Notre histoire d'aujourd'hui commence, comme beaucoup d'histoire, dans un salon de massage (oh wait). Notre héros était là, nonchalamment allongé sur une table, sur le ventre, exposant son dos musclé et parsemé de cicatrices, entouré par deux charmantes demoiselles, l'une des deux, une blonde avec une poitrine aguicheuse et un uniforme blanc moulant de fort belle manière ses formes, lui tâtait les omoplates, ses doigts experts soulageant la tension du samouraï qui souriait béatement, tandis qu'une brunette avec un pare-choc avant moins développé mais un postérieur bien plus rebondi s'affairait au bas de son dos, chaque poussée de ses ongles délicatement manucurés écrasant un peu de la douleur de Musashi. Ces derniers jours, il n'avait eu de cesse de se bastonner: c'était toujours comme ça, quand il débarquait sur une nouvelle île: d'abord il effaçait les pirates locaux, se faisait payer, puis dépensait ses sous dans de l'alcool et des filles (sauf quand il trouvait des filles qui coopéraient gratuitement). Ensuite, il partait vers une autre île, et le cercle recommençait. Il faut dire que ce train de vie le changeait de son quotidien de loup solitaire. Au contraire de ses frères samouraï, le Bushido influait sa manière de combattre mais pas de vivre, et il appréciait tous les plaisirs de la vie sans trop s'inquiéter. Mais bon, il aurait quand même bien aimé avoir des équipiers fiables, vu que c'est toujours pratique de pouvoir se reposer sur quelqu'un. A cœur vaillant, rien n'est impossible, c'est vrai, mais y'avait quand même des trucs casse-couilles et il aimait pas trop faire des trucs chiants. Mais bon, qui aimait ça? Le beau gosse leva la tête de la table de massage, et adressa un clin d’œil à la blonde qui ricana: jamais pendant le travail, qu'elle avait dit. Mais bon, elle s'était pas offusquée de l'attitude entreprenante du samouraï puisqu'il avait demandé ça dans les règles de l'art, pas comme un gros beauf lourdingue. Et puis, prévoyant, il avait pris son rendez-vous juste avant la pause de midi, et il comptait bien amener les minettes manger quelque part, et, peut-être, s'amuser un peu.
La brunette mit la touche finale à son œuvre, et les deux s'éloignèrent du dos de notre héros, qui se sentait à nouveau aussi souple et agile qu'à ses vingt ans. Il se releva, s'étirant les bras, appréciant le craquement de ses os se réveillant doucement, en pleine forme. Il adressa à un sourire entendu aux deux masseuses: leur regard sur son corps délicat étaient sans équivoques. Et le paquet avait l'air de les intéresser (parce qu'il avait retiré son hakama, histoire de pas salir la table). Quelle chance de tomber sur des donzelles comme ça. Il enfila son bas, lentement, décomposant chaque mouvement, sentant les yeux des minettes dardés sur les courbes de son fessier. Puis, il se retourna vivement, et demanda aux belles si elles voulaient venir manger avec lui, vu qu'c'était l'heure de la pause. Elles gloussèrent, puis la blonde refusa pour les deux. Oh oh, mademoiselle voulait pas jouer aux filles faciles? Takezo rejeta ses cheveux en arrière, les noua à l'arrière du crâne, tel une explosion, puis roula des mécaniques en enfilant son kimono, qu'il laissa entrouvert au niveau des pectoraux. Il réitéra sa proposition, ajoutant qu'il ne pensait pas pouvoir apprécier un repas, aussi luxueux soit-il, si de telles beautés n'étaient pas avec lui. Nouveaux gloussements, mais les demoiselles acceptèrent, et vinrent se coller au torse d'acier du samouraï, qui passa ses bras sur leurs épaules. Deux pour le prix d'une, c'était une belle journée qui s'annonçait. Le trio se dirigea vers la sortie de l'établissement, Musashi jeta négligemment une bourse à l'accueil, récupéra ses deux lames qu'il enfonça dans sa ceinture, et le beau gosse accompagné de ses deux minettes quitta l'établissement, sortant sous la chaude lumière du zénith.
Il était sur East Blue, donc le coin était tranquille. Cette île portait le simple blaze de Panda Island, puisque ces ours noirs et blancs si mignons étaient érigés en dieux ici et chaque habitant en avait un exemplaire miniature. La blonde trouvait ces animaux trop mignons, tandis que la brune préférait les ours normaux à ces espèces de mélange (cela dit, elle ne le disait jamais à voix haute vu l'appréciation des îliens pour ces bêtes là. En même temps, elle n'était pas d'ici donc ça se comprenait. Et puis la blonde, sa meilleure amie, gardait le secret). En tous cas, qu'est-ce qu'elles étaient bavardes, ces demoiselles, impressionnant! Musashi fut presque soulagé lorsqu'ils arrivèrent au restaurant. Il ouvrit la porte battante pour les deux minettes, qui entrèrent en gloussant, tandis qu'il zieutait avec attention leurs savoureux petits boules, et pénétra à leur suite dans la taverne, plutôt cosy. Un serveur s'approcha de ces messieurs-dames, et d'un ton impérieux qui faisait fondre les minettes, le beau gosse de Wa no kuni réclama une table pour trois. On leur offrit une table non loin de la fenêtre, engoncé entre deux banquettes pour deux. Les minettes s'installèrent côte à côte face à Takezo, qui commanda des rafraichissements pour le lot, histoire de faire les choses bien. Un peu de saké dénouait toujours les langues et désinhibait les misstinguettes... Le serveur leur apporta ça, et il servit des coupes généreuses à ses invitées, toujours sous leurs gloussements. Hum, elles cancanaient beaucoup. Mais bon, au lit, pas le temps de glousser, hé hé.
