[FB] Une rencontre du destin ! [PV Jin'Ichi Kintarô]

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Mauvaise entrée

J'étais sur la "Mer Bleue" sur une mer nommée "East Blue", je voguais sur cette mer qui, m'a-t-on dit était "la plus faible des mers". Pourtant, sur cette mer, j'avais rencontré plusieurs grands hommes, Madarame Ginjô, Masshiro Shingen ou encore Giorgio Puncho, tous de gros bonnets qui, si je me battais avec, pourraient me battre si ils étaient vraiment à fonds. Enfin bref j'observais le petit bout de terre au loin qui me montrait que j'arrivais vers une nouvelle île, qui me mènerait encore vers de nouvelles aventures surement car à chaque fois que je traversais une île il y avait un problème ou d'autres choses bizarres se passaient. J'accostais sur l'île et j'avançais droit devant moi, il y avait un village qui semblait assez prospère et assez coopératif au loin, car comme toujours, je me devais de trouver un toit pour dormir cette nuit.

Ce n'est qu'après plusieurs dizaines de minutes de marches continuelles à travers la plage et que je continuais d'observer la mer s'agitait de plus en plus, je repensais à la mèr d'en-haut, si on pouvait appeler cela la mer. Certes je considérais cela comme une mer, comme les habitants du ciel d'ailleurs mais celle-ci portait un nom différent et n'était pas composé de la même eau que celle que l'on trouve ici, car elle était composée de nuages et elle s'appelait la "Mer Blanche", ici elle se nommait la "Mer Bleue". Parlons maintenant de la différence de l'eau, dans le ciel, l'eau est sous forme de vapeur, ou encore appelé "nuages", tandis qu'ici elle est sous forme liquide, un peu comme l'eau qu'on boit en haut, sauf que lorsque je l'ai goûté, elle possédait un goût étonnement salé, qui m'avait écœuré au plus haut point et m'avait fait vomir. Je sortais donc de la zone de la plage et me dirigeait vers le petit village.

Dans le village, je sentais que l'atmosphère était bonne et j'avais faim, alors je me décidais de passer dans un restaurant/bar qui avait l'air d'être le seul dans le coin. Je rentrais dedans et regardais les personnes qui étaient à l'intérieur avec un air affamé, la plupart était des personnes aux looks assez particuliers, des chapeaux noirs avec des têtes de morts dessus, surement des hors-la-loi et je pensais cela car j'en avais déjà vu plusieurs lors de mon périple sur la "Mer Bleue" qui durait depuis déjà un an. Une année, une longue année lors de laquelle j'avais fait des rencontres, des bonnes comme des mauvaises mais aussi plusieurs combats, des difficiles comme des plus faciles. J'allais commander à manger lorsque j'apercevais l'un de ses hommes habillés avec une longue cape blanche avec quelque chose écrit dans le dos que je n'arrivais pas à déchiffrer, ce que j'arrivais à déchiffrer en tout cas c'était le fait qu'il portait un sabre qui semblait d'être d'excellente facture.

Bien le bonjour ! J'aimerai avoir votre meilleur plat je vous prie, avec une chopine de lait !

Après avoir fini de manger, je voyais que toutes les personnes qui étaient attablées lors de mon entrée étaient maintenant en train de m'encercler et de me menacer avec leurs grosses épées. C'était mauvais, je n'allais pas réussir à tenir face à tous ses hommes, en un contre un, j'aurais pu gérer mais du dix contre un, c'est une autre affaire.

Adjudant-chef

Cela faisait des lustres que notre jeune héros n'avait point prit l'air pour se dégourdir un peu les jambes. En effet, il s'était mis en arrêt maladie pour divers raisons et resté cloîtrer dans sa chambre, jours après jours, en attendant un événement bien précis. Lequel ? Il l'ignorait lui-même. Les journées s'enchaînaient à une telle vitesse qu'il avait carrément perdu la notion du temps. Sa maison était devenue une véritable porcherie, Kintarô avait une de ces paresses, celle qui le lui faisait en aucun cas bouger son cul sauf lorsqu'il y avait quelqu'un derrière lui pour le pousser à faire telle et telle chose.

