J'avais récupéré mes affaires et, calmement, je marchais dans la direction qu'un soldat m'avait indiqué pour admirer le cadavre. Une fois arrivé devant le rocher, où s'étaient assoupis deux gardes, je commençait l'ascension, pas par pas, appui par appui, à un rythme lent pour m'économiser en vue de ma descente. J'étais arrivé au niveau du pendu, et je remarquais quelque chose d'étrange. Il tenait la corde, qui ne lui serrait pas complètement le cou, et se tenait debout sur ses pieds. Il était vivant ?! Mais depuis combien de temps se tenait-il dans cette position ?! Je coupais la corde grâce à mon pouvoir, et je l'empêchait de tomber. Puis le tenant sur mon épaule, je commençait la descente. Une balle me transperça alors l'épaule droite, alors que j'étais heureusement à un mètre du sol. Je m'écroulais au sol, l'épaule ensanglanté, mais je me relevais , replaçais Hibiki, tel était son nom, sur mon épaule meurtrie, et continuais à avancer, au pas de course cette fois-ci. J'avais repéré d'où venait les tirs, et j'y lançais des lames qui n'étaient destinés qu'à couper les canons des fusils que j'avais repéré grâce à un projecteur qui me cherchait au milieu des ombres mouvantes. Je ralentissait la cadence, et j'arrivais miraculeusement a l'infirmerie, où exténué je remettais Hibiki aux soins d'une infirmière. Une grande douleur s'éveilla alors au creux de mon ventre. Je crachais une gerbe de sang et m'écroulait.
C'est le bip régulier d'une machine qui me réveilla. J'étais attaché par des menottes, et une jeune femme pleurait à côté de moi, en me tenant la main. Cette femme, j'avais réussi à sauver son frère, lui rendre la joie dont elle avait besoin. Elle me raconta qu'on allait m’exécuter à la place du jeune Hibiki, et qu'elle ne voulait pas me voir mourir. Je lui souriais et lui demandais d'une voix romantique :
" Quel est le nom du magnifique visage qui me pleure avant ma mort "" Ayate Akito "" Quel beau nom ! Je suis heureux de connaître le nom de la femme qui m'aura inspiré avant ma mort. "Je regardais au dehors, et j’apercevais les Marines qui montaient l’échafaud où on m’enlèverait la vie. Mourir comme ça ne me troublait, ayant trouvé l'âme sœur avant. Les anciens pensaient qu'à l'origine, les homme étaient d'argiles, et qu'ils étaient doubles, jusqu'à ce qu'un tremblement de terre les séparent. Le but des hommes étaient alors de trouver leur moitié. Je l'avais trouvé moi, et j'étais serein. On vint alors me chercher, sur un brancard et on m'emmena sur le support en bois. Un discours fut alors prononcé, et on me demanda si j'avais quelque chose à dire. J'allais les prendre par la ruse.
" Vous m'accusez d'un acte qui n'est pas illégal. la règle était pourtant claire: Quiconque enterrera le soldat Hibiki sera exécuté. L'ai-je enterré ? non, je ne pense pas, puisqu'il était encore vivant. Voilà le problème de cette base, du moins depuis la mort de mon père. Vous appliquez une justice sévère, non nécessaire, dont le seul but est de vous faire respecter par vos hommes en les accablant de pression. Les gens qui devraient être exécutés, c'est vous."" Assez, exécutez-le ! "Les deux soldats à côté de moi refusèrent tout net.
" Vous voulez prendre sa place ? Je vous la donne soldat ! "L'homme qui déliai mes liens fut blessé par la balle qui venait d'être tirée. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le lac de pression emmagasiné par les hommes. En un instant, le commandant de la base G8 fut mortellement passé à tabac. Une fois cela fait, on s'empressa de m'emmener à l'infirmerie, et c'est là-bas que je retrouvais ma belle infirmière-combattante. Elle me gifla tout d-abord.
" Ne refais-plus jamais ça ! "Puis elle m'embrassa, tendrement. Cette chaleur et cette douceur, je ne l'oublierais jamais.
" Ayate, épouse-moi ! "" Oui "