Alors que la bouteille avait bien descendu et que le trio attendait son menu, les deux jeunes femmes étaient plutôt rouges et pompetttes (oui, avec trois t) tandis que Musashi était frais comme un gardon. Avec des difficultés pour s'exprimer, la blondinette parvint à demander à notre héros ce qu'il faisait de ses journées. Celui-ci eut un sourire mystérieux, avant de prendre la parole:
- Voyez-vous, mes jolies, j'aime vivre dangereusement. Tous les jours, je chasse les malotrus et m'assure qu'ils finissent là où est la place des déchets de la société: en prison. Ainsi, les sublimes créatures comme vous peuvent aller tranquillement au travail chaque matin, travail que vous faites admirablement bien, si je puis me permettre...
Avant qu'il ne puisse terminer, les donzelles se penchèrent sur lui et l'embrassèrent sur les joues, en sortant un peu trop la langue. I know someone who is near of getting laid!
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Sam 18 Mai - 15:20
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Sam 18 Mai - 16:33
Que demander de plus pour être un homme comblé? Deux femmes prêtes à lever leurs jupes sur un simple signe de votre part, du saké pas trop dégueulasse, d’appétissants fumets venant de la cuisine, vraiment, Panda Island tenait ses promesses pour le moment et notre héros ne regrettait pas son escapade ici. Hélas pour lui, cette belle journée allait prendre fin d'ici quelques instants: le signe avant-coureur fut un étrange sifflement qui lui titilla l'oreille. Un serpent? Ici? L'air de rien, alors que les minettes continuaient de le bécoter, il commença à fouiller la salle du regard, et il repéra rapidement l'ophidien, qui venait vers lui. Erf, il était suivi par une jeune femme. Plutôt pas mal d'ailleurs, bien qu'un peu vulgaire vu que sa tenue laissait peu de place à l'imagination. Mais ses cheveux sombres cascadaient joyeusement autour de ses délicates épaules, et si on faisait exception de la colère bouillonnante qui se reflétait dans son regard, ses yeux vairons avaient un certain charme, évoquant le soleil à son zénith et à son coucher... Enfin bon, l'impact eut lieu quelques secondes plus tard, et elle s'adressa d'un ton sec à notre beau gosse... Pignouf, elle était rude quand même. Certes, il était peut-être un peu maladroit, mais tout de même, il était classe non? Enfin bon, pour Miss Cheveux d'ébène, il n'était pas en position pour juger les gens puisqu'il violait le Dokkodo... Tiens, elle en connaissait un rayon sur les Samouraï... Une lointaine cousine? Comme pour affirmer ça, elle lista tous les interdits que Takezo bravait. Et elle en avait encore sous le coude, apparemment. Oh, pitié, épargnez-le gente dame, il n'a rien demandé!
Soudain, elle brandit une lame d'ombre et l'abattit vers la table. En un éclair, le regard de Musashi changea et il dégaina son wakizashi, parant la lame noir tandis que les demoiselles se recroquevillaient dans un coin de la banquette, terrorifiées. C'était quoi son problème à cette femme? Les yeux du natif de Wa no kuni avaient changé: du joli cœur affable, il était passé au regard de fauve. On touchait pas au saké, bordel! La demoiselle sauvage s'était éloignée, sous les regards estomaqués des autres clients (certains étaient déjà cachés sous leurs tables), et d'un serveur qui apportait le plat du jour à notre trio préféré (enfin, à notre héros préféré et ses deux compagnes du jour). Elle défia notre guerrier, car chez elle tout se réglait par le sang... Tssss, encore une psychopathe, c'était sa fête dernièrement. Et vu comme elle le détestait, il n'y aurait aucune chance de régler ça sur l'oreiller... Dommage, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas fait de trucs à trois... Il avait peur de rouiller, après. Mais bon, elle l'attendrait bien, hein! Il héla le serveur, lui indiquant d'apporter quand même la nourriture, et il rassura ses deux mignonnes en les gratifiant d'un baiser chacune... Et la blonde apprécia particulièrement. Celle-ci serait sans doute la plus torride. Il reversa du saké au trio, et le garçon déposa à table trois jolies assiettes de Catoblépas accompagné de patates dorées au four. Musashi mangea tranquillement, enchantant ses compagnes de ses histoires rocambolesques, leur racontant au moment opportun des histoires où il avait été en danger. Les femmes aimaient les hommes avec des faiblesses. En attendant le dessert, la brune vint s'asseoir à ses côtés, et commença à lui susurrer des cochoncetés à l'oreille. Peu désireuse d'être abandonnée, la blonde ouvrit encore un peu le décolleté de son chemisier blanc, s'installa de l'autre côté de l'épéiste, et lui mordilla l'oreille. La plus torride, je vous dit!