Venant d'un fainéant, on avait quand même beaucoup de mal à croire que la maison de Kintarô n'était pas en désordre. Cependant c'était bel et bien la triste vérité : cela s'expliquait à cause de la saleté qui s'accumulait jours après jours, sans même le moindre effort pour ranger quoi que ce soit. La seule partie de la maison encore "clean" n'était autre que la table basse où était posé "Los Lobos", katana qu'il obtenu lors de son séjour à son dojo. C'est alors que vint le jour où Kintarô, après s'être séquestré environ une bonne semaine chez lui, sorti de sa maison.

En effet, on ne savait pourquoi ni pour quelles raisons, notre jeune héros attrapant d'un geste vif et contrôlé Los Lobos, se prépara rapidement, du moins, le mot lui-même est un peu exagéré pour le membre de la Marine, il se hâta de faire ce qu'il avait à faire en vitesse, notamment, une bonne douche froide, suivit de son kimono habituel avant de se diriger au port, l'air ferme. Il prit rapidement le premier bateau qui irait à Orange Town. Ce dernier était encore dans les temps, du moins c'est ce qu'il pensait, et à sa plus grande surprise, il eut une heure et demie de retard ! Eh bien, les bonnes habitudes ne changent pas, se dit-il en souriant tout seul, parmi la foule, comme un dégénéré.

Le sabreur sa gratta la tête mine de rien, et fit demi-tour, allant dans la première boutique des renseignements touristiques voire le prochain départ qui lui emmènerait à Orange Town. Ca tombe bien, c'est dans dix minutes même pas. Cependant, la compagnie en question allait faire deux ou trois escales afin d'arriver à destination. Pas de problèmes, il allait pouvoir se reposer dans le bateau, comme si c'était ça qui lui manquait, tiens.

Les heures passèrent, plus exactement cinq, avant d'enfin arriver à destination. Le navigateur qui embarqua sur Orange Town réveilla Jin'ichi Kintarô qui s'était assoupi au fond du bateau comme un petit bébé. Ayant quelques petites larmes aux yeux, il remercia et s'excusa auprès de ce dernier avant de descendre du pont, et s'étirait de haut en bas, de gauche à droite. La raison pour laquelle Kintarô était ici, à Orange Town était toute banale : c'était à la période de cette année que les oranges cueillis par les agriculteurs étaient bien pulpeuses, et également leurs jus qui en dégoulinaient. Notre jeune héros avait vraiment hâte de goûter ce jus vraiment exquis et pour rien au monde il n'aurait pu rater cette occasion.

Ni une, ni deux, il prit le sentier en direction du petit village où il y avait un bar très réputé du nom de " Judo Ronge ". Drôle de nom en effet, mais la qualité de la marchandise là-bas était sans égale. En franchissant la porte d'entrée, il s'empressa de se diriger directement au comptoir et ainsi passait sa commande. Mine de rien, il remarqua qu'aujourd'hui, une salle ambiance y était présente. En effet, Orange Town était un village assez réputé pour sa tranquillité, mais aujourd'hui, on dirait que quelques bandes de malfrats sont venus semer la pagaille pour X ou Y raisons.

" Votre meilleur jus d'orange s'il vous plaît... "

Ca devait sûrement être des bandits, pensa-t-il, étant donné qu'au port il ne vu aucun navire avec un pavillon en fond noir. Sa commande étant fin prête, il attrapa une paille qui se situait dans un bocal, et commença à boire petites gorgées par petites gorgées sa commande afin de pouvoir en profiter au maximum. Ayant bu que la moitié de son verre, il entendit derrière lui un petit fracas signifiant qu'une assiette, en compagnie de deux ou trois verres, avec les couverts étaient tombés. Cela avait fait un tel vacarme. La serveuse elle-même paraissait assez choquée. En effet, en se retournant, Kintarô comprit pourquoi une mauvaise atmosphère régnait dans cette si belle pièce. Toutes les personnes qui se trouvaient ici-même n'étaient que des bons à riens de brigands.

