et au moment où ils allaient me toucher, je sautais sur le premier et une fois sur lui, je le transperçais d'un grand coup de lame. Un en moins, avant de m'attaquer aux neufs autres. Je sautais de ma position pour atterrir au sol, où une attaque groupé se fit de la part des oiseaux.
Ils attaquèrent tous en même temps, mais je les bloquais grâce à mes lames, sur lesquelles six d'entre eux s'écrasèrent violemment, les mettant hors course. Les trois derniers ne valaient même pas la peine de sortir une grosse technique, celle de la tornade de lame suffisant. Je générais donc une quarantaine de lame que je lançais trop vite vers l'ennemi, qui fut plumé sur place. La manche trois serait plus dure que les précédentes. Un immense volatile terrestre apparut devant moi, ses ailes soulevant un immense nuage de poussière, dont il profita pour envoyer son coup de bec, qui fut bloqué par une grande épée de huit mètre de haut. Le choc fut terrible entre ma lame et le bec de l'oiseau, et il tenta un coup d'aile venant de la droite. J'utilisais encore ma technique de déplacement pour l'éviter.
Il était bien plus lent qu'avant à mon goût. Une série d'attaque s'en suivit mais il ne pouvait m'attraper grâce à ses coups. Trois mois d'entraînement m'avais trop aguerris. Sur un ultime coup de bec venant de la droite, je le clouais au sol grâce à une gigantesque lame, de huit mètres de hauteur elle aussi. Le grand oiseau fut privé de sa fierté et aussi de sa vie grâce à l’Indomptable, ma lame fétiche. Venait ensuite la vague où les deux premiers types de volatiles étaient combinés avec un oiseau bien étrange, qui vivait sous le sol. Le combat fut court lui aussi, leur puissance étant devenue banale face à la mienne. Et la vague la plus difficile arriva, celle que je n'avais jamais passé jusqu'ici, celle ou j'affrontais Hito en personne. Il se plaça au centre de l'arène, et se lança immédiatement dans le combat.
Je voyait clairement ses rapides mouvements, et je générais ma meilleure épée pour ce combat, une épée supérieure à l'Indomptable, la Star Sword. Son nom venait de sa couleur bleue nuit et de ses points blancs qui la faisait ressembler à un ciel étoilé. Il fondit sur moi à la vitesse de l'éclair et lança un coup puissant que je stoppais net avec mon arme à moi. Il disparaissais et revenait à l'assaut par l'arrière, mais je m’éclipsais assez vite pour éviter son attaque, arrivé en lieu sûr, je renvoyais au combat mon arme, qui fit reculer mon adversaire, et il tentait d'esquiver la Star Sword aussi bien qu'il le pouvait. Je le touchais au bras, l'entaillant ne serait-ce que superficiellement, mais ça suffisait pour me satisfaire, car c'était la première fois que je le touchais.
Il s'envola alors grâce à un saut prodigieux, et il envoya des lames d'air dans ma direction. Je les bloquais avec d'autres lames que je créais simultanément. J'étais en train de faire un gros effort, et je me fatiguais de plus en plus. Je devais utiliser ma meilleure technique maintenant. Je créais donc des lames assez grandes et supprimais la Star Sword de la réalité. J'envoyais la multitude de lame embêter l'ennemi le plus possible. Les lames furent supprimés quand l'Indomptable et sa sœur jumelle, la Valeureuse se lancèrent dans leur frénétique danse. L'une attaquant d'un côté pendant que l'autre se chargeait d'attaquer à l'opposé. C'était là que résidait l'atout de cette technique, une attaque sur deux fronts, avec deux armes puissantes. Le vieil Hito fut vite dépassé, et les plaies s'ouvrirent rapidement sur son corps.
Il posa un genou à terre, et fit signe que le combat était terminé. Je supprimais donc mes lames, et je m'approchais de lui. Il me regarda avec un air étrange avant de me demander de le suivre. Il m'emmena à nouveau jusqu'à la cité et il me fit de nouveau entrer dans sa maison, et une fois à l'intérieur, il activa un levier. Un grand bruit se fit alors, et quand je sortais à l'extérieur de sa maison, je vis un immense canal au milieu de la ville, et en son centre un bateau de la Marine. Je devais forcément rêver, mais il était bien là, le Navire qui avait conduit les soldats disparus jusqu'ici. Je montais dans ce bâtiment, et quelle ne fut pas ma surprise de trouver les soldats sur le pont, au garde à vous, prêts à revenir à leur base. Je donnais donc les ordres pour repartir, et le bateau s'élança.