Voilà qui était parfait. Il allait aller mettre une bonne fessée à la reptilienne donzelle et son épée d'ombre, puis revenir et monter à l'étage avec les masseuses. Il faudrait qu'il finisse ça vite, parce que ses "amies" reprenaient aux alentours de quinze heures. Il se leva, paya une bouteille de saké aux deux autres pour qu'elles restent chaudes en son absence, puis il commença à se diriger tranquillement vers la sortie. Il avait fait attendre une demie-heure son agresseuse, il s'améliorait dans l'art du troll: il y a plus ou moins un an, il avait rencontré un autre sabreur et un espèce de bonze aux hormones, et il avait fait attendre le sabreur avant de se bastonner. C'était dans un bar aussi, tiens. Il se demandait ce qu'ils devenaient, ces deux débiles: le chauve était peut-être mort dans un coin, et le sabreur devait continuer de parcourir le monde. Il passa donc la porte battante, et avança dans la rue, caressant au passage un bébé panda promené par une jolie trentenaire à qui il sourit. Miss Cheveux de corbeau attendait quelques pas plus loin, visiblement encore plus furieuse, et son ophidien dodelinait autour de son corps, sifflant méchamment. Takezo haussa les épaules, puis prit la parole d'un ton à moitié-las à moitié aguicheur (la miss restait jolie, bien qu'elle soit zehef):
- Je me dois de saluer ta connaissance du Code, charmante créature. Il est rare de croiser des gens le maîtrisant sous ces latitudes. C'est pourquoi je me demande si nous sommes obligés de nous battre? Tu as peut-être vexé mes amies en les traitant de catins, mais elles ne sont pas rancunières: nous pourrions passer une après-midi tranquille tous les quatre, j'ai de quoi nous payer à boire et quelques activités ludiques et amusantes!
Il resta là, tranquille, calme, posay, appréciant la brise chaude: après tout, pourquoi se battre forcément? Il était en repos aujourd'hui!
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Sam 18 Mai - 18:05
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Dim 19 Mai - 13:57
Mais pourquoi donc tant de haine dans un si petit corps? Bon, d'accord, il venait de faire attendre la miss pendant près d'une demie-heure, mais quand même, être aussi énervée c'était pas sain, elle allait se casser quelque chose si elle continuait sur cette lancée. Et la proposition de prendre du bon temps ne fut pas très bien reçue, puisque non contente de déclarer que les masseuses n'étaient que des catins, elle parla du code et de Miyamoto Musashi (il est vrai que ce titre était réservé au meilleur des meilleurs, et que notre héros n'avait pas été très original en se l'arrogeant, mais bon après tout il allait devenir le meilleur) qu'elle respectait plus que tout, et qu'un véritable samouraï devait le suivre au pied de la lettre. Rolalala, mais quelle coincée celle-là, sa vie devait être sacrément triste si elle se pliait toujours aux règles... Les règles existent pour être contournées, comme disait un grand homme! Ou alors c'est notre badass qui avait inventé ça pour justifier ses excès... Bah, on s'en fout. La donzelle avait l'air de vraiment vouloir attaquer, en tous cas. Son compagnon reptilien se réfugia dans sa jolie gorge, et elle commença à triturer... son ombre?! Sorcellerie que tout cela, ou sûrement un fruit du Démon. En tous cas, elle créa à l'aide de la matière obscure des griffes qu'elle plaça sur le dos de sa main. Du corps-à-corps, hein? Avec une demoiselle, c'était la meilleure façon de faire avancer les choses! La donzelle commença à charger, accompagnée par son ombre à elle. Définitivement un fruit du Démon, qui avait l'air plutôt problématique ma foi.
Alors qu'elle arrivait devant notre guerrier, l'ombre bifurqua, se glissant derrière lui tandis que la Miss aux cheveux sombre lui envoyait un coup de ses griffes vers le visage. Trop facile à lire pour quelqu'un comme lui, qui se battait et s'entraînait depuis des années. Il frappa le poignet de la demoiselle à l'aide du tranchant de sa main, déviant l'attaque, et les griffes d'ombre lui passèrent largement à côté, frôlant son oreille. Aussitôt après, il pivota, juste à temps pour voir que l'ombre le visait à l'estomac. Il dégaina son sabre court de la main droite, et bloqua la lame entre les griffes, stoppant l'assaut. Pensant, peut-être à tort, que la créature obscure avait la même force que sa maîtresse, et que de fait en tant qu'homme il lui était supérieur sur ce plan-là (et aussi sur celui de la maîtrise de soi, mais ça vous avez pu le constater depuis le début), il lui envoya un violent coup de sa paume gauche vers le sternum. Il ne savait pas si cette ombre possédait des poumons ou était simplement un quelconque Yokaï ou corps astral, mais en tous cas si elle avait des organes et qu'elle encaissait ça, elle aurait le souffle coupé pendant un moment. Il s'extirpa ensuite du guêpier en quelques pas de côté (parce qu'être entre deux femmes, c'est cool, mais pas quand elles essayent de vous tuer et que l'une n'est que l'ombre d'elle-même (et sa blague le fit ricaner mentalement, même s'il n'en parut rien sur son visage, et je fais une parenthèse-ception)) et souffla, rengainant son wakizashi. Il se gratta la barbe, observant la miss: ennuyeux qu'elle tienne vraiment à se battre. C'était pas dans ses plans de se donner en spectacle, surtout avec une femme qui aurait une bien meilleure place dans sa couche que sur la liste de ses adversaires vaincus. Enfin bon, il ne serait pas dit qu'il allait refuser les avances d'une minette! Et comme dans tout bon combat, le mindgame allait commencer. Il fixa la femme, et commença à parler d'un ton tranquille:
- Samouraï? Mais que connais-tu donc des samouraïs, ma jolie? Vu comme tu es faible, tu n'es sûrement jamais allé sur le Nouveau Monde, et encore moins sur Wa no kuni. Là-bas, j'fais partie des plus gentils: vu la façon dont tu m'as parlé, certains t'auraient tuée avant même que t'aies pu sortir du bar. Mais bon, je comprends: Mademoiselle fait une fixette sur moi. Oui, c'est pas étonnant: tu es tombé amoureuse, mais tu me voudrais pour toi seule, d'où ton aversion pour ces deux pauvres masseuses.. Je comprends, vraiment. Mais hélas, je suis un homme généreux, et j'aime partager: alors je vais te mettre une petite fessée, tu pleureras un bon coup sur mes épaules et après tu passeras ton chemin, ça s'ra ta punition!