Se levant alors pour faire le grand show, il se dirigea vers eux, fronçant légèrement les sourcils. Ils étaient à peu près une bonne dizaine face à un jeune garçon, de son âge environ. Il ne l'avait pas remarqué, mais Kintarô se rendit compte que c'était peut-être un bretteur, tout comme lui. Cela faisait bizarre d'en voire un ici, étant donné que dans les villes réputées tel que Logue Town, il n'en voyait guère souvent. Continuant donc son chemin vers ces enfoirés, Kintarô, ne parlant pas chinois, frappa le premier dès qu'il fut à portée avec la garde de Los Lobos sur la tête d'un assaillant, l'assommant sur le coup. Il venait de retourner la table qui se trouvait à côté de lui avec son gabarit hors du commun, il était plutôt balèze, et alors qu'il allait également faire tomber sa chope de bière, Kintarô l'attrapa à l'aide de sa main gauche frappant ensuite de toute ses forces le deuxième qui se trouvait à côté du premier. D'une pierre deux coups. Il n'en restait plus que huit, et les huit derniers personnes se retournèrent.

" ENCULE, QUI ES-TU ?! "

Soudain, un brigand sortit un revolver de sa poche, et tira rapidement une balle sur notre jeune héros. Kintarô, qui avait vécu cette expérience dix milles fois, s'empressa de dégainer Los Lobos rapidement, coupant ainsi la détente de ce dernier et évitant donc toute balle perdue. Il en profita pour donner un coup de sabre à celui-ci ainsi qu'à son congénère les mettant K.O simultanément puis, regardant les six dernières personnes, il pointa son katana tour à tour sur ces antagonistes avant de comprimer une certaine masse d'air conséquente au bout de sa lame et relâcher le tout sous forme de pression provoquant ainsi six détonations simultanées qui foncèrent de plein fouet sur l'épaule ainsi que la main pour ceux qui utilisaient respectivement un sabre ainsi qu'un revolver leurs bloquant ainsi leurs articulations.

Ils en étaient finis. Se retournant donc vers ce mystérieux personnage au sabre, tout en rangeant Los Lobos, il prit la parole, même si ce n'était pas trop son genre de faire le premier pas.

" Yare yare kuso'... Pas trop d'bobo ? "

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Un incroyable sabreur

Prêt à dégainer mes deux sabres pour opposer un tant soit peu de résistance à cette bande de forcenés qui semblaient être dans le même temps une belle bande d'abrutis. Ce n'était pas la première fois que je me retrouvais dans ce genre de situations, le fait est qu'en haut, je me faisais prendre dans une bagarre deux à trois fois par semaine, de quoi me rappeler d'assez mauvais souvenirs. Enfin bref avant même que je n'eus le temps de me lever pour leur faire face que l'un d'entre eux tomber KO, c'était l'homme à la longue cape blanche qui avait fait cela avec la garde de son sabre, le colosse commençait à tomber et dans sa chute il renversa une table et presque une chopine de bière. Le colosse n'atteignit jamais le sol car mon sauveur venait de l'attraper par le col et l'utilisa pour assommer le second homme qui lui faisait face avec un énorme coup, cela montrait aussi la grande puissance de l'homme qui me faisait face, il avait réussi à retourner un mec avec un seul bras, j'étais agréablement surpris.

Il n'en restait donc plus que huit, huit gros gaillards qui avaient sortis toutes leurs armes insultaient et montraient les dents à l'homme à la cape, qui n'avait pas l'air de s'en soucier plus que ça. Un des hommes utilisa une arme à feu contre le héros, qui dégaina son sabre et découpa le bout du revolver, là où devait sortir la balle et donc, en sabota le mécanisme, ce qui empêchait la balle d'être tiré et on sentait aussi l'expérience car il n'avait pas eu un seul instant d'hésitation au moment où son adversaire avait voulu en finir rapidement. Puis il enchaîna rapidement en utilisant le plat de sa lame pour mettre KO deux autres personnes, ils n'étaient alors plus que six.