A coup sûr, elle allait s'énerver et commettre des erreurs. Il était aisé de voir que la maîtresse des ombres était une jeune femme très imbue d'elle-même, et que notre héros la débectait au plus haut point. Alors, en frappant au niveau de ces deux choses, sa propre force et sa relation avec notre héros, il y avait quatre-vingt quinze pourcents de chance qu'elle s'énerve, fasse des bêtises et tombe stupidement dans les pièges du beau gosse. Et donc il ne perdrait pas trop de temps dans des banalités et pouvait aller accomplir son devoir envers ses "amies". Un plan parfait. Il saisit le manche de Nobunaga, et le retira lentement de son fourreau, admirant la lame scintiller sous la lueur de l'astre solaire à son zénith. Cette petite avait choisi d'attaquer la mauvaise personne. Il le saisit dans sa main gauche, et prit son impulsion, fondant sur la demoiselle. Il leva sa main, commença à frapper en direction de l'épaule droite de la miss. Cependant, avant de toucher, il jeta la lame dans sa main droite, et envoya aussitôt un slash en diagonale, du flanc gauche vers l'épaule droite de son opposante. Puis, sitôt son mouvement terminé, son bras gauche se détendit comme un ressort, raffermit sa prise sur le manche de sa lame, et il envoya un violent coup horizontal vers la droite, à deux mains, comme pour trancher en deux le crâne de Miss cheveux de corbeau.
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Dim 19 Mai - 16:44
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Dim 19 Mai - 20:06
Avant que notre beau gosse se lance à l'assaut, la miss avait eu le temps et avait pris la peine de répondre aux allégations du guerrier de Wa no kuni. Selon elle, s'il avait été plus fort, jamais il n'aurait fini sur les Blues mais il serait plutôt resté sur son île natale. Hum, oui, cette gonzesse avait l'air d'un puits à emmerdes... Trop attachée aux règles, coincée dans une espèce de vénération malsaine de la culture des Samouraïs, non vraiment elle n'aurait pas fait une bonne alliée pour quelqu'un d'aussi détaché que notre héros. Ensuite, elle balaya d'un revers de main son approche sur le plan amoureux, avant de préciser qu'elle aimait ceux qui en avaient une grosse. Oh oh, directe la coquine... Et après les masseuses étaient des catins, hein? Bref, l'heure n'était pas à la parlotte, l'heure était à l'attaque. Musashi avait donc fondu sur la demoiselle, et celle-ci avait paré de façon surprenante ses assauts: jusqu'au dernier instant elle était restée immobile, avant de se substituer, et si la lame de Takezo trancha dans le lard, comme le coup de paume tout à l'heure, il n'y eut aucun effet. Tss, c'était vraiment pas du jeu ces fruits du démon... Quel moyen pathétique de devenir fort. Et après elle se prétendait respecter la Voie de la solitude (NDLR: Le Dokkodo en langue de Molière)? Sacrée paradoxe que cette misstinguette! Mais elle était plutôt vive pour la contre-attaque, ça, on ne lui enlèverait pas.
L'ombre qui se reformait après les tranches inutiles du samouraï (ce dernier pouvait presque voir un sourire narquois sur son visage dépourvu de tous traits reconnaissables) asséna plusieurs coups de ses griffes, qu'ils soient d'estoc ou que ce soient des tranches. Il bloqua le tout avec son sabre, utilisant des mouvements rapides et précis pour s'économiser un maximum, déviant à chaque fois les assauts pour que rien de plus que son kimono ne soit effleuré. Il valait mieux éviter de se faire toucher par l'ombre, parce qu'il ne savait pas de quoi était capable ce fruit. C'est ça l'inconvénient avec les possesseurs de capacités: on n'sait jamais à quoi s'attendre. Au moins, avec un sabre, c'est simple: la lame est une extension du corps, et tranche. A chacun de se montrer assez fort pour survivre et s'élever. Car ce monde est beau... Mais ce monde est cruel. Toutefois, ça n'était pas fini: sur une nouvelle injonction de la demoiselle au serpent, son ombre s'éparpilla en une petite dizaine d'oiseaux qui commencèrent à voleter en cercle autour du beau gosse, essayant de le toucher avec leur bec souillé par les ténèbres. Il esquivait les assauts, mais bientôt les serres de l'un effleurèrent son épaule, un bec s'enfonça dans son pectoral droit. Rien de trop grave, heureusement pour lui, mais il valait mieux éviter de se faire plus toucher! Il saisit Nobunaga de la main droite, banda ses muscles, et frappa violemment en tournant sur lui-même, sa lame tranchant dans le vif de tous ces maudits volatiles. Lorsqu'il termina sa rotation à trois-cent soixante degrés, il s'agenouilla et rengaina sa lame tandis que les vestiges d'ombre tombaient au sol et se rassemblaient, peut-être pour un coup de l'autre femme, qui s'était éloignée: avait-elle compris la supériorité de notre héros sur le plan physique? Tant mieux pour elle, mais ça ne l'aiderait pas vu que Musashi allait justement jouer là-dessus. Il rajusta son kimono, un peu desserré après le coup des oiseaux, puis prit tranquillement la parole:
- Tu es rigolote petite fille! Tu me parles de Bushido et de Dokkodo, mais tu dois connaître cette maxime, qui dit que "Ne jamais être tenté par aucun objet autre que les armes." Ton fruit n'est peut-être pas un objet, mais en tous cas c'n'est pas vraiment une arme. Qu'une femme borderline comme toi veuille me donner des leçons d'humilité et de respect, je trouve ça ironique. Ça l'est d'autant plus que tu traites mes chères amies de catins alors que jamais elles n'ont parlé cash de l'attribut masculin comme tu l'as fait, et j'aimerais rappeler à tes bons souvenirs la maxime suivante: "Éviter de rechercher les plaisirs du corps". Je continue ou t'as compris que t'es un déchet avec rien dans le soutien-gorge et pourtant tu fais la fière? Enfin bon, je comprends: tu me rabaisses trop pour être honnête, peut-être un problème avec toi-même? Un complexe d'infériorité ma belle? Tu devrais consulter tu sais: ça t'éviterait d'attaquer des innocents dans un bar, tout ça parce que tu n'es qu'une attention whore quelconque qui se prend pour la plus intelligente et la plus belle. Tu peux peut-être prétendre au second poste, mais certainement pas au premier!
Son ton de professeur lorsqu'il citait les maximes était tellement, mais tellement bon. Juste piquant comme il fallait, c'était du troll subtil de haut niveau, son mindgame était à son apogée: il faut dire que vingt-sept ans, c'est l'âge de raison. Et reprendre la réplique de tout à l'heure de l'autre dingue... Ah, s'il n'avait pas dû apprendre la vie à cette petite, il se serait sans doute touché sur son talent. Enfin bon, la gamine avait l'air de compter sur ses atouts pour réussir, donc peut-être qu'avec un trou entre les seins et une balafre elle ferait moins la maline! Musashi jeta sandales et chaussettes (avec tout ça, il avait oublié de le faire) et fondit sur l'autre, la main sur le manche de sa lame, qu'il dégaina alors qu'il n'était plus qu'à quelques pas. Des deux mains, il envoya un violent estoc entre la poitrine de la miss. Une fois que le coup eut porté ou non, il se redressa, avança rapidement d'un pas (il y avait de fortes chances que son opposante ait esquivé simplement en reculant, c'est ce que beaucoup de gens faisaient face à un estoc) et, tenant Nobunaga de la main droite, il envoya un slash vertical, du ciel vers la terre, pour fendre en deux au niveau du nez le délicat visage de l'excitée aux cheveux sombres.
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Dim 19 Mai - 21:39
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Dim 19 Mai - 22:55
Depuis le début du combat, les choses se suivaient et se ressemblaient: Musashi trollait, la demoiselle se défendait (cette fois, elle rétorqua qu'elle appréciait les enseignements du Bushido mais ne les suivait pas, et que de toute façon seuls les combattants de Wa no kuni devrait s'y plier, qu'il n'était qu'un insecte pitoyable, bref, les mêmes choses que depuis le début du combat, que les masseuses étaient des péripatéticiennes mais elle aussi, qu'il était un crétin, rien de bien innovant donc). Il ne put pas retenir un soupir en entendant ce ramassis des mêmes arguments depuis tout à l'heure. Takezo passa donc à l'attaque, frappant d'estoc. Son opposante du jour avait formé à nouveau sa lame d'ombre: peut-être voulait elle l'affronter sur ce point? Mauvaise idée! #Orelsan Même s'il ne suivait pas tout à fait le Bushido, il restait un samouraï et donc bien supérieur à un quidam à l'épée. Comme prévu, elle esquiva en reculant, et la lame de Nobunaga s'abattit donc vers son fin visage comme un couperet. Elle la repoussa difficilement avec sa propre lame, son visage se déformant légèrement sous le coup de l'effort. Quelques-unes des mèches de ses cheveux sombres finirent séparées nettes de leurs sœurs par l'impitoyable sabre du natif de Wa no kuni. Bah alors, on se relâche, ma jolie?