Comme si il avait enfin décidé d'être sérieux, il pointa le bout de lame, qui soit dit en passant était vraiment d'excellente facture, vers les six autres adversaires, chacun leurs tours. Puis, comme si une sorte de balle de revolver les avait touchée, les six antagonistes hurlèrent de douleur en tenant leurs épaules, pur ceux qui avaient des sabres, et leurs mains, pour ceux qui avaient des revolvers, les faisant lâcher leur armes respectives et sous l'effet de la douleur tombaient chacun à leurs tours dans les vapes. J'étais étonnamment surpris de voir quelqu'un ayant une telle maîtrise du sabre, il venait d'exciter mes sens de sabreur et je me devais de savoir au plus vite la différence qu'il y avait entre nous et comme un signe du destin celui-ci se dirigeait vers moi tout en rangeant son arme et m'adressa la parole, me demandant si je n'avais pas de bobos, je souris à cette remarque et lui répondit.

Non, tout va bien ! Je te remercie de m'avoir aidé là, j'aurais eu du mal tout seul, mais dis-moi tu m'as l'air de maîtriser ton sabre extrêmement bien ! J'aimerais connaître la différence de puissance entre nous deux, et pour cela quoi de mieux qu'un Duel, je t'attends dehors !

Je me dirigeais donc vers la sortie, je savais que face à un tel adversaire je n'aurais pas le droit de n'utiliser que le Ittoryuu. Je retirais donc ma longue veste noire et mit mes deux sabres sur mon flanc, et les dégaina, prêt au combat. Je me rappelais soudain que je n'avais même pas attendu sa réponse, oh la la la si il refuse la honte !

Adjudant-chef

Son devoir accompli, le jeune acolyte qui se situait juste devant lui à même pas cinquante centimètres de son nez, lui contenta de lui esquissait d'un petit sourire avant d'hausser à son tour la parole : ce dernier le remercia comme il faut de l'avoir " sauvé ", entre guillemets, car ce qu'il ne savait pas, c'était que Kintarô était un officier confirmé de le Marine et il ne faisait en effet que son travail, rien de plus. Rendant la monnaie de la pièce, notre jeune héros esquissa d'un sourire à son tour à ce mystérieux personnage avant de s'apprêter à faire demi-tour et retourner au comptoir finir ce qu'il avait commencé. Cependant, prit d'une certaine excitation, le nouvel protagoniste, tout aussi enflammé qu'une tortillas kebab brûlant sur le four, il proposa une sorte de défi, si le Caporal voyait les choses ainsi, à notre jeune bretteur.

N'ayant pas que ça à faire, il s'apprêta à répondre mais malheureusement pour lui, il n'eut pas de veine et s'était contenté de parler dans le vent. Ce petit coquin venait de se ruer hors du bar, s'échauffant les articulations. En plus de ne pas connaître son nom, il n'eut pu l'interpeler pour le faire revenir et n'eut d'autres choix que d'accepter son petit combat... Mais avant tout, régalons donc ce bon petit sirop d'orange ! Prenant son temps à siroter sa boisson avec finesse, il regarda furtivement l'état de la salle autour de lui et se rendit compte qu'il avait provoqué un beau désordre ici, un peu comme sa chambre. N'étant pas très sympa de sa part, et étant de bonne humeur, Kintarô décida de mettre tout ce désordre sur le dos de l'autre bretteur, étant responsable de tout cela.

Enfin, cinq minutes plus tard, Kintarô attrapa Los Lobos par sa garde qui était posé contre le comptoir, et se dirigea vers la sortie du bar, franchissant les portes qui virevoltèrent assez rapidement. L'autre bretteur était à présent suffisamment échauffé, et lui de même, du moins, c'est ce qu'il pensait. Continuant son chemin avant de se retrouver face à lui, quelque chose l'étonna, voir même le surpris : le mystérieux personnage vêtu d'une longue cape noire venait de l'enlever faisant ainsi apparaître une seconde lame. C'était donc un utilisateur à deux épées, appelé plus communément, le Nitoryû Style. Eh bien, il a sûrement dû recevoir un entraînement très prometteur pour pouvoir pratiquer cet art...

" Yosh... Ike ! Mettons terme à tout cela konoyaro ! ", dit-il en dégainant Los Lobos de son étui, et le tenant fermement à l'aide de sa main droite.

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Pas le temps de souffler, faut y aller à fond !