Mais elle ne se découragea pas pour autant: son ombre revint à l'assaut, piquant sur la gauche de Takezo tandis que la brunette attaquait sur sa droite, et toutes deux frappaient en même temps de leurs lames. Des coups disgracieux, simples, banals: bref, pas de quoi fouetter un chat pour un samouraï de son genre. La lame de la maîtresse filait vers la partie supérieure de son corps, tandis que celle de l'esclave d'ombre voulait se creuser un nid douillet entre ses abdominaux. Il plaça son sabre en biais, la pointe repoussant la lame de la créature obscure tandis que l'attaque de la minette rebondissait sur la garde. Chaque partie de l'épée était une arme, après tout: et beaucoup de ceux qui se prétendaient épéistes comptaient uniquement sur la lame. Ils n'avaient pas une once de talent comparé à notre beau gosse. Certes, beaucoup de gens le fessaient sans doute, mais la donzelle aux cheveux sombres ne serait pas du lot. Il s'assurerait qu'elle comprenne que, Bushido ou pas, il était un samouraï de la pointe de ses ongles jusqu'au plus profond de ses cellules. Et aussi qu'elle lui foute la paix pour qu'il puisse aller s'occuper des masseuses. La misstinguette avait dépassé notre héros, puis pivota pour lui faire face tandis que son ophidien sortait d'entre ses seins. Elle regarda à droite à gauche, s'intéressant à la foule: il est vrai que moult personnes étaient venues admirer l'affrontement entre ces deux volontés. Ça allait des jeunes garçons en mal de sensations fortes, qui admiraient notre guerrier, aux adolescents, plus âgés, qui fantasmaient en chuchotant sur la poitrine de la demoiselle, et des adultes. Dans le tas, il y avait de jolies minettes. Enfin bon, pas le temps d'observer la faune et la flore locale, son opposante jouait avec son serpent, qui adopta une forme d'arc en se courbant bizarrement. Il vomit des flèches, et la psychopathe le banda et balança deux flèches... Mais pas vers notre samouraï, non, vers une charmante petite rouquine avec un top vert et une jupe plutôt courte. Alors là, elle venait de commettre l'erreur de sa vie... Le samouraï bondit, ses réflexes augmentés grâce à une soudaine poussée d'adrénaline, et il trancha net les deux flèches d'un coup de son sabre, les pointes tombant inutiles au sol, quelques pas devant la rouquine qui s'était déjà caché le visage. Notre guerrier lui saisit délicatement les poignets, la gratifia d'un baiser puis se retourna vers Miss cheveux d'ébène, son regard brûlant de haine: fini de rigoler. Lorsqu'il parla, son ton n'était plus joueur: il n'était plus que froide colère:
- Tu as commis une erreur que tu n'aurais pas dû faire, yariman [NDLR: Salope en japonais]. Que tu te moques de moi, je m'en fiche. Que tu veuilles me tuer, je m'en fiche. Que tu fasses peu de cas de la vertu de mes conquêtes, ça me fait ricaner parce que la jalousie féminine, c'est rigolo. Mais que tu impliques des innocents dans un duel pour l'honneur, non seulement ça te décrédibilise et tous les arguments que tu pourras utiliser pour me dévaloriser sont invalides, mais en plus je vais y aller sérieusement, et détacher ta jolie tête de tes épaules.
Pour le coup, sa rage avait explosé telle sa coiffure: ça faisait un moment qu'il n'avait pas été dans un état d'énervement aussi avancé, tiens. Autour d'eux, la foule commençait à conspuer la maîtresse des ombres, et même les gamins qui se rinçaient l’œil sur sa poitrine avaient reporté leur attention sur la rouquine. Notre badass dégaina son wakizashi dans sa main gauche, ses deux sabres désormais au clair, et il arma son bras gauche, bandant tous ses muscles. Il lança ensuite son sabre court tel un kunaï, droit vers le visage de sa proie, et fondit tel un aigle à sa suite. Il arriva peu après l'impact supposé du wakizashi, et balança une violente tranche oblique vers le flanc droit de sa détestable adversaire. Il tapait avec toute sa force, et ses veines commençaient à ressortir sur ses bras: si ce coup portait, il entamerait certainement très profondément la chair de cette pseudo princesse. Mais ce n'était pas fini. Il prit son sabre des deux mains, le leva bien haut, et frappa très violemment vers le haut du crâne de la donzelle, comme pour briser un casque. Sauf qu'elle n'avait pas de casque (ou alors un simple casque audio) et que donc c'est son joli crâne qui finirait tranché en deux, avec un joli bruit de succion et d'os brisés. Miam miam.
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Dim 19 Mai - 23:37
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Lun 20 Mai - 0:52
Musashi était désormais tel le démon. Envahi par sa colère, il gardait toutefois la tête froide et savait exactement où attaquer la demoiselle. Il avait donc ouvert le bal avec son wakizashi, et à nouveau l' ombre de la femme à l'ophidien s'était dressée devant elle pour bloquer l'assaut, rattrapant le sabre court. Mais Takezo était déjà sur elle, peu enclin à lui laisser du repos, et la donzelle avait dû sentir que son coup n'avait rien à voir avec les précédents puisqu'elle dressa à nouveau ses petits oiseaux dans la trajectoire du sabre des cinquante. Mais en plus, instinctivement, son corps avait envoyé son bras au devant de la lame, comme s'il avait senti que l'épée ferait peu de cas de quelques petits pioupious. Et effectivement, notre badass trancha assez profondément la chair de la misstinguette. Elle qui avait le goût du sang apprécierait sûrement de voir son fluide vital carmin chatouiller son teint pâlichon. Pour le Kazuki [NDLR: Ma technique brise-casques], elle réutilisa de nouveaux petits oiseaux, mais cette fois ils y mirent plus de cœur puisqu'ils sauvèrent la jeune demoiselle d'un scalp forcé. Mais, violence du coup oblige, notre guerrier dût s'interrompre un instant, instant que saisit à pleines dents son adversaire pour contre-attaquer.
A nouveau, elle joua en concordance avec son ombre: tandis que la demoiselle attaquait d'estoc, l'ombre était dans son dos. Et notre Samouraï avait une réponse toute faite aux attaques de ce genre! Tel un démon riant au nez de la mort, il se jeta au devant de l'estoc, déportant son corps pour qu'aucun point vital ne soit transpercé. Il s'arrangea pour que la lame s'enfonce dans son flanc gauche, éraflant les côtes sans les toucher, et passant dans un espace relativement vide. Sous le choc, il se mordit la lèvre pour ne pas crier et une goutte de sang perla au coin de sa bouche, mais résultat des courses, le coup dans son dos se retrouva trop court et il ne sentit rien. En revanche, sa main gauche se détendit, et il saisit le poignet de son opposante, qui avait soudain le regard un peu vide. Sans doute le choc hémorragique suite à l'assaut sur son bras. Il serra Nobunaga, et le leva vers les cieux. Il tenait fermement l'autre, et il pouvait aisément la couper en deux sans qu'elle puisse rien faire. La foule lâcha un "Oh" de surprise, mais il abaissa son bras et sa lame, libérant son adversaire, qui recula, hagarde, sous les soupirs de la foule. Il y avait plusieurs raisons derrière son retrait soudain: d'abord, il n'était pas sûr de pouvoir assurer son coup avec sa blessure, et de fait Miss Cheveux de corbeau aurait peut-être une agonie douloureuse, et c'était son credo d'éliminer rapidement tous ses adversaires. Ensuite, le coup de se jeter sur la lame, c'était peut-être un peu idiot, et maintenant qu'il était calmé, il commençait à avoir un peu mal. Enfin, même si il avait en face de lui une psychopathe, elle avait l'air bien punie (par la nature ou par son fruit, il ne le saurait peut-être jamais), et abîmer un si joli minois l'aurait contrarié. Bref, les deux guerriers se tenaient là, l'un face à l'autre. La jeune femme semblait guetter le moindre geste de Takezo, qui... contre toute attente, rengaina sa lame, puis leva les mains en signe de reddition. Il porta son bras gauche à sa bouche, arracha avec ses dents un large morceau de sa manche, grommelant qu'il faudrait racheter un kimono, puis noua un bandage de fortune par dessus sa blessure, qui avait déjà rendu écarlate son haut à l'endroit où il avait été transpercé. A nouveau, son sourire affable fendait son visage, et lorsqu'il parla, ce fut avec un ton tranquille:
- Je m'incline, ma jolie. Je suis un bien piètre Samouraï, peu respectueux du code, mais je suis heureux comme ça, c'est ce qui compte! Après tout, il faut n'avoir aucun regret, selon le Dokkodo, et j'n'en ai aucun. Et maintenant, me permets-tu d'aller finir mon repas? Je n'ai pas envie de continuer cette bataille, je te laisse bien volontiers la victoire. Pour te prouver que je n'suis pas rancunier, je peux même te payer un coup et un dessert! Et si tu me faisais l'honneur de me donner ton nom et de me rendre mon wakizashi, ça serait encore mieux!
Là dessus, il harangua la foule, l'invitant à vaquer à ses occupations, adressant au passage un clin d’œil à la rouquine: peut-être qu'il la chercherait une fois qu'il en aurait fini avec les masseuses. Tandis que tout le monde commençait à partir, notre beau gosse dénoua ses cheveux et secoua la tête, les rejetant en arrière avant de les rattacher et d'avancer tranquillement, pieds nus, ses sandales à la main, vers la taverne. Certes, il semblait tranquille et totalement désintéressé, mais derrière ce côté paisible se cachait encore un fauve: si la miss Cheveux de corbeau comptait l'attaquer, il serait prêt à parer et, cette fois, ne retiendrait pas son coup. Mais sous ses derrières excentriques, elle avait l'air d'une gentille personne. Peut-être qu'elle n'accepterait pas l'invitation, mais elle n'essaierait sans doute pas de le tuer. Il espérait. Ça l'ennuierait de devoir se relancer dans une joute stérile avec une charmante naïade, surtout que deux autres tout autant charmantes attendait désespérément sa virilité. Si elles avaient fini la bouteille, elles devaient être sacrément chaudes... Ce qui n'était pas pour lui déplaire!