Il avait un sacré culot tout de même mon "sauveur". Il m'avait fait patienter le temps de terminer de boire son petit jus, je le savais car quand il était sorti du bar il en avait encore autour de la bouche. Et il avait un culot encore plus grand lorsque le gérant du bar venait de m'indiquer qu'il avait dit que le désordre occasionné était de ma faute. Je le regardais alors se diriger vers l'endroit où il devait se positionner pour que nous puissions entamer notre Duel, c'est-à-dire en face de moi. Il semblait un petit peu surpris de voir que j'utilisais deux sabres et peut-être me prendrait-il au sérieux car c'est rai qu'avec mon visage d'enfant on avait du mal à être à fond contre moi.

Se plaçant devant moi, il dégaina son sabre en m'indiquant qu'on pouvait y aller et qu'il souhaitait mettre un terme à tout cela le plus vite possible. Ce genre de remarque était celle qui me foutait le plus les nerfs, je n'aime pas être sous-estimé à ce point-là et il allait comprendre sa douleur. Mes deux sabres dégainés, je me mis en position basse et commença à foncer droit devant moi, je réduisais la distance entre nous très rapidement et je pensais le surprendre en attaquant directement ses jambes. Avec mon sabre banal donc, un coup vertical en direction de ses articulations, tandis qu'avec "Kurayami no Shiro", j'envoyais un coup horizontal qui était censé tranché son torse. Sans attendre je continuais mon offensive en utilisant une de mes techniques à deux sabres.

Nittoryuu Iai : Ryû no Ikari

Spoiler:

Je continuais mon assaut furieux et je ne sentais pas la chaire de mon adversaire se trancher au contact de mes lames et je décidais de continuer de frapper avec toute la haine que j'avais, espérant l'atteindre.

Adjudant-chef

Apparemment, ce que venait de dire notre jeune héros à son congénère en tant que sabreur, le provoqua légèrement ; ça ne lui avait pas plu que Kintarô ait un air plus ou moins " hautain ". Fonçant droit sur le Marine, son adversaire vint à lui donner un coup extrêmement bas, aux niveaux des articulations de ses jambes. Le Caporal de la Marine, qui était vraiment " immense ", si l'on pouvait dire cela par rapport à son jeune adversaire effronté fonçant la tête la première, abaissa rapidement Los Lobos à ses pieds, descendant verticalement de sorte à parer l'attaque de son ennemi. Au contact des deux katanas, de légères étincelles en ressortirent mais ce n'était pas tout ; n'ayant pas l'habitude de se retrouver face à un sabreur avec deux sabres, Kintarô négligea complètement ceci et faillit se prendre sa deuxième attaque en plein plexus. Il se contenta de rapidement se dégager en arrière en prenant appuie sur le sol à l'aide de sa jambe.

* Sugoi *

En effet, son adversaire venait d'enchainer rapidement deux attaques avec un temps d'intervalles assez réduites. Mais hélas, ce n'était pas tout, ce dernier utilisa alors un style assez contradictoire : en effet, on aurait eu l'impression qu'il ne faisait plus qu'un avec ses sabres. Nous, sabreurs, vivons dans un certains havre de paix avec nos lamas, que nous considérons comme nos amis, cependant, ce vaurien en affirmait le parfait contraire. Il utilisait un style assez acrobatique en tout genre, ne pouvant devinait sa prochaine attaque. Le Jin'ichi se contentait d'esquiver et de parer quelques-unes de ses attaques lorsqu'il heurta un poteau derrière lui. N'ayant d'autres choix que de ripostait, le bretteur inclina légèrement sa main de sorte à ce que la paume de sa main regarde le sol, tenant fermement son katana et commença à contre-attaquer tout de suite.

Ni une, ni deux, Kintarô chargea à l'aide de Los Lobos, le ruant de plusieurs coups. C'était cette fois-ci à son tour de reculer, et à Kintarô d'avancer. C'est alors, qu'en exerçant une certaine pression, Kintarô frappa de plein fouet un des deux katanas de son adversaire, de sorte que celui-ci lâche prise. Il avait l'intention de le combattre comme un vrai samouraï avec une seule et unique arme...

" Mada mada dane ! C'est tout ce que tu as ? Tss... "

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Le plus puissant des adversaires !

Mon adversaire ne me décevait pas jusque-là, il arrivait à facilement stopper mes assauts. Il avait réussi à stopper ma première offensive en mettant tout simplement son sabre sur la trajectoire de mon coup, soulevant quelques étincelles. Il avait ensuite esquivé sans problème mon coup ascendant en faisant un pas de recul. Ensuite il avait réussi à contenir ma technique Nittoryuu sans aucun mal en se contentant simplement d'esquiver et de mettre son propre sabre sur la trajectoire de mon coup. Cela avait duré plusieurs secondes et un moment, alors que je sentais que je l'avais mis à revers en le coinçant contre un poteau, j'avais l'impression qu'il venait à peine de se réveiller.

En effet, celui-ci n'avait pas du tout était mis en difficulté, il semblait juste que ses muscles ou ses automatismes soient un petit rouillés, j'en concluais qu'il avait fini de s'échauffer vu la rafale de coups qu'il m'envoyait. Malheureusement, il me surpassait tellement au niveau de la puissance, qu'à chacun de ses coups je devais mettre mes deux sabres en opposition, il avait donc réussi à retourner la situation en quelques passes. Je me concentrais sur la défensive lorsque je sentis un gros coup arriver, il serait beaucoup plus puissant que les autres je le savais et je me préparais, je durcissais mon regard mais aussi la prise que j'avais sur la garde de mes sabres.

Le coup qu'il s'apprêtait à envoyer était, comme je le pensais, d'une puissance étonnement supérieure à ce que j'avais pu rencontrer auparavant mais celui-i ne visait pas l'un de mes points vitaux ou encore une partie spécifique de mon corps : il avait visé l'un de mes sabres qui n'était autre que mon sabre banal. Je le mis en opposition essayant de couper l'élan qu'il avait pris et lors du contact, je sentis que je ne résisterais pas et que si je continuais de forcer, il réussirait à avoir l'un de mes tendons, je lui laissais la victoire sur cette bataille de force et mon sabre banal virevolta au-dessus du champ de bataille, pour atterrir plus loin, trop loin pour que je ne puisse le récupérer.

Il m'envoyait alors une phrase cinglante montrant sa déception et son ennui, il voulait savoir si c'était tout ce que j'avais hein ? J'allais lui montrer que même avec un seul sabre, j'étais capable de battre les meilleurs ! Je resserrais ma prise avec mes deux mains sur "Kurayami no Shiro" et reprit l'offensive, il avait l'être de ne pas vouloir continuer la sienne, alors j'allais commencer à envoyer la sauce. Je réduisais la faible distance qui nous séparait et j'utilisais une ruse car je savais que je ne pouvais pas le vaincre à la puissance brute, j'utilisais une table de bois qui se trouvait sur la terrasse du restaurant ou du bar qui voyait notre affrontement faire rage en la lançant vers mon opposant et ensuite j'utilisais.

Nittoryuu Iai : Ryû no Odori

Spoiler:

Adjudant-chef

Le combat continuait de faire rage et l'adversaire de Kintarô semblait de plus en plus enragé. Ne savant point ce qui clochait avec ce dernier, notre jeune héros se contenta de garder son expression neutre, passif, mine de rien. Le Caporal avait réussi à éjecter une de son arme en " touche ", s'il pouvait utiliser cette métaphore et il ne restait plus que le coup franc avant de mettre le but, c'est-à-dire le mettre K.O. La " tactique " de Kintarô marcha plus ou moins, lorsque son adversaire avait décidé de se battre avec un seul sabre, soit, le Ittoryû Style. Eh bien, ça promettait, si ce jeune homme arrivait à maîtriser le style à deux sabres comme du vent, c'est qu'il doit vraiment avoir un gros potentiel, et donc son niveau de maîtrise au style à un sabre devrait être confirmé.

L'antagoniste avait donc décidé de passer à l'attaque. Ni une, ni deux, il se rua de nouveau vers Kintarô, et, qui plus est, de front. C'était vraiment le dernier des ânes en partant du bas cet enfoiré. S'attendant à ce qu'il se baisse jusqu'à être tout prêt du sol encore une fois, Kintarô, anticipant cette attaque, s'incline légèrement de quelques millimètres pour pouvoir contre-attaquer rapidement et lui montrer que la haine n'agit en aucun cas à l'issus d'un combat. C'est alors, qu'à sa plus grande surprise, ce dernier lui envoya pendant son élan la table basse du bar à la volée. Se relevant rapidement, le dos bien droit, Kintarô fit un large mouvement horizontale avec son katana, comprimant l'air se trouvant autour de lui sur sa fine lame avant d'envoyer respectivement deux lames d'airs : la première pour détruire de plein fouet la table, suivi de la seconde de tout prêt qui visait son adversaire.

La table basse qu'il venait de détruire venait de se défragmenter en mille morceaux, tandis que la seconde lame d'air qui continuait son chemin, allait à une vitesse assez hallucinante. Si son adversaire venait à être touché de plein fouet et de face par cette attaque, cela lui infligerait de lourdes dommages que ce soit à la fois interne qu'externe. Commençant à régainer Los Lobos dans son étui, il observa ce qu'il en était de son adversaire, pendant que la poussière se dissipait petit à petit. Et puis de toute façon, quoi qu'il arrive, Kintarô était en position à utiliser sa meilleure technique...

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Beaucoup trop fort !

Moi qui pensais que je pouvais faire quelque chose avec cette table, l'illumination se présentait devant moi. L'adversaire avait l'air de s'ennuyer et bien j'allais lui en donner pour son grade c'est moi qui vous le dis. J'attendais alors le moment où il découperait la table en deux pour enchaîner avec plusieurs coups de sabres et ça, il ne le verrait pas venir celui-là. Malheureusement rien ne se passait comme prévu, il avait bien détruit la table avec une aisance avec une lame d'air, qui arrivait sur moi, je fus surpris et je me baissais pour l'esquiver de peu et une seconde arrivait dans ma position.

L'attaque qui m'arrivait dessus était meurtrière mais bizarrement, je sentais que celle-ci n'était pas envoyée à fond. Je confrontais mon sabre à la lame d'air de mon adversaire, je reculais encore et encore de plusieurs mètres et je sentais la lame d'air faiblir. Je transpirais alors que l'attaque de mon adversaire disparaissait, j'étais essoufflé et j'avais fort heureusement était repoussé pas loin de mon second sabre que je ramassais sans hésiter. Mon adversaire quant à lui, avait le regard passible et blasé, cela m'énervait et je le voyais ranger son sabre dans son fourreau, un rictus de colère apparut alors sur ma tempe et un regard de haine apparut, j'allais le battre c'était sur.

Un mauvais mélange à ne jamais faire : m'énerver et se foutre de ma gueule, faire ses deux choses contre moi signifiait généralement que j'allais prendre la vie de la personne par n'importe quel moyen. Mais le problème, c'était que mon adversaire était beaucoup plus fort que moi et de très très loin, j'arrivais à peine à sa cheville mais il était hors de question d'abandonner. Ma respiration était très forte, montrant à quel point j'étais épuisé et je pris une dernière grande inspiration puis démarrait ma course. Arrivé à un mètr de mon adversaire j'écrasais mon sabre banal dans le sol soulevant un énorme nuage de fumée, je comptais lui obstruer la vue et j'utilisais une technique Nittoryuu.

Nittoryuu Iai : Ryû no Hikokuchi

Spoiler:

Adjudant-chef

" Yare yare... Tu ne sais donc pas t'arrêter quand il le faut on dirait... Hein, jeune effronté ! Il est temps de mettre terme à cela ! Ikuzo ! "

* Avant même que ce bâtard ait le temps de faire quoi que ce soit, je vais lui ôter ses deux sabres de ses mains et lui montrer pour de bon notre différence de puissance ! Il faut bien qu'un jour où l'autre l'on respecte ses aînés... *

Son Moon Flash l'avait propulsé de quelques mètres, le faisant "atterrir" juste à côté du premier katana qu'il avait éjecté. Ce dernier s'était rué rapidement sur Kintarô une nouvelle fois, mais cette fois-ci sans raser le sol. Il avait apparemment changé de stylé de combat mais ce n'était pas assez encore pour pouvoir impressionner notre jeu bretteur. Attendant le bon moment pour dégainer rapidement son katana et mettre fin à ce cirque, Kintarô attendait que la distance entre lui et Azuma soit suffisamment courte afin que son adversaire puisse sentir la vibration dans ses mains une fois qu'il aura projeté ses deux sabres avec sa force.

Il y avait à présent un petit mètre entre ces deux personnages. C'était la bonne distance pour en finir rapidement mais à sa plus grande surprise, ce dernier, son adversaire, en avait profité pour faire élever un nuage de fumée en frappant . C'était la merde, Kintarô plaça son avant bras-gauche devant ses yeux pour éviter que du sable pénètre dans ces derniers, ça serait vraiment con, surtout si proche de la victoire. Notre jeune héros ferma ses yeux et essaya de se concentrer un maximum en ce petit laps de temps pour pouvoir "écouter" la lame de son adversaire et ainsi pouvoir contre-attaquer.

Après tout, cela faisait un bon moment qu'il était sabreur, et il avait l'habitude d'entendre lors de son séjour au dojo les différents types de sons lorsque le sabre "attaquait" horizontalement et verticalement. En effet, lorsque le sabre portait un coup circulaire, il avait plutôt l'allure de gifler le vent tandis que lorsque que c'était un coup droit, il fendait le vent. L'attaque qu'il allait recevoir correspondait nettement plus au premier. Son adversaire allait lui donner un coup direct, avec le tranchant de la lame.

Allant à présent jouer avec la chance, Kintarô rouvrit ses yeux rapidement, tentant d'observer avec tout cet amas de poussière la position exacte de son adversaire avant de dégainer Los Lobos, foncer rapidement sur ce dernier et le régainer juste derrière lui. Cette scène venait de se passer en une seconde top chrono. Le Jin'ichi se trouvait à présent derrière la position de Azuma avant qu'il fasse lever cet amas de poussière. Il était en train de ranger lentement Los Lobos dans son étui tout en observant la scène derrière lui en attendant que la fumée se dissipe...

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Complètement vaincu

J'avais foncé sur mon adversaire, pas de pitié pour les enflures de son genre qui se foutent de ma gueule et qui me les pètent au plus haut point, le seul châtiment qu'il subirait serait la peine maximale, car le crime qu'il avait commis n'était pas des moindres. En effet, non seulement il se pensait meilleur sabreur que moi, ce qui était vrai mais pas pour très longtemps après la tactique que j'avais adopté. Une tactique simple mais qui était le plus souvent la plus efficace, elle consistait tout simplement à soulever un nuage de fumée autour de mon adversaire, non seulement cela allait le surprendre et donc lui faire perdre ses moyens, mais en plus cela me permettait d'asséner un coup assassin pour en finir, et c'est bien ce que je comptais faire.

Même si mon adversaire était beaucoup, mais alors beaucoup plus puissant que moi, le fait que je puisse me créer une telle ouverture était le fait d'arme que j'attendais d'accomplir afin d'en finir avec lui, définitivement. Malheureusement pour moi, c'était sans compter la force de volonté et l'expérience qu'avait mon adversaire, un expérience qui me ferait du mal dans l'instant présent même si j'avais désormais balancer ma technique et que je ne pouvais plus m'arrêter. C'était ce que j'appelais un pari, je pariais sur ma victoire avec cette technique, bien que j'aurai pu fuir et m'entraîner, pour espérer lui arriver à la cheville un jour.

C'est alors que je le voyais, à peine certes, mais je l'avais vu, il était passé devant moi en une fraction de seconde et durant celle-ci mes sabres s'étaient envolés. Il avait gagné, à plates coutures sans me laisser la moindre chance, c'est alors que je l'entendais ranger lentement son sabre dans son fourreau, un sabre de la même qualité que "Kurayami no Shiro" mais qui semblait plus puissant dans ses mains que dans les miennes, c'était ça, la différence d'expérience, c'était la différence qui décidait de qui était fort, et de qui était faible. Je me mis alors à genoux, la bouche ouverte, l'air choqué et ne comprenant pas vraiment ce qui était en train de se passer, j'avais juste compris ma défaite et je l'acceptais, j'attendais maintenant que mon adversaire s'en aille, tout en retenant mes larmes, mes larmes de haine et de faiblesse, qui montraient à quel point je n'aimais pas la défaite.