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Lun 20 Mai - 1:24
Spoiler:
Ma partie est close mon chou ♥
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Sujet: Re: Shadow my sweet shadow Lun 20 Mai - 1:56
Comme il l'avait prévu, la jeune femme n'avait pas cherché à l'attaquer. Elle aussi n'était pas en pleine forme, et s'entêter ne lui aurait sans doute apporté que du malheur. C'était une femme intelligente, on ne pouvait pas lui enlever, malgré les allégations précédentes de notre héros. Elle répondit donc à toutes ses questions: son nom véritable n'était plus depuis un certain temps, et on la connaissait comme Scarlett Lollipop. Elle comptait devenir forte et défier le Gouvernement... Elle faisait partie des proies de notre chasseur, comme il l'avait supposé lorsqu'elle l'avait attaqué après qu'il ait traité de déchets les gens qu'il capturait. Mais elle souhaitait tout de même en faire un allié. S'il avait été sûr que ça payait bien, pourquoi pas, mais là... En tous cas, la donzelle avait la ferme intention de régler leur compte laissé en suspens dans un véritable duel, et il approuvait: oui, ils se reverraient. Peut-être qu'il ne la capturerait pas et il l'épargnerait sûrement, mais aujourd'hui, un lien particulier s'était créée entre ces deux âmes, toutes deux remarquables, chacune pour des points différents. Ensuite, elle se servit du wakizashi comme d'un miroir, puis le jeta dans l'entrée du bar, et notre beau gosse recula en murmurant un "Oula", peu désireux d'y laisser un orteil. Alors qu'il se penchait pour ramasser sa lame, la petite Lollipop lui demanda son nom, mais en faisant beaucoup plus court que lui. Il est vrai qu'il était plutôt bavard. Ça datait de l'époque du dojo de Kojiro, ça. A force de parler dans l'oreille d'un sourd, on parle beaucoup. Quand il était plus jeune, il n'était que haine et vantardise, un peu comme sa nouvelle "amie"... Il faudrait qu'il l'extirpe de la spirale du meurtre. Mais comment y parvenir alors que lui même y était enfermé? Quand il aurait assez d'argent de côté, peut-être qu'elle ferait une bonne compagne. Surtout qu'elle résistait à son charme, et il n'aimait pas ce qui résistait. Enfin, la demoiselle commençait déjà à s'éloigner, c'est pourquoi il annonça à voix haute:
- Je m'appelle Shinmen Takezo, mais on me surnomme Miyamoto Musashi. Et je compte bien faire honneur à ce titre un jour. Mais avant ça, Lolli-chan, je sens que nous nous affronterons de nombreuses fois.
Et puis il la laissa s'éloigner, entrant dans le bar tel un conquérant, sous les applaudissements de ses deux copines, qui étaient affalées sur la table, complètement rouges, leurs chemisiers blancs largement ouverts (et poisseux, révélant de forts jolis soutien-gorges là où le décolleté tentait désespérément de cacher la masse adipeuse). Le Saké n'avait pas fini que dans les coupelles... même si une bonne partie y était passée vu que les miss se galochaient généreusement. Notre badass ricana: ah la la, quelle meilleure façon que de finir sa digestion? Il grimaça, posa une main sur sa blessure puisque rire ça faisait mal, et retourna à table, les deux masseuses se jetant à son cou, commençant des babillages incessants: elles avaient eu très peur en voyant l'autre attaquer, puis en le voyant partir, et qu'est-ce que c'était que cette blessure, et... Il les fit taire en posant ses index sur leurs bouches, puis les prit par-dessus les épaules tandis qu'elles gloussaient comme la plupart des demoiselles ayant quelques grammes dans le sang. Il n'aurait sans doute pas eu besoin de ça pour serrer, mais une demoiselle pompette (c'est à dire pas ivre au point de faire l'étoile de mer) est beaucoup plus entreprenante. Il jeta une bourse au barman, pour le repas et une chambre, celui-ci lui adressa un regard entendu, et il souleva la blonde, pour lui éviter de se vautrer dans les escaliers. Une fois sa charge déposée, il partit chercher la brunette, l'amena elle-aussi à l'étage, et reprit les miss sous le bras, se dirigeant vers la première chambre. C'était une période calme, donc il n'y avait pas grand monde. Panda Island était connue plus tard dans l'année, pour le festival d'automne où les gens priaient et faisaient la fête pour repousser l'affreux démon Raïto loin des rivages de l'île. Il ferma la chambre à clé, et partit à la salle d'eau attenante tandis que les demoiselles se changeaient, en gloussant bien entendu.
Il entreprit de se doucher rapidement (il avait sué, mine de rien), puis observa sa blessure: il irait voir un médecin plus tard, mais il garderait sûrement une cicatrice. Quelle putain d'idée lui était passée par la tête quand il avait décidé de faire ça? Enfin, il prit une gorgée de son sake, puis en versa sur une éponge, qu'il appliqua sur sa blessure en grimaçant: plus que l'alcool sur sa blessure, c'était la perspective de gâcher de la tise qui l'ennuyait. Une fois la plaie nettoyée, il appliqua à nouveau son bandage, préalablement passée à l'eau chaude, et termina rapidement ses ablutions. Il se sécha en deux temps trois mouvements, noua une serviette à sa taille, et fit irruption dans la chambre alors que ses deux copines étaient sur le lit, en train de se déshabiller l'une l'autre. La blonde n'avait plus que sa culotte tandis que la brune était nue. Le beau gosse lâcha sa serviette, sortit le coup classique du "Excusez la tenue, je sors de la douche", et le sabre retourna dans son fourreau. Plusieurs fois. Et c'était sacrément bon. Une fois l'acte terminé, tandis que Takezo était allongé sur le lit et que les miss, un peu plus sobres, se douchaient pour retourner au charbon, il songea que ç'aurait été mieux avec Lollipop. Non, il ne faut pas mêler vie privée et professionnelle: ça lui aurait fait bizarre de le faire avec une femme qui tentait de le tuer à peine quelques minutes avant. Boarf, il aurait bien l'occasion de la revoir de toute façon. Et avant ça il verrait sûrement beaucoup d'autres minettes... C'est vrai ça. Qu'est-ce que sa vie était géniale